Actualités sur les sectes en janvier 2010 &décembre 2009

Scientologie
italie
QUÉBEC - Les scientologues ont inauguré en grande pompe samedi leur lieu de culte...(*)
Scientologie
usa Décès de Robert S. Minton(*)
Scientologie
italie
Ouverture d'une nouvelle Eglise de scientologie à Bruxelles(*)
Scientologie
italie

L'Église de la scientologie «vue de l'intérieur».

Scientologie
italie
Manifestation anti-scientologie à Montréal.
Sectes
france Questions parlementaires 2009-2010. (*)
Scientologie
italie
La rue St-Joseph fermée pour les scientologues.
Témoins de Jéhovah
italie
La Cour suprême refuse d'entendre un appel concernant des Témoins de Jéhovah.
Scientologie
france Propagande antipsychiatrique sur le Blog du CCDH (alias comission des citoyens pour les droits de l'homme). (*)
Scientologie
francePas d'attente pour John Travolta.
Sectes
franceD'étranges missionnaires fondent sur Port-au-Prince.
Scientologie
franceScientologie : tous les oripeaux du totalitarisme.
Hamer
franceLe témoignage de Nathalie de Reuck, auteur d'ils on a tué ma mère dans le magazine de la santé sur France 5.
Sectes
france Quatre mois ferme requis contre le psy du château.
Divers
franceTerre du ciel Perquisition et soupçon.(*)
Divers
franceUn mini-Tarnac en Bresse ?
Scientologie
franceGeorges Fenech: «La venue en Haïti de Trvolta et de la Scientologie est indécente et gênante»
Divers
franceMISSION D’INFORMATION SUR LA PRATIQUE DU PORT DU VOILE INTÉGRAL SUR LE TERRITOIRE NATIONAL Extraits du rapport citant la MIVILUDES -
Divers
franceUne 5e personne poursuivie pour viols sur mineurs sur un bateau-école. 
Raël
franceConfessions de Raël: entretien avec l’ex-raëlien Jean-Denis Saint-Cyr.
Divers
franceGrippe H1N1: des anti-vaccins déboutés.
Divers
franceHoussine Jobeir a finalement été relaxé en appel le 21 Janvier 2010.
Scientologie
franceDans les ruines, des scientologues offrent de soigner les blessés.
Scientologie
franceL'expansion de la scientologie inquiète les pouvoirs publics.
Sectes
franceProcès Claude David (alias Gens de bernard : Communauté de la Balme près de Toulouse)
à Toulouse du 25 au 27 janvier 2010.
Aum
JUGEMENT FINAL AUM SHINRIKYO
Messager de Marie france On veut nous interdire (*)
CAPLC
onu Quand la CAPLC cause en anglais ...(*)
Divers
nigériaNigéria : des violences sectaires font au moin 20 morts
Satanisme
france"Internet est une porte d'entrée au satanisme"
Sectes Alagrange franceLa victime oubliée de la secte d’Algrange
Sectes
israelUn gourou israélien arrêté pour esclavagisme et abus sexuels
Sectes
france Revue de presse de l'UNADFI décembre 2009(*)
Scientologie
italieLa Scientologie attaque en justice une maison d'édition catholique.
Sectes
franceDes sectes nichent dans la santé et le bien-être
Sectes
franceEn cavale, le gourou d'Algrange (Moselle) interpellé et incarcéré à Malte.
Sectes
france« Améliorer le dispositif d'assistance »
Sectes
franceEn Allemagne, un centre d’accueil pour aider à sortir des sectes.
Sectes
franceQuitter une secte reste une étape éprouvante.

(*) Articles et documents qui, compte tenu de leur taille, ne sont pas ci-dessous, mais sur une page particulière ou sur le web


canadaScientologie Sources Canöe & le journal du Québec

QUÉBEC - Les scientologues ont inauguré en grande pompe samedi leur lieu de culte nouvellement redessiné dans le quartier Saint-Roch pour rencontrer tous les besoins de leur religion, un projet de six millions de dollars qui sera ouvert au public à compter de dimanche.

Fermeture d'une portion de la rue Saint-Joseph, scènes montées avec plusieurs caméras, plus d'une centaine de sièges placés à même la rue et des centaines de fidèles mobilisés malgré le froid: les scientologues n'ont pas ménagé les efforts pour faire résonner l'inauguration d'hier à travers la capitale et pour donner à leur Église l'image d'une religion en pleine expansion qu'elle s'attribue depuis des années. [Lire la suite de l'article sur le site de canöe]

usa Scientologie Source ST Petersburg Time

Décès de Robert S. Minton

Le St Petersburg Time dans son édition du 29 janvier 2010 rapporte le Décès de Robert S. Minton. Avec lui c'est l'une des personnalités les plus marquante du combat contre la Scientologie qui disparait. Homme d'affaire qui avait connu une éclatante réussite, il avait choisi de s'impliquer personnellement contre l'église de Scientologie et ses méthodes douteuses à la fin des années quatre-vingt dix pour réagir à ses premières tentatives de censures sur Internet, dirigées contres ses critiques.
Il avait ainsi personnellement aidé financièrement plusieurs ex scientologues qui étaient poursuivis par l'organisation sous les prétextes les plus spécieux. Suite au décès, dans des conditions plus que douteuses d'une jeune scientologue Lisa MC PHERSON à Clearwater, il avait décidé de porter le fer dans la Mecque de la Scientologie elle-même en y ouvrant un centre spécialisé d'information sur la secte le LISA MC PHERSON TRUST. La Scientologie entrepris alors contre lui, l'une des plus vastes campagne de propagande noire afin de le contraindre au silence et le manière de telle sorte qu'elle parvint à ses fins. [Lire l'article du ST PETERSBURG TIME]

belgique Scientologie Source Scientologie

Ouverture d'une nouvelle Eglise de scientologie à Bruxelles

Dans un communiqué de presse tonitruant, la Scientologie se vante de l'ouverture d'une nouvelle église à Bruxelles. La Scientologie est coutumière de ce genre d'effet d'annonce, d'autant plus lorsqu'elle est en difficulté. Elle est en effet en attente d'un procès particulièrement dangereux pour ce qui concerne son avenir en Belgique puisqu'elle a été renvoyé devant le tribunal pour des délits relatif à la violation de la vie privé et présentée comme une association de malfaiteurs.

france Scientologie Source Le Soleil (texte intégral) 31 janvier 2010

L'Église de la scientologie «vue de l'intérieur».

Marc Allard Le Soleil

(Québec) La mystérieuse église à 6 millions $ que les scientologues inaugurent aujourd'hui dans la rue Saint-Joseph n'est pas seulement un lieu de culte. Elle renferme aussi un bureau fantôme, une salle où on vous sonde l'esprit à l'aide d'un «électromètre», et même un sauna. Aperçu du nouveau chef-lieu de la scientologie au Québec.
Derrière la vitrine sud de la nouvelle église de scientologie, sur le boulevard Charest, se trouve un local vide. C'est le bureau réservé à Lafayette Ronald Hubbard, le fondateur de la scientologie, mort en 1986. Les scientologues croient que son esprit a quitté son corps, mais qu'il pourrait revenir dans son bureau à tout moment, et pourquoi pas à Québec.
Né en 1911, dans le Nebraska, aux États-Unis, Hubbard a gagné sa vie comme auteur de science-fiction avant de fonder l'Église de scientologie. Dans son autobiographie, l'auteur de science-fiction Lloyd Eshbach se souvient d'avoir eu une conversation avec Hubbard, à la fin des années 40, lors de laquelle ce dernier lui aurait confié ses ambitions. «J'aimerais fonder une religion, lui aurait dit L. Ron Hubbard. C'est là qu'est l'argent.»
Quelques années plus tard, en 1950, Hubbard publiait La Dianétique : la puissance de la pensée sur le corps, un des livres cultes de la scientologie qui remplira sans doute les étagères de la nouvelle église. L'ouvrage promettait qu'à force de pratiquer certaines techniques, on peut se débarrasser entre autres de la maladie, de l'anxiété, de l'agressivité et des comportements antisociaux. Quatre ans plus tard, Hubbard raffinait ses techniques et créait la première église à Los Angeles.
Comme toute église, la scientologie proposait sa propre vision de la genèse du monde, qui est toujours enseignée aux scientologues de haut niveau. Selon Ron Hubbard, il y a 75 millions d'années, un conquérant galactique nommé Xenu avait la mainmise sur 76 planètes. Comme elles étaient toutes surpeuplées, Xenu a envoyé 13,5 trillions d'êtres sur le Terre, où ils ont été largués dans des volcans un peu partout sur la planète et pulvérisés avec des bombes à hydrogène.

