Les témoins de Jéhovah ont changé ma vie

Ce sont eux qui nous ont poussés à nous entre-déchirer et à nous séparer

Interview de Vincent Bonnier, ex-époux d'un témoin de Jéhovah.

Sources :


En 1990-1991, à une époque où sa profession l'obligeait à s'absenter souvent de la maison, son épouse Véronique rencontre les Témoins de Jéhovah. D'abord secrètement puis ouvertement, elle adopte leurs croyance et leurs pratiques, et elle tente de faire partager avec son mari sa foi toute neuve, sans aucun succès. En moins de deux ans, Vincent Bonnier va voir cette femme, rieuse et enjouée qu'il aimait, devenir peu à peu quelqu'un d'autre : Malgré les promesses de ne pas affecter la vie de toute la famille, elle multiplie les pressions pour que lui et leurs deux filles, âgées de deux et cinq ans, se rendent à la Salle du Royaume. Elle a toujours souhaité impliquer ses enfants dans ses activités. Les pressions se font de plus en plus fortes pour que les enfants soient instruits à la maison, pour qu'on leur fasse des lectures, pour discuter avec elles de ce qui est interdit ou autorisé chez les témoins de Jéhovah, pour discuter de leurs principes. Puis elle refuse de fêter Noël, Pâques, et anniversaires, jugés impies ; et fuit les fêtes de familles et les amis, à ses yeux sous l'emprise de Satan.

Vincent fait d'autres découvertes qui le mettent hors de lui : endoctrinement de sa fille aînée, transferts d'argent de leur compte commun. C'en est trop ! Il menace alors d'engager le divorce. En mars 1992, sa femme disparaît avec leurs deux enfants. Le lendemain, il apprend à sa stupéfaction qu'elle avait porté plainte pour coups et blessures, qu'elle demandait la séparation de corps, qu'elle l'accusait de gestes obscènes et d'attouchement sexuels sur sa fille aînée. Comment pouvait-elle se livrer à de pareils mensonges ?

Le 3 avril, le tribunal d'Avignon confie la garde des enfants à la mère, et ordonne une enquête sociale. Encouragé par son avocat, Vincent décide de se battre. A l'ADFI, il rencontre Michel Marjollet dont l'histoire est étrangement similaire à la sienne, mais où le juge, qui n'avait pas été dupe, lui avait accordé la garde de son fils.

Au cours de l'enquête sociale, Vincent explique, documents à l'appui, pourquoi sa femme ne peut être sincère quand elle promet de ne pas endoctriner ses filles :

A l'issue de cette enquête, et après 6 mois de cauchemar, la situation tourne en faveur de Vincent. Le 25 mai 1992, le tribunal d'Avignon lui donne la garde de ses filles, et le jugement est confirmé par la cour d'appel de Nîmes. Le divorce est prononcé en 1996, madame Bonnier ayant légalement la possibilité de reprendre ses filles pendant les vacances. Mais elle n'a jamais renoncé à leur inculquer ses croyances. Déborah, la plus grande, avait accepté de dire pourquoi elle refusait dorénavant de voir sa mère. Madame Bonnier l'ayant appris, elle invoque son autorité parentale pour interdire la diffusion de son témoignage. Cette enfant de 14 ans qu'elle juge depuis des années apte à choisir une religion, elle lui dénie le droit de dire ce qu'elle en pense.

Tout ceci ressemble à un terrible gâchis. Pour Vincent Bonnier, c'est clair que ce qui est arrivé à leur famille est de la responsabilité de cette secte. Ce sont les Témoins de Jéhovah qui les ont poussés à s'entre-déchirrer et à se séparer.


 
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