Stop au cancer

(source : article AFP du 28 janvier 2000)

Deux adeptes des méthodes du guérisseur allemand Geerd Hamer, qui avait défrayé la chronique pour sa façon de traiter les cancers, ont comparu, lundi 31 janvier devant le tribunal correctionnel de Chambéry (Savoie) pour exercice illégal de la médecine et non assistance à personnes en danger.

Geerd Hamer, 64 ans, ancien médecin interdit d'exercice en Allemagne et en Autriche est lui poursuivi pour complicité et escroquerie. Andrée Sixt, 52 ans, ex-présidente de l'association locale "Stop au cancer" (ASAC) et Marie-Thérèse Gros, 70 ans, comparaissent après le dépôt depuis 1996 de plaintes contre l'association par des familles de personnes décédées qui avaient auparavant suivi les théories et les médications ordonnées par les deux femmes non diplômées.

La première plainte avait été émise en septembre 1996 par un homme dont l'épouse, atteinte d'un cancer du sein, avait abandonné tout traitement sur les conseils des deux femmes. Elle était décédée des suites de sa maladie après avoir refusé son placement à l'hôpital.

Selon l'ex-docteur Hamer, le cancer serait la conséquence d'un choc psychologique conflictuel vécu dans l'isolement. Ce conflit entraînerait l'apparition au niveau du cerveau d'un foyer, dit de Hamer, décelable au scanner.

Les entretiens avec le malade permettraient de déterminer la cause du conflit, de le résoudre, entraînant ainsi la guérison sans intervention médicale classique. Geerd Hamer avait fait la une des journaux en 1995 avec l'affaire d'une petite cancéreuse autrichienne Olivia Pihar, âgée de 8 ans, qui avait failli mourir faute d'opération appropriée, parce que ses parents suivaient ses consignes.

Le conseil départemental de l'Ordre des médecins s'est également porté partie civile.

 



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