Des années de pratique

Leurs âmes radioactives - appelées théthans - flottent encore sur la terre et s'accrochent aux humains. Les scientologues pensent que les théthans sont la source de tous les problèmes physiques et émotionnels des humains et de tout ce qui cloche dans la société moderne. L'existence de Xenu ne leur est révélée qu'après des années de pratique - et de contribution financière à la scientologie.

Pour se hisser dans la hiérarchie de la scientologie, les membres de l'église doivent passer des centaines d'heures, sinon des milliers, dans la salle d'audition, qui se situe au deuxième étage de l'église de Québec. L'audition est une sorte de psychothérapie pratiquée à l'aide d'un «électromètre». Cet appareil est censé mesurer les changements émotionnels de celui qui le touche et ainsi indiquer à «l'auditeur» que son interlocuteur lui raconte un moment difficile de sa vie. Le but de chaque audition est d'obtenir un gain, une sorte de révélation, qui permettra aux scientologues de progresser sur le pont vers la «liberté totale».

Pression sur les membres

Souvent comparée au confessionnal, l'audition est toutefois payante. Elle commence parfois gratuitement, mais les scientologues investissent par la suite des centaines, puis des milliers, des dizaines et même des centaines de dollars pour passer d'un niveau à l'autre. Jean-Paul Dubreuil a été membre et a travaillé comme auditeur pour l'Église de scientologie jusqu'en 1990, mais il se souvient encore de la pression exercée sur les Scientologues pour qu'ils continuent à acheter les services de l'église.
«Moi, je m'arrangeais pour que les gens feelent mieux après la thérapie, décrit M. Dubreuil, et quand ils avaient fini avec moi ils rencontraient le registraire, qui, lui, se chargeait de les faire feeler mal pour qu'ils signent une autre série de séances.»

Un sauna pour se «purifier»

Pour ceux qui se lasseraient de la salle d'audition, l'église de scientologie de Québec propose aussi à ses membres un sauna. «Ça fait partie d'un programme qu'on appelle le parcours de purification, explique Karine Bélanger, porte-parole de l'église de Québec. C'est vraiment un programme très précis à base de vitamines, minéraux, niacine, exercices et sauna pour enlever les toxines du corps.»
Le programme de purification dure de deux à trois semaines et coûte environ 2000 $, indique Mme Bélanger. Ceux qui le suivent passent de deux à cinq heures par jour dans le sauna pour suer tout ce qu'ils ont accumulé de mauvais dans le corps au fil des années, comme de la drogue ou de l'alcool.
Aussi utilisé par Narconon, un centre de désintoxication étroitement lié à la scientologie qui a pignon sur rue à Trois-Rivières, le programme de purification a été sévèrement critiqué par des professionnels de la santé à travers le monde. Ceux-ci soulignaient notamment que de rester plus de deux heures par jour dans un sauna pouvait être dangereux pour la santé et n'aidait en rien les toxicomanes.
La chanteuse France D'Amour, qui est scientologue depuis plusieurs années, ne serait probablement pas d'accord avec cette conclusion, elle qui a vanté les mérites du programme de purification dans le magazine scientologue Gateway, en août 2006.
«Avant le programme de purification, ma vie était triste et après, je suis devenue plus vivante, raconte-t-elle. C'était comme si avant je dormais et qu'après, je m'étais réveillée

france Scientologie Source Anonymous Montréal

Manifestation anti-scientologie à Québec : après-match

Une vingtaine de membre d'Anonymous cnadien ont manifesté contre l'ouverture d'une nouvelle officine scientologue à Québec. Plus d'information sur le site web anonymousmontreal. A voir un reportage de TVA sur cette implantation contestée de cette secte dans le paysage québécois.

france Sectes Sources Assemblée Nationale

Question parlementaires sur le sujet des sectes.

Cette page regroupera pour l'année 2009 & 2010 les questions posées au gouvernement par des parlementaires sur le sujet des sectes.

france Scientologie Source Le Soleil 27 janvier 2010 (texte intégral)

La rue St-Joseph fermée pour les scientologues

Marc Allard
Le Soleil

(Québec) La Ville de Québec a autorisé la fermeture d'une portion de la rue Saint-Joseph, en fin de semaine, pour permettre aux controversés scientologues d'inaugurer leur nouvelle église dans Saint-Roch.

L'Église de scientologie de Québec attend environ 1000 personnes d'un peu partout en Amérique du Nord pour l'inauguration, qui n'attirera toutefois aucune des célébrités de l'organisation, comme Tom Cruise ou John Travolta. Une scène sera aménagée dans la rue, face à la nouvelle église.

La Ville a jugé que cette activité privée, réservée aux scientologues, à leurs familles et à leurs amis, justifiait de bloquer aux automobilistes cette artère principale du Nouvo Saint-Roch, entre la rue de la Chapelle et la rue du Pont, de vendredi matin à samedi soir. «On le fait pour plusieurs organismes», explique le porte-parole de la Ville, Jacques Perron. «Chaque demande est étudiée selon le cas et, oui», parfois, on l'autorise.

Début 2009, les scientologues de la capitale avaient annoncé un investissement de 4 millions $ pour la construction de leur nouvelle église au centre-ville de Québec.

En attendant la fin des travaux, les scientologues avaient déplacé leurs bureaux administratifs dans l'ancien Omer De Serres, sur la rue Caron, dans Saint-Roch. Le bâtiment affiche toujours des lettres lumineuses rouges indiquant qu'il s'agit d'un centre de «dianétique», que le fondateur de la scientologie, l'auteur de science-fiction Ron L. Hubbard, décrit comme la «science moderne de la santé mentale».

Financement manquant

D'abord prévue fin 2009, l'ouverture de l'église sur Saint-Joseph avait été reportée puisqu'il manquait 1,5 million $ pour financer les travaux, dont la facture a grimpé à 6 millions $. Des milliers de scientologues québécois et canadiens auraient permis de réunir l million $ ; il ne manquerait plus que 500 000 $ pour payer la facture, indique Karine Bélanger, porte-parole de l'Église de scientologie de Québec.

Avec l'église de la rue Saint-Joseph, les scientologues comptent faire de Québec une plaque tournante de la scientologie au pays. «L'église de Québec sera la toute première église de scientologie au Canada à être entièrement configurée pour fournir les services complets de la religion de scientologie», indique Mme Bélanger.

Elle sera la 17e au monde d'une nouvelle génération d'églises de scientologie, qui disposent de technologies multimédias destinées à présenter au public des informations sur le fondateur Ron L. Hubbard, la dianétique et «les programmes d'amélioration sociales et de rayonnement communautaire de l'Église».

Selon Karine Bélanger, il y aurait des milliers de scientologues au Québec, principalement à Québec et à Montréal, des chiffres que plusieurs experts considèrent gonflés. Reconnue comme une religion depuis 1993 au Québec, la scientologie est désignée comme une secte en France.

france Témoins de Jéhovah Source la Presse Canadienne (texte intégral) 28 janvier 2010

La Cour suprême refuse d'entendre un appel concernant des Témoins de Jéhovah

"De Shannon Montgomery (CP)

CALGARY — Le Cour suprême a refusé jeudi d'entendre la requête en appel de Lawrence Hugues, le père de Bethany, cette adolescente qui s'était battue pour ne pas recevoir de transfusion sanguine en raison de son appartenance aux Témoins de Jéhovah et qui décédée des suites de la leucémie.

