Ordre du Temple Solaire

Communiqué de presse

 



 

Suite à cet article, j'ai été obligé de rèpondre à L'Illustré N°40 pour donner les précisions suivantes :

" J'interviens en qualité de mandataire de Monsieur Alain Vuarnet dont les propos ont été recueillis par votre collaborateur externe, Monsieur Arnaud Bedat. Le commentaire de votre rédaction (...) ne reflète en aucune manière les propos tenus. Ainsi :

1) L'expertise à laquelle il est fait allusion a été requise par la famille Vuarnet ainsi que par d'autres parties civiles.
2) Son authentique conclusion énonce l'existence d'une présence de phosphore en quantité anormale sur les lieux du massacre. Cette quantité anormale présuppose l'utilisation d'un lance-flammes, selon les experts, et accrédite en conséquence la thèse d'une intervention extérieure.
3) Monsieur Alain Vuarnet n'a jamais fait référence, directement ou indirectement, à un quelconque "commando" mis en oeuvre par Monsieur Charles Pasqua. Il est en conséquence révolté par le propos qui lui est ainsi fallacieusement prêté.
4) Qu'il soit rappelé simplement que l'audition de Monsieur Charles Pasqua avait été requise par certaines parties en sa qualité de Ministre de tutelle à l'époque de Monsieur Lardanchet dont la présence avait été remarquée à six ou sept reprises Place Beauveau avant la perpétration du massacre.
" DOMINIQUE WARLUZEL - Avocat - Genève -

Par ailleurs, je suis étonné que Monsieur Arnaud Bedat puisse donner la parole à Monsieur Jacques Saint-Pierre qui est de loin la personne la plus qualifié pour porter un jugement sur l'enquête menée à propos du Vercors ! J'ai eu à ce propos le journaliste Bernard Nicolas qui me dit être scandalisé par la manière d'oppérer de son confrère suisse ! Il est d'ailleurs intéressant 9 années après d'entendre Bernard Nicolas en accord avec la thèse de l'intervention extérieur alors que Arnaud Bedat co-auteur d'un livre écrit avec Monsieur Nicolas se trouve en parfait désaccord avec Bernard Nicolas !

Pour finir je me permets de vous adresser un texte que j'ai préparé qui reflète à ce jour mon état d'esprit et qui évoque les points les plus convaincants sur la thèse de l'intervention extérieure.
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Information du Parquet du Procureur de la République de Grenoble qui conclut :

- " Qu'il n'a pas de charge nouvelle justifiant la réouverture de l'information clôturée le 11 juillet 2000 par une ordonnance de non-lieu partiel ".

Les familles des victimes se joignent à moi et à toute ma famille pour vous faire savoir que cette décision porte une infinie tristesse, déception et révolte !

La justice française n'a fait que combattre la pertinence des parties civiles au lieu de les soutenir dans la recherche de la vérité et ceci depuis que l'instruction est ouverte.

Elle a forcé les parties civiles, par les manquements, les contradictions et incohérences trouvés dans l'enquête et instruction, a mandater des experts pour apporter des éléments nouveaux et irréfutables qui prouvent l'intervention extérieure relative aux circonstances dans lesquelles sont mortes les membres de nos familles !

Pendant 9 années, les parties civils ont oeuvré - sans relâche, avec courage, ténacité et dignité - dans un combat qui n'exprimait qu'une volonté celle de rendre à ces personnes les vraies raisons de leurs disparitions.

Finalement, nous demandions seulement à ce que la Justice puisse contrôler une version différente des faits qui n'a jamais fait l'objet d'une enquête approfondie !

Si la Justice avait sérieusement fait cet effort elle aurait quel que soit le résultat de ses recherches contribuer à lever les doutes insupportables qu'ont les familles des victimes !

Elle aurait aussi permis aux familles des victimes de faire complètement leur deuil !

Au vue de cette décision qui ne prend même pas en compte les dernières révélations que nous avons versées au dossier le lundi 22 mars 2004, révélations qui viennent notamment de l'un des experts de l'instruction qui dans Nice-Matin en février 2003 s'est laissé aller à d'étranges allusions, je cite cet expert :

- L'ORT ancêtre de l'OTS " a été un relais du réseau Gladio, courroie de transmission de la CIA contre le marxisme "
- Cet expert estime que " de nombreux mouvements ésotériques étaient contrôlés par les services secrets " !
- Que " l'AMORC aurait contribué au financement du service secret français en Afrique, et en particulier ce que l'on a appelé les réseaux Foccart "
- Cet expert finissant par déclarer que " C'est une vérité qui nous dépasse, qui va jusqu'au secret d'Etat. Je m'exprimerai un jour. Comme le juge, on a tous des versions officielles "

Je dois vous avouer, en effet, que cela me dépasse !