Malgré cela, Lawrence Hugues affirme qu'il étudiera toutes ses options pour poursuivre son action en justice au nom de sa fille Bethany qui est morte il y a huit ans. Il a dit qu'il en a la responsabilité morale et qu'il ne peut tout simplement pas laisser tomber.

M. Hugues alléguait que le groupe religieux, le Watch Tower Society, ainsi que ses avocats et ses dirigeants étaient en conflit d'intérêts et ne pouvaient pas donner de conseils objectifs à la patiente ou à sa mère parce qu'ils étaient eux-mêmes membres des Témoins de Jéhovah.

Le père reproche ainsi au groupe religieux d'avoir persuadé sa fille que les transfusions sanguines étaient mauvaises et ne l'aideraient pas. Les Témoins de Jéhovah croient que les transfusions sanguines sont contraires à la volonté divine.

Dans sa décision rendue jeudi, la plus haute cour du pays refuse à M. Hughes le droit de tenter de renverser la décision d'une cour inférieure qui avait rejeté sa poursuite contre la société ainsi que la majorité des allégations à l'encontre de ses avocats. Comme à son habitude, la Cour suprême n'a pas fourni d'explications pour justifier sa décision.

La cas de Bethany avait fait les manchettes en 2002 après qu'elle ait reçu le diagnostic de la leucémie myéloïde, une forme agressive du cancer du sang. Cela avait alimenté le débat public au sujet de l'âge auquel un enfant devrait avoir le droit de prendre des décisions au sujet de sa santé et des traitements médicaux qu'il devra recevoir."

france Scientologie Source CCDH

Propagande antipsychiatrique du CCDH ( le rapport : "La santé mentale, l'affaire de tous")

La Scientologie se livre par l'intermédiaire de son officine bien connue le CCDH se livre à son pêché mignon la dénociation de son énnemi intîme, la psychiatrie en la personne de Mme Kovess : "une psychiatre très impliquée dans les tentatives pour dépister les « troubles mentaux » chez les jeunes enfants." SIC, auteur d'un rapport intitulé "La santé mentale, l’affaire de tous Pour une approche cohérente de la qualité de la vie". On soulignera que la la lecture qui en est faîtes par la Scientologie en la personne du président du CCDH est pour le moin lacunaire. En effet s'il est exact que madame Kovesse est créditée de la présidente du groupe d'étude « Santé mentale et déterminant du bien-être » elle n'en est pas pour autant ni l'auteur ni la coordinatrice qui sont explicitement nommées. à savoir mesdames Marine BOISSON, Clélia GODOT et Sarah SAUNERON. De toute évidence ce travail n'est pas le fruit de la réflexion solitaire d'un psychiatre mais d'un groupe pluridisciplinaire dont l'axe majeur est une approche sociologie et psychosociologique de la santé mentale et non une grille de lecture psychopathologique classique, ainsique le souligne son introduction :

"Les enjeux de la « santé mentale » ne sont plus subsumés sous la seule maladie mentale pour inclure la détresse psychologique et la santé « positive » (comme aptitude au bien-être, au rebond, à la relation, etc.). Cette redéfinition modifie assez radicalement les données du problème. Dans le cas de la France, elle incite à faire rapidement évoluer des approches de la santé mentale encore trop réactives, fragmentées ou sectorielles, strictement sanitaires ou médico-sociales. La France est dotée d’un plan « santé mentale », mais il recouvre des réalités pour une large part associées à la psychiatrie et à la maladie mentale6. L’inscription de la gestion des risques psychosociaux aux agendas gouvernemental, parlementaire et social marque une inflexion majeure dans l’émergence d’une nouvelle problématique « santé mentale et société "

Quiconque comparera le contenu du rapport avec son analyse par monsieur Frédéric Grossmann pour le CCDH ne manquera d'en relever le caractère biaisé. Faut-il s'en étonner ? Certainement pas lorsque l'on sait que le fondateur de la Scientologie L.RON HUBBARD était un malade mental qui dans son délire enseigne que les psychiatres sont les pires ennemis de l'humanité depuis l'époque où, complice de l'infâme Xenu ils précipitaient, grâce à une injection de glycol assassine, quelques milliards d'individus à destination de volcans où ils devaient êtres finalement atomisés...

franceScientologie Source La Presse Montréal texte intégral 27 janvier 2010

Pas d'attente pour John Travolta

Catherine Handfield
La Presse

"Alors que 800 avions sont sur une liste d'attente pour atterrir en Haïti, l'acteur américain John Travolta s'est posé à l'aéroport de Port-au-Prince à bord de son jet privé pour apporter des vivres aux sinistrés.

M. Travolta, qui était aux commandes de son Boeing 707, a apporté lundi soir six tonnes de denrées alimentaires et de médicaments. Il était accompagné de sa femme, l'actrice Kelly Preston, et de membres de l'Église de scientologie, dont il fait partie.

«Nous avons la capacité de faire une différence pour Haïti, a-t-il dit aux médias venus l'accueillir sur le tarmac. Je ne vois pas pourquoi je n'utiliserais pas cet avion pour aider.» L'acteur de 55 ans avait fait la même chose en 2005 après le passage de l'ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans.

Après avoir déchargé le matériel, John Travolta est retourné en Floride, emmenant avec lui quelques Américains d'origine haïtienne.

L'initiative de la star survient alors que 800 avions attendent leur tour pour se poser, selon Elizabeth Byrs, porte-parole des Nations unies, interrogée hier par l'Associated Press. L'aéroport, contrôlé par l'armée américaine, ne peut accueillir que 130 vols par jour.

Le jet privé de Travolta a-t-il bénéficié d'un passe-droit? La porte-parole des Nations unies jointe hier par La Presse n'a pas été en mesure de répondre à cette question.

Les organismes présents en Haïti ont préféré ne pas se prononcer sur la visite éclair de l'acteur. Les porte-parole de la Croix-Rouge et de Médecins sans frontières ont précisé qu'ils n'éprouvent actuellement aucun problème à livrer leur matériel en Haïti.

John Travolta ajoute son nom à la liste des stars qui ont fait des dons à Haïti, dont Céline Dion, Angelina Jolie, Madonna et Lance Armstrong."

franceScientologie & autres groupes Source Le Figaro 26 janvier 2001 (texte intégral)

D'étranges missionnaires fondent sur Port-au-Prince

REPORTAGE - Plusieurs groupes chrétiens fondamentalistes américains ont afflué en masse dans la capitale haïtienne pour «venir en aide» aux sinistrés.
Tanguy Berthemet

Sur le tarmac de l'aéroport de Port-au-Prince, Rose attend sur une chaise pliante. Cette pimpante retraitée de Floride a débarqué en Haïti il y a une semaine «pour aider» car «le Seigneur nous a dit de montrer de la compassion envers les plus pauvres». Mais tout comme ses six compagnons de voyage, dont son pasteur d'époux, envoyés par son église évangéliste de Tampa, en Floride, Rose n'a pas dépassé les environs de l'aéroport. «C'est mal organisé. On ne nous dit pas où aller. Nous avons tout de même dépensé 10.000 dollars pour louer un avion», proteste-t-elle.

Des Rose, Port-au-Prince en compte désormais des centaines. Les groupes chrétiens fondamentalistes américains ont afflué en masse en Haïti, île catholique considérée comme terre de mission. Devant une petite clinique montée à la hâte, Justin Boland, de l'ONG Act of Mercy, se présente aussi comme le directeur de la communication du Temple d'Antioch, une Église «indépendante» basée à Waco, Texas. Les quinze médecins que l'association affirme soutenir dans différentes cliniques de la capitale sont invisibles.

Act of Mercy, comme la plupart des groupes fondamentalistes chrétiens, se concentre sur les nombreux orphelinats qui manquent de tout. Les 135 pensionnaires de l'un de ces établissements, la Maison des enfants de Dieu, campent autour de leur bâtiment fissuré. Une quinzaine de missionnaires américains, pour la plupart des adolescents, campent à leurs côtés, encombrés de lourds bagages. Le directeur adjoint de la Maison, Alexis Pierre-Delet, ignore l'origine de ces «Blancs» et leur mission : «Ils ont promis de nous aider mais ils n'ont rien donné. Je crois qu'ils veulent rapatrier les enfants aux États-Unis.»

Des scientologues dans les couloirs de l'hôpital

Tim Morris, un infirmier du groupe Open Hands, s'est vu pour sa part refoulé par les Nations unies des grands centres de santé de la ville. La réputation de l'association, qui dit pouvoir soigner le sida par la nutrition, a passé les frontières. Dans les allées de l'hôpital universitaire, ce sont des fidèles de la Scientologie qui se penchent sur les malades. Une adepte appose les mains sur la tête d'un patient à la jambe brisée. «Nous libérons les énergies qui sont restées coincées lors du choc», explique la jeune femme.

La prolifération de ces médecines parallèles agace les grandes ONG. «Ces gens accaparent des ressources qui pourraient être plus utiles pour des associations plus performantes», explique un haut fonctionnaire onusien. L'armée américaine a mis un terme au ballet des petits avions «chrétiens» qui encombrent l'aéroport, déjà surchargé, de Port-au-Prince. «On ne sait pas ce que font ces groupes, ni qui ils sont. Il faut les recenser avant qu'ils ne fassent du mal», tempête Véronique Ductan, un médecin haïtien.

Dans le quartier Delmas, la Quisqueya Christian School (QCS) sert de point d'appui aux différents groupes. La très coûteuse école, qui se revendique «100% chrétienne», accueille en particulier, la Crisis Response International (CRI) qui se présente comme une «armée de la fin des temps». Mais la lourde porte de métal de l'établissement reste fermée : «Nous ne recevons pas la presse.» Sur son site Internet, CRI affirmait mardi accueillir dans ses locaux une partie du commandement américaine en Haïti.

france Scientologie Source Sud Ouest (texte intégral) Jeudi 28 janvier 2010

Scientologie : tous les oripeaux du totalitarisme.

« Lui achèteriez-vous une voiture d'occasion ? », se gaussaient les démocrates, en 1960, à propos de Richard Nixon. L'interrogation vaudrait pour Ron Hubbard, feu le diabolique fondateur de la cupide « église de scientologie ».

Jean-Charles Deniau, réalisateur d'une enquête sur la secte, ne la pose pas. Son film, construit sur le témoignage de repentis, en dit assez long sur la confiance que l'on peut porter à ce bonimenteur sans avoir à rajouter avec un croc d'ironie. Car le sujet n'est pas drôle. N'était cette volonté des adeptes de faire rendre gorge aux nouveaux disciples, la scientologie passerait pour une lubie subie par des adultes consentants. Le problème c'est que l'« église » vue par Deniau se vêt de tous les oripeaux du totalitarisme.

Avec une telle emprise sur des êtres sensés qu'elle en chloroforme la raison. Le pourquoi qui les pousse à tomber dans les mâchoires du squale reste un mystère. Les repentis qui témoignent ont laissé dans l'affaire jusqu'à leur chemise. Des dizaines, des centaines de milliers d'euros. Aucun d'entre eux ne sait comment il « a fait ça ». Comment il est tombé dans les rets d'un charlatanisme dont il avait l'impression, au début, qu'il lui faisait du bien. Mais chacun d'entre eux connaît maintenant la facture de ce mieux être passager : un morceau de vie gâché, une fortune engloutie, un être cher perdu.

« Scientologie, la vérité sur un mensonge », demain à 18 h 30 à la Gare du Midi ; samedi à 11 h 30 au cinéma Le Royal.

france Hamer, médecine nouvelle germanique , biologie totale Source le Magazine de la Santé France 5

Le témoignage de Nathalie de Reuck, auteur d'ils on a tué ma mère dans le magazine de la santé sur France 5.

Voir le témoignage de Nathalie R. à la 18 minutes 24 secondes

france Sectes Sources La Dépêche du midi (texte intégral )28 janvier 2010

 Quatre mois ferme requis contre le psy du château

J.-N. G.

"Tribunal. Quatre mois ferme requis contre le psy du château de Belberaud.

« Dans cette affaire, il y a une toile de fond. Des comportements, des pratiques, qui interrogent et méritent même une attention de la part des pouvoirs publics. Des clignotants se sont allumés. Il est difficile de faire la part entre le thérapeute salvateur et le thérapeute escroc. » Hier, avant de requérir une peine contre le psy Claude David, poursuivi pour des agressions sexuelles et des violences sur mineurs alors qu'il était à la tête d'une communauté installée au château de Belberaud entre 1998 et 2007, le procureur Patrice Michel n'a pas esquivé le débat « sur les dérives sectaires » tout en observant que « la notion de secte n'existe pas dans notre code pénal ».

Il a ensuite passé en revue chacune des accusations pour affirmer que ces faits, corroborés par des témoignages, étaient établis. Il a requis deux ans de prison dont quatre mois ferme et une amende comprise entre 10 et 20 000€. Claude David a déjà purgé quatre mois et demi en détention provisoire.

Mardi, Me Alexandre Martin, avocat d'une victime, s'était également élevé contre « un système » mis en place « non pas au profit des autres mais d'un homme et cela depuis 40 ans ». Me Martin avait aussi regretté que le volet financier de cette affaire ait été disjoint. « C'est anormal car ce système est un tout ». Durant le procès une ambiance de plomb a ainsi pesé sur les victimes dont l'une a vu sa voiture mystérieusement dégradée lundi.

Avocat de Claude David, Me Guy Debuisson a, lui, balayé d'un revers de main ces accusations. Convoquant tout à la fois les affaires Outreau, Alègre et Engelmajer, il a invité les juges à la prudence. Pour lui, c'est l'association Info sectes qui serait à l'origine d'une manipulation « pour régler des comptes, pour nuire ». Me Debuisson, qui n'a pas plaidé la relaxe, estime que Claude David a bien donné des coups mais qu'il s'agit alors « du procès de l'éducation » et que par ailleurs, « il avait la main baladeuse »

L'avocat a indiqué que Claude David souhaitait se retirer chez un fils à Reims. Si le château est bien en vente, Claude David réside pourtant aujourd'hui à Castelnaudary au siège d'une nouvelle association. À Toulouse, des membres de la communauté poursuivent leurs activités théâtrales au sein de la Comédie d'Epidaure qui s'est produite récemment à la Cité de l'espace. Le délibéré sera rendu le 22 mars."

france Divers Source La vie 28 janvier 2010

Terre du ciel Perquisition et soupçon

Que s'est-il passé à Terre du ciel ? Le 7 janvier, ce centre de développement personnel très connu, situé à Bruailles, en Bourgogne, a été perquisitionné par les gendarmes. Lire la suite

france Divers Source Vivre à Chalon 28 janvier 2010

Entre-nous : C'est vous qui le dîtes ! Humeurs : Un mini-Tarnac en Bresse ?

28 jan 2010 - DERIOT Daniel

"Voilà trois semaines déjà, les gendarmes ont déboulé en nombre, au Domaine de Chardenoux sur le territoire de la commune de Bruailles.

Ce domaine a été acquis il y a un peu plus d'une douzaine d'années par M.Alain Chevillat.Originaire de Rhône-Alpes, Alain a eu une riche carrière professionnelle,mais il est aussi à un citoyen très engagé en faveur de la protection de la nature. Plus tard,il concilie un engagement écologiste et une quête spirituelle...

Aidé par des amis mais aussi à la force du poignet, M.Chevillat a redonné vie à ce domaine en y installant le siége d'une entreprise intitulée " Terre du ciel",en organisant des séminaires et des sessions de méditations, de yoga et en publiant des revues..De nombreuses personnalités sont venues dans ce coin de bresse situé entre Louhans et Cuiseaux. Des scientifiques comme Jean Marie Pelt ou encore des politiques comme l'ancien ministre de l'environnement Corinne Lepage ou encore des personnalités comme Pierre Rabhi, agrobiologiste...Bref, des chercheurs et des passeurs...Des chercheurs qui réfléchissent sur d'autres manière de vivre dans notre société, ou primerait l'humain sur l'argent roi. Des passeurs d'idées comme Jean Marie Pelt et d'autres figures d'horizons bien différents sur le plan spirituel...

Bref, au début, un Lyonnais qui s'installe en Bresse, avec sans doute un peu d'argent, cela fait causer. Cela provoque également pas mal de jalousie. Et ce vaste domaine sur lequel se trouve une bien belle propriété classée en refuge agrée par la Ligue de Protection des oiseaux a due être la convoitise de quelques uns.Puis vous savez ce que c'est ...Autant de va et viens, cela suscite aussi bon nombre de commentaires et des rumeurs dans un village tranquille.. les locataires comme les habitués du domaine n'ont pas échappé au quant-dirat-on ! Bref, depuis trois semaines, les rumeurs s' amplifient et vont sans doute encore plus vite que les voitures s'entraînant sur le circuit voisin de Sagy ou encore sur l'A.36. Ajoutez que les gendarmes ont embarqué le matériel, des ordinateurs, des livres comptables de l'entreprise, voilà bon nombre d'ingrédients pour susciter encore bien des comentaires.

Les dirigeants de "Terre du ciel " bien que sereins dénonçent l'opération gendarmes-que et veulent récupérer les biens saisis pour continuer leurs activités. Les soutiens affluent...et en Bresse certains n'hésitent pas à comparer cette affaire avec la descente des gendarmes en Corrèze le 11 novembre 2008 à Tarnac !

Bon en Bresse on ne cherche pas (encore) d'apprentis terroristes, mais le point commun avec la communauté de Julien Coupat est une autre approche de vivre ensemble et de construire un autre monde !"

france Scientologie Source 20 minutes

Georges Fenech: «La venue en Haïti de Trvolta et de la Scientologie est indécente et gênante»
INTERVIEW - Le président de la Miviludes, évoque l'arrivée de l'acteur et de la secte sur l'ïle...

L’acteur John Travolta et la Scientologie ont débarqué mercredi devant les caméras de télévision du monde entier en Haïti. Quel est l'intérêt d’une secte à investir le champ humanitaire?
Cela apporte de la respectabilité et, en même temps, c’est une promotion médiatique extraordinaire, car les journalistes et les télévisions sont très présents. La Scientologie est gagnante sur le plan de la notoriété mais aussi financièrement.
Etre sur place leur permet de faire des appels aux dons auprès de leurs fidèles mais aussi plus largement et même parfois, pour certaines sectes, car il n’y a pas que la Scientologie en Haïti, d’obtenir des subsides des organisations internationales. Sur place, ils distribuent leur littérature et tentent de recruter, ce qui, à plus long terme, peut s’avérer payant.
C’est nouveau?
Non pas du tout. On a commencé à observer ce phénomène lors de la catastrophe de Tchernobyl en Ukraine en 1986, mais il a véritablement pris de l’ampleur lors des attentats du World Trade Center le 11 septembre 2001, en passant par le Tsunami en 2004 ou même les révoltes dans les banlieues françaises en 2005.
Qu’est-ce qu’ils proposent en termes d’aide?
Une des méthodes des scientologues, appelée «assist», consiste en des massages. C’est tout à fait bénin si l’on n’a rien et inutile et dangereux si l’on a besoin de traitement. Mais la question de l’aide qu’ils apportent ou non n’est pas le problème.
Le problème c’est que ces sectes pratiquent un humanitaire dévoyé qui consiste à faire du prosélytisme sous couvert de venir en aide à des populations qui en ont véritablement besoin.
Il y a quelque chose de vraiment indécent dans le fait de débarquer comme l’a fait John Travolta en jet privé devant les caméras du monde entier sur le lieu d’une catastrophe majeure comme ce qui vient de se produire en Haïti. C’est indécent, mais c’est gênant aussi car ils viennent s’interposer entre les secours et les blessés.
Mais il n’y a rien à faire...
Cela pose tout de même la question de la mise en place d’une coordination internationale chargée de répartir les secours au niveau de l’ONU et des instances européennes. Non seulement cela permettrait d’organiser dans l’urgence l’arrivée des premiers secours mais aussi de barrer la route de ces usurpateurs de l’humanitaire.

Propos recueillis par Armelle Le Goff

france Divers Source Assemblée Nationale

MISSION D’INFORMATION SUR LA PRATIQUE DU PORT DU VOILE INTÉGRAL SUR LE TERRITOIRE NATIONAL
- Extraits du rapport citant la MIVILUDES -

(…) La France dispose aussi de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) créée, à l’initiative du gouvernement de M. Jean-Pierre Raffarin, par le décret n° 2002-1392 le 28 novembre 2002.

Cet organisme, présidé par notre ancien collègue, M. Georges Fennec, mène une action d’observation et d’analyse du phénomène sectaire à travers ses agissements attentatoires aux droits de l’homme, aux libertés fondamentales et autres comportements répréhensibles. Il coordonne l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives sectaires et contribue à la formation et l’information de ses agents. Enfin, il mène une action pédagogique pour informer le public sur les risques voire les dangers auxquels il est exposé et facilite la mise en œuvre d’actions d’aide aux victimes de dérives sectaires.

Le Parlement n’est donc pas resté passif face aux dérives sectaires même si appréhender ce phénomène n’est pas chose facile. Le port du voile intégral est l’expression de telles dérives qu’il faut absolument combattre et les instruments de lutte contre les pratiques sectaires doivent pouvoir être utilisés à cet égard.

(…)

4. Lutter contre les dérives sectaires

Face à ces comportements sectaires précédemment décrits (268), les démocraties ne sont pas impuissantes. La France dispose ainsi d’une législation assez élaborée dans ce domaine.

Lors de son audition par la mission, Mme Monique Crinon, du Collectif des féministes pour l’égalité, a suggéré de s’inspirer de cette législation pour combattre cette forme de fondamentalisme religieux qui utilise les mêmes moyens d’oppression que les sectes (269). Il s’agirait, en effet, d’éviter de punir les victimes alors que ce sont les instigateurs qui doivent être combattus.

La France s’est dotée d’une législation spécifique avec la loi n° 2001-504 du 12 juin 2001 tendant à renforcer la prévention et la répression des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales.

L’absence de définition de la secte en droit français, qui résulte d’un choix délibéré du législateur, n’efface pas la réalité de l’existence de victimes des dérives de mouvements sectaires. Cette notion de dérives sectaires est évolutive et son approche est à la fois pragmatique et textuellement encadrée.

Dès 1995, la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale avait souligné l’inopportunité d’élaborer un régime juridique spécifique aux sectes, une telle entreprise se heurtant inévitablement à un problème de définition. En deuxième lieu, ce régime serait apparu peu compatible avec plusieurs de nos principes républicains. « En effet, il conduirait à ne pas traiter de façon identique tous les mouvements spirituels, ce qui risquerait de porter atteinte, non seulement au principe d’égalité, mais aussi à celui de la neutralité de l’État vis-à-vis des cultes. D’autre part, dans la mesure où il aurait notamment pour but d’empêcher les « dérives » sectaires, il se traduirait probablement par un encadrement plus étroit des activités des sectes auquel il serait très difficile de parvenir sans toucher aux libertés de religion, de réunion ou d’association » (270), peut-on ainsi lire dans le rapport de cette commission d’enquête.

En effet, à défaut de définir juridiquement ce qu’est une secte, la loi réprime tous les agissements qui sont attentatoires aux droits de l’homme, aux libertés fondamentales ou qui constituent une menace à l’ordre public, commis dans le cadre particulier de l’emprise mentale. La loi précitée, dite « About-Picard », a complété l’article 223-15-2 du code pénal, pour définir le délit d’abus frauduleux d’état de faiblesse en étendant le délit déjà existant à des situations de sujétion physique ou psychologique.

Ainsi, il importe peu que telles dérives soient commises par un mouvement sectaire, un nouveau mouvement religieux, une religion du Livre ou par un charlatan de la santé. Dès lors qu’un certain nombre de critères sont réunis, dont le premier est la mise sous sujétion, l’action répressive de l’État a vocation à être mise en œuvre.