La Justice n'a pas voulu non plu vérifier le caractère authentique ou non authentique d'un document anonyme reçu en Novembre 2003 par le journal luxembourgeois L'INVESTIGATEUR et dans les mêmes conditions reçu par l'avocat des parties civiles Maître Alain Leclerc, qui révélait de nombreux ordres de versements de sommes d'argent très importantes à des bénéficiaires aussi nombreux et différents que des partis politiques français mais mélangeant aussi les genres puisqu’une somme d'environ de 3'000'000 de francs français devait être mise aussi à la disposition de l'Amorc, l'OTS...

Alors, comprenez bien que si les familles des victimes et parties civiles,

" au vu de cette décision qui illustre le comportement quasi symptomatique d'un refus d'enquêter sur des éléments étonnants, qui - s'ils s'avèrent justes - démontrent comme le laisse implicitement penser l'un des experts du juge instructeur, que ces drames sont du ressort du " Secret d'Etat " !

Et suite à l'exhumation de ma mère Edith Vuarnet et de mon petit frère Patrick Vuarnet en juillet 2003, et ou les résultats des prélèvements confirmaient l'excès en phospore d'origine exogène prouvant ainsi l'utilisation d'un jet très directionnel soit d'un lance flamme qui aurait servi à carboniser - et particulièrement 9 corps sur 16 - dont on ne pouvait pas jusqu'à lors expliquer la disparition total ( fusion) de certain membre de leurs corps... "

sont aujourd'hui écoeurées par cette instruction, ou nous voulons avec distinction séparer l'attitude inexplicable et scandaleuse de cette équipe instructrice, à celle de la Justice en générale ou nous voulons demeurer confiants sur la valeur fondamentale que doit représenter la Justice en France, en effet, dans le cas contraire comment pourrions nous continuer à vivre dans cette société si complexe !

Je laisse donc derrière moi 9 années de combat que j'ai toujours estimé juste et sincère.

Les autres familles des victimes ma famille, Jean mon père, Pierre mon frère et ses enfants mais aussi ma femme Véronique qui m'a particulièrement soutenu, se joignent à moi pour remercier sincèrement les amis proches et inconnus sans oublier la solidarité de l'opinion publique ainsi que le monde des journalistes qui aussi n'a jamais baissé les bras poursuivant inlassablement leur mission d'informer.

Une pensée particulière pour cet avocat courageux et incroyablement tenace, Maître Alain Leclerc, recevez cher Maître notre inestimable respect !

Je laisse la Justice française avec cette énorme et inqualifiable responsabilité qu'elle montre dans cette affaire qui restera, qui sait, à jamais, au coeur d' un doute sur la version des faits et qui ne saurait réparer l'infini préjudice moral que ressente les familles des victimes.

Pour finir, je tiens à rappeler que la famille Vuarnet a toujours été objective dans cette affaire, lorsque que nous enterrions les notres début 1996 dans le petit cimetière de Morzine, nous pensions sincèrement qu'ils s'étaient suicidés ! C'est suite à l'ouverture de l'enquête et de l'instruction, qu'en tant que partie civile, nous avons pris connaissance du déroulement de l'instruction et bien entendu notamment de ses manquements, ses incohérences et contradictions que l'on a découvert au fur et à mesure du temps.... la suite vous la connaissez mais j'ai toujours fait la distinction entre la manipulation (sans aucun doute) qui a été la leur - depuis leur entrée dans cette secte jusqu'à la dernière minute de leur vie - et les circonstances de leurs disparitions qui ne permettent pas avec conviction d'adopter la thèse du suicide collectif !!!

Qu'ils soient montés tous dans ce Vercors pour " transiter" ou "réaliser l'un de leur rite ridicule" on ne le saura vraisemblalement jamais mais ils sont bien morts et ne reviendront pas ! En revanche, il est sacré pour toutes les familles des victimes de comprendre ce qui s'est réellement passé et à ce sujet la Justice de Grenoble a manqué à son institutionnel et civique devoir !!!

Merci pour m'avoir écouté ,

Avec tout mon respect,

Alain Vuarnet

 



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