Cette nouvelle infraction est caractérisée par le fait de se servir, de mauvaise foi et par l’emploi de quelque stratagème, de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse non seulement d’une personne particulièrement vulnérable en soi (minorité et hypothèses classiques de particulière vulnérabilité tenant tant à l’âge, la maladie, qu’à une infirmité, une déficience physique ou psychique, un état de grossesse) mais aussi d’une personne soumise à une situation propre à altérer sa faculté d’appréciation du réel dans le but de conduire celle-ci à un acte ou à une abstention qui lui est gravement préjudiciable. Il apparaît donc que la finalité du comportement coupable figure au nombre des éléments constitutifs du délit.

Par ailleurs, l’article 19 de la loi du 12 juin 2001 tend à limiter la publicité en faveur des mouvements sectaires : il incrimine d’une part, « le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit, des messages destinés à la jeunesse et faisant la promotion d’une personne morale, quelle qu’en soit la forme juridique ou l’objet […] » ; d’autre part, « le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit, des messages qui invitent à rejoindre une telle personne morale ».

La loi a aussi étendu la possibilité de mettre en jeu la responsabilité des personnes morales agissant comme mouvement sectaire et a élargi les cas où les associations de défense des victimes des mouvements sectaires peuvent se porter partie civile.

L’arsenal juridique pour lutter contre les dérives sectaires existe donc. La mission préconise que la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) établisse un état des lieux précis de des éventuelles dérives sectaires qui pourraient prendre place dans l’entourage des personnes portant le voile intégral et dont ce dernier pourrait être le révélateur.

Proposition n° 11

Demander à la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) de dresser un état des lieux des éventuelles dérives sectaires qui pourraient avoir lieu dans l’entourage des personnes portant le voile intégral et dont ce dernier pourrait être le révélateur.

france Divers Source AFP 26/01/2010 texte intégral

Une 5e personne poursuivie pour viols sur mineurs sur un bateau-école. 

PARIS, 25 jan 2010 (AFP) - Une cinquième personne a été mise en examen pour "viols sur mineurs de moins de quinze ans par personne ayant autorité" dans l'enquête sur des actes présumés de pédophilie commis entre 1979 et 1992 sur le bateau-école "Karrek Ven", a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Cette personne, un homme né en 1953, avait été interpellée début janvier sur commission rogatoire de la juge Mylène Huguet et mise en examen le 8 janvier pour "viols sur mineurs de moins de quinze ans par personne ayant autorité", selon cette source.
Il a été placé sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet, qui lui interdit notamment de quitter la France, a-t-on précisé de même source. Il est soupçonné d'avoir violé deux jeunes, selon cette source.
Dans cette affaire, quatre personnes, dont l'ancien capitaine du "Karrek Ven", Léonid Kameneff, ont déjà été mises en examen pour des viols et agressions sexuelles "sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité" entre août 1979 et 1992.
Une trentaine de jeunes ayant navigué sur le bateau-école ont dénoncé à la police des abus sexuels et 14 se sont constitués parties civiles, les faits dénoncés par les autres étant prescrits.
La Brigade de protection des mineurs (BPM), en charge de l'enquête, a établi qu'au total environ 400 enfants, garçons et filles, étaient passés sur le bateau.
Fondée par Léonid Kameneff, l'association "L'école en bateau" prônait "l'épanouissement intellectuel, psychologique et social de l'enfant", a expliqué une source proche du dossier, ajoutant que "le marin pédagogue aurait encouragé les adolescents à vivre nu et à avoir des relations sexuelles entre eux ou avec des adultes".
Si une majorité d'enfants ont déclaré à la justice, selon cette source, avoir "passé un séjour formidable" à bord du thonier, d'autres ont dénoncé l'aspect sectaire de l'éducation pratiquée. Ils ont notamment décrit des séances d'autocritique et d'accusation publiques, des séances de massage ou de masturbation collective.

france Raël Source Blog du Paranormal et de l'insolite (extraits)

Confessions de Raël: entretien avec l’ex-raëlien Jean-Denis Saint-Cyr.

Le 13 décembre 1973, Claude Vorilhon – le futur Raël – affirme avoir rencontré un extraterrestre descendant d’une «soucoupe volante», alors qu’il se baladait dans les montagnes du Massif central, en France. [Lire la suite sur le site du blog du paranormal]

france Divers Sources AFP 23 janvier 2001
Grippe H1N1: des anti-vaccins déboutés

Le tribunal de grande instance de Paris a débouté lundi l'association anti-vaccination Cri-Vie et le parti "Politique de vie" de Christian Cotten, personnalité contestée considérée par certains comme un militant pro-sectes, qui voulaient faire cesser la campagne de vaccination contre la grippe H1N1, selon eux "hautement toxique". Marc Vercoutère, un homéopathe président de Cri-Vie, et M. Cotten, qui était candidat aux européennes de 2009 sur la liste antisioniste de Dieudonné, avaient assigné en référé la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Ils demandaient également au tribunal d'ordonner une expertise sur "les effets réels du Tamiflu", utilisé pour traiter la pandémie. Lors de l'audience, tant le ministère public que la défense de Mme Bachelot avaient soulevé l'incompétence du tribunal. Une analyse suivie par le juge des référés Emmanuel Binoche, qui a appelé les parties à "mieux se pourvoir".

france Divers Sources Bernard Le Héritte

Houssine Jobeir a finalement été relaxé en appel le 21 Janvier 2010.

  Rappel des faits :

Secte guérisseuse et pratiques charlatanesques

Houssine Jobeir, maître de conférence à l’Université de Brest et par ailleurs psychologue clinicien, comparaissait le 11 août 2008 devant le tribunal correctionnel. Il était poursuivi pour « dénonciation calomnieuse ».

En mai 2004, il avait dénoncé l’implantation de la secte guérisseuse Invitation à la Vie Intense (IVI) au sein de l’université et alerté sur les pratiques et les dérives de la Communication Facilitée.

Délibéré le 30 octobre 2008.           

(Source : Ouest-France, Jean-Yves Manach, 12.09.2008)

Secte à l’Université : le professeur est condamné

Le professeur du département de psychologie de l’Université de Brest, Houssine Jobeir, poursuivi par deux de ses collègues pour « dénonciation calomnieuse », a été condamné à 5 000 euros d’amende dont 4 000 avec sursis. Il devra verser 1 euro symbolique au premier professeur et 2 500 euros au second.

Dans une lettre adressée au procureur de la République, Houssine Jobeir les avait désignés comme proches de la secte IVI (Invitation à la Vie Intense). (Source : Le Télégramme, 27.10.2008)

franceScientologie Source AFP (texte intégral) le 23/01/2010

Dans les ruines, des scientologues offrent de soigner les blessés.

Dans Port-au-Prince en ruines, les scientologues sont bien visibles avec leurs tee-shirts jaunes frappés du logo de la très controversée Eglise de Scientologie. Ils sont venus proposer de soigner les victimes du séisme du 12 janvier.
Tout sourire, les volontaires virevoltent de blessé en blessé sous les tentes de l'hôpital général de la capitale haïtienne.
"Nous sommes tous rompus au +procédé d'assistance par le toucher+. Cela consiste à rétablir la communication avec des parties du corps blessées ou malades", explique une Parisienne qui dit simplement s'appeler Sylvie.
Sylvie fait partie d'une équipe de 80 volontaires de l'Eglise de Scientologie. Un généreux donateur anonyme leur a prêté son avion privé pour les envoyer avec 50 médecins américains sur la zone sinistrée. Le coût de l'opération a été de 400.000 dollars, révèle Sylvie.
"Lorsque votre corps reçoit un coup, l'énergie reste bloquée. Alors nous, nous rétablissons la communication à l'intérieur du corps en touchant les gens à travers leurs vêtements", poursuit-elle.
A côté d'elle, gît Oscar Elweels, un étudiant de 22 ans. Oscar a été extrait des décombres de sa faculté par son père. Pendant 24 heures, le jeune homme est resté enterré sous les ruines, avec un pilier qui écrasait sa jambe.
Sa jambe droite a dû être amputée au-dessous du genoux et sa jambe gauche est pleine de bleus et de contusions.
Plus de la moitié de ses camarades sont morts dans l'effondrement du bâtiment, mais toute sa famille est saine et sauve. "Grâce à Dieu", dit-il.
"Il y a une heure encore il ne sentait plus sa jambe gauche, alors je lui ai expliqué notre procédé. Je l'ai touché et après un certain moment, il m'a dit: +j'ai de nouveau des sensations+" dans la jambe, explique Sylvie.
Sans le "procédé d'assistance par le toucher", les médecins "auraient dû lui amputer l'autre jambe. Maintenant, sa soeur connaît le procédé et elle peut s'en servir", insiste la scientologue.
Et Oscar, qu'en pense-t-il?
"C'est une sorte d'harmonie entre les nerfs (...). Je ne ressentais rien, et voilà que maintenant c'est revenu", dit-il. Et quand on lui demande s'il connaît la scientologie et sa réputation, Oscar répond: "Oui, c'est une organisation française". Le fondateur de la scientologie, L. Ron Hubbard, mort en 1986, était en réalité américain et le siège de l'organisation se trouve aux Etats-Unis.
En France, elle est considérée comme une secte.
Et dans l'hôpital central de Port-au-Prince la présence de volontaires comme Sylvie fait grincer des dents. A l'image de ce praticien américain qui ne souhaite pas donner son nom. "J'ignorais qu'on pouvait soigner la gangrène grâce au toucher", ironise-t-il.
Un de ses confrères dit qu'il "ne sait pas" ce que font les scientologues dans l'enceinte de l'hôpital.
Pour Sylvie, cette méfiance provient du fait qu'elle et ses compagnons portent des tee-shirts jaunes. "C'est une question de couleur", se défend-elle.
Mais est-elle sensible aux critiques lancées par les médecins? "Pas vraiment", répond-elle, tout en poussant un patient inconscient hors d'une salle d'opérations pour l'emmener dans la cour de l'hôpital baignée de soleil.

france Scientologie Source 20 minutes (texte intégral) 22/01/2010

L'expansion de la scientologie inquiète les pouvoirs publics.

CROYANCE - Condamnée en 2009, l'Eglise affiche pourtant un bilan flatteur...
«Le pont vers la liberté totale.» Dans le Celebrity Center, un rayon de soleil éclaire le tableau qui guide les scientologues vers la lumière. «Le soulagement des souffrances» doit être atteint avant «l'aptitude à communiquer», indique-t-il. Ce dernier palier, Eric Roux l'a franchi depuis longtemps. Directeur des affaires publiques de l'Eglise de scientologie de la rue Legendre (Paris, 17e), le «ministre» détaille avec assurance le bilan de son organisation. «2009 a été une année d'expansion en France. D'un point de vue financier, l'Eglise se porte très bien. Le procès a ressoudé les adeptes.»
En octobre dernier, le Celebrity Center a été condamné à 600.000 euros pour «escroquerie en bande organisée». « Ils ont fait appel. Mais c'est la première fois que la scientologie est condamnée en tant que personne morale, se réjouit Georges Fenech, le président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). C'est un grand coup de semonce pour les scientologues.» Dans les couloirs immaculés du Celebrity Center, ils n'ont pourtant pas l'air de s'en soucier. Ce mercredi après-midi, une foule de jeunes papillonnent de la cafétéria à l'académie. Sourires Ultra Bright et bien-être affiché: l'ambiance rappelle celle d'un campus américain.
Trois nouvelles Eglises en projet

La collaboratrice de Georges Fenech, Claire Barbereau, est sceptique: «Vous aviez rendez-vous là-bas? interroge-t-elle. Ils avaient sans doute rameuté du monde pour vous montrer que tout va bien!» En ce début janvier, la scientologie estime entre 40 et 45.000 le nombre de fidèles en France. La Miviludes à 2.000 environ. «Le trafic sur notre site Internet a doublé, assure pourtant Frédéric Grossman, chargé des relations publiques de l'Eglise. De plus en plus de gens s'engagent dans la voie. C'est rassurant...»
Pas pour Georges Fennech: «Cet affichage de puissance: c'est une raison de plus pour redoubler de vigilance! Tous les ans, ils annoncent de nouveaux projets...» Après Nice l'an dernier, la scientologie prophétise en effet l'ouverture de trois nouvelles Eglises à Lille, Mulhouse et Paris. Cela porterait leur nombre à quinze en France.

 france Sectes Source Le Parisien 2/02/2007

Procès Claude David (alias Gens de bernard : Communauté de la Balme près de Toulouse) à Toulouse du 25 au 27 janvier 2010.
RAPPEL Le Parisien, 2 février 2007 par Jean-Marc Ducos

Belberaud (Haute-Garonne) DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Côté face, Claude David, 66 ans, était le docteur en psychologie et psychanalyste des beaux quartiers de Toulouse. Côté pile, c'était le gourou d'une communauté d'une trentaine de personnes, l'association les Gens de Bernard, installée dans un château de brique rouge un peu à l'écart du village de Belberaud.

Un univers où il régnait en maître grâce à un redoutable système d'enfermement : des psychanalyses truquées, des humiliations, sans oublier les violences quotidiennes sur les femmes et les enfants. Ses fidèles, qui n'étaient pas séquestrés et travaillaient à l'extérieur du château, devaient lui assurer un revenu confortable et lui offrir des cadeaux.Il lui est aussi reproché d'avoir projeté des films pornographiques aux adolescents résidant sur place avec leurs parents.

Arrêté par les gendarmes, Claude David a été mis en examen pour « agressions sexuelles sur mineurs », « abus de faiblesse aggravé », « violences habituelles sur mineurs », « abus de confiance » et « violation du secret professionnel ». Il est aujourd'hui incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses.

Le praticien s'était déjà trouvé en délicatesse avec les autorités administratives et judiciaires dans le milieu des années 1980 à Nantes (Loire-Atlantique), où il avait fondé un centre de soins pour autistes en rachetant le château de Clermont, l'ancienne propriété du comédien Louis de Funès.

Le docteur David avait à l'époque fait faillite. En 2005, c'est le témoignage d'un adolescent devant le juge des affaires familiales de Toulouse qui a lancé les gendarmes sur la trace du psychanalyste. Ce garçon disait ne plus supporter voir son père dans l'ambiance du château. Et pour cause. « Les enfants redoutaient Claude David car des coups étaient portés et il y avait pire... », assure Simone Rich, l'infatigable responsable des missions antisectes de la région Midi-Pyrénées. « Les témoignages font part d'attouchements sur des garçons mineurs », confirme le procureur de Toulouse, Paul Michel. Simone Rich a pris en charge les victimes sorties de « cet enfer de la psychanalyse ouverte, où la vie de chacun était révélée aux autres dans le but de les rendre dépendants de Claude David ».

« Un stratège redoutable »

Le psy avait la main leste. Il décochait notamment gifles et coups dès que les membres de la communauté oubliaient de « nourrir ses perroquets ». Décrit par ses victimes comme « un stratège efficace et redoutable », il excellait surtout dans la manière de vivre à leurs crochets.

Chaque membre de la communauté devait payer un loyer pour occuper une chambre du manoir de Belberaud, mais aussi les diverses cotisations aux associations fondées par le psychanalyste et les séances d'analyse.

En vingt ans, l'une des victimes lui a versé 170 000 € pour des séances d'une durée de dix minutes à raison de deux ou trois fois par semaine. « On est dans la logique d'une dérive sectaire et l'aspect financier doit être approfondi », insiste le procureur. Claude David « aimait qu'on l'aime », selon Simone Rich. Il savait suggérer à ses fidèles les cadeaux indispensables à son statut : montre de prix, moto, tableaux, antiquités, sculptures, matériel télé et hi-fi de grand prix. Sa dernière lubie, les voitures Smart, qu'il revendait aussitôt au prix fort à ses fidèles, obligés de s'endetter. « Un véritable racket », résument les enquêteurs.

Au château, les partisans de Claude David crient « au complot des confrères psychanalystes » et au
« règlement de comptes ». L'avocate du détenu, sollicitée à plusieurs reprises, n'a pu être jointe, mais elle réfute le terme de secte pour qualifier cette communauté.  

france Hamer, nouvelle médecine germanique, biologie totale Source Psyvig.com

"ON A TUE MA MERE !": NATHALIE DE REUCK Les charlatans de la santé de Nathalie DE REUCK et Philippe DUTILLEUL Préface de Guy Rouquet

Jacqueline Stark est morte d’un cancer du sein qui n’a pas été soigné parce que des «thérapeutes» l’avaient convaincue qu’il n’en était rien, qu’elle n’en avait «que» les symptômes qui témoignaient de l’existence d’un «conflit» interne dont il fallait trouver l’origine. Pseudo-thérapie familiale, radiesthésie, magie noire, kinésiologie, pendule… Tout était bon, sauf la médecine traditionnelle. Le principal « soignant» opérait à distance, par téléphone, depuis le centre de la France, et se faisait régler par de petites coupures envoyées par la poste… Quand elle comprit, deux mois avant de mourir qu’elle avait été bernée, Jacqueline Stark demanda à sa fille, Nathalie de dévoiler le pot aux roses et de faire rendre gorge aux charlatans, et elle lui a confié toutes ses notes, et surtout tous les enregistrements de ses conversations avec son«gourou»… [Lire la suite]
Voir aussi l'article du Parisien Libéré publié le 13/01/2010.

 

france Aum Source Infosekte

JUGEMENT FINAL AUM SHINRIKYO   

Trad J.Richard. le 20-01-2010        

La Cour Suprême du Japon a confirmé la sentence de mort  pour Tomomitsu Niimi, 45 ans, ancien membre de la secte AUM Shinrikyo, le 19 janvier , suite à un appel visant à réduire la condamnation pour implication dans de multiples crimes commis entre 1989 et 1995.
La Cour suprême a rejeté l’appel interjeté par Niimi concernant 11 crimes ayant inclus le meurtre en 1989 d’un avocat et de sa famille. Et l’attaque au gaz mortel du système nerveux, le sarin, dans le métro de Tokyo qui a tué 12 personnes et fait hospitaliser des milliers.
La condamnation a été prononcée par le Haut Tribunal de Tokyo en 2004. La décision de mardi 19 est considérée comme l’acte final concernant un nombre total de condamnations à mort ayant atteint maintenant 10.
Le juge présidant le tribunal,Takaharu Kondo, a dit que les crimes commis par Niimi étaient « atroces et inhumains », et que les conséquences de ses actes « ne pouvaient pas être comparées à d’autres crimes ». La responsabilité criminelle de l’accusé est extrêmement lourde. Une sentence de mort est inévitable, bien qu’il ait suivi les ordres de Matsumoto en accomplissant ces actes criminels, a dit Kondo.
Niimi a été condamné aussi pour le meurtre  de Tsutsumi Sakamoto, 33 ans, avocat à Yokohama opposé aux sectes, et à celui de sa famille en 1989 ; et pour son implication dans des attaques au gaz sarin dans une zone résidentielle de la Préfecture de Nagano en 1994, qui a tué 7 personnes.
La Cour a aussi considéré Niimi coupable du meurtre de 4 personnes, y compris des membres de AUM entre 1989 et 1994. L’appel a été rejeté. Le motif  de l’Appel était, selon son avocat qu’ils pouvaient se réhabiliter. Comme de nombreux autres anciens membres de AUM, ils déclaraient avoir été victimes du « mind control » [ndt. Mise sous influence] du leader de la secte Asahara (de son vrai nom Chizuo Matsumoto).
AUM s’est renommée elle-même Aleph en janvier 2000, et en 2007 un ancien disciple et ses acolytes ont lancé un groupe appelé Hikari No Wa (Cercle de l’Arc-en-Ciel). 

france Messager de Marie Source Presse Océan 18/01/2010

"On veut nous interdire"(*)

Messager de Marie : Communauté réunie autour d'une femme qui prétend recevoir des messages de la Vierge tous les 3 èmes samledi du mois à Beaupréau dans le Maine et Loire. Réunion interdite par arrêté du maire aux motifs de non conformité du hangar pour acceuil du public.

onu Lobyng philosectaire Source le web

Quand la CAPLC cause en anglais ...

On la retrouve sur le site freedomofconscience.eu nons concoctant une missive venimeuse expédiée à l'ONU pour s'émouvoir de la reconnaissance du statut d'ONG à la Fecris.

nigéria Divers Source Afrique en Ligne (texte intégral) 18/01/2010

Nigéria : des violences sectaires font au moin 20 morts.

Afrique de l'ouest Nigéria

Sécurité Conflits - Au moins 20 personnes ont été tuées et 16 autres blessées dans les violences sectaires qui ont secoué la ville de Jos (nord du Nigeria) dimanche, a rapporté la presse locale ce lundi.
La Police, comme d'habitude lors de ces violences, n'a pas encore donné de bilan officiel des victimes, tandis que le porte-parole du gouvernement, Gregory Yenlong, a déclaré ne pouvoir confirmer aucun chiffre.
"Je ne peux donner aucun détail sur le nombre des victimes car nous attendons toujours un rapport détaillé sur ces violences", a-t-il déclaré.
Le gouvernement de l'Etat du Plateau a imposé un couvre-feu du crépuscule à l'aube à Jos, la capitale de l'Etat, tandis que la Police a annoncé l'arrestation de 35 personnes et la saisie de plusieurs armes.
"Cette mesure (le couvre-feu) est destinée à sécuriser la ville de Jos afin que des vandales ne profitent pas des troubles pour s'en prendre à d'innocents citoyens", a déclaré le gouverneur Jonah Jang.
Ces affrontements, qui font suite à des violences similaires dans cette ville en 2008, qui avaient fait des centaines de morts et de blessés, ont éclaté entre des musulmans et des Chrétients à propos d'une tentative de reconstruire une maison détruite en 2008.
Les violences ont éclaté à Nasarawa Gwon et se sont rapidement étendues à d'autres quartiers de la ville, comme Dutse Uku, Yanshanu et Rikkos.
De la fumée s'élevait des quartiers touchés où des maisons ont été incendiées, tandis que les blessés étaient transportés vers les hôpitaux. Le gouvernement et la Police ont annoncé le rétablissement de l'ordre.
Les nombreux corps jonchant les quartiers où ont eu lieu les affrontements ont par la suite été transportés à la morgue du Centre hospitalier-universitaire de Jos (JUTH).
Ces violences ont éclaté quelques semaines après que Bauchi, une autre ville du Nord, a été le théâtre de violences interreligieuses qui ont fait 39 morts et des dizaines de blessés en décembre 2009.
En 2008, des centaines de personnes avaient été tuées ou blessées dans une crise ethno-religieuse à Jos qui avait suivi des élections municipales houleuses dans cette ville.
Une commission nommée pour enquêter sur cette crise n'a pas encore rendu ses conclusions.
Le Nord à majorité musulman du Nigeria est devenu un foyer de tensions religieuses et ethniques qui ont fait des centaines de blessés ces dernières années.

franceSatanisme Source OUEST FRANCE (texte intégral) 15/01/2010

"Internet est une porte d'entrée au satanisme"
Jacky Cordonnier, du Conseil d'orientation de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.

Les jeunes sont une cible sensible chez les mouvements déviants. Explication de texte et mise en garde par un spécialiste des dérives sectaires au lycée professionnel Saint-Joseph.
Ces jeunes que vous rencontrez dans les lycées, les sentez-vous en danger ou pas ?
Mon action est ici évidemment préventive, mais il est certain que le sectarisme, le fanatisme, le religieux, le communautarisme prospèrent sur le terreau de la jeunesse. Par définition, les jeunes sont tourmentés, ils ont leurs souffrances, leurs interrogations, leurs peurs. Certains manquent aussi parfois cruellement de connaissances et de culture. Donc, c'est évident qu'ils représentent des cibles potentielles.
Vous mettez les adultes en garde contre certains amalgames, notamment avec l'apparence vestimentaire. L'habit ne fait donc pas le moine ?
Absolument. L'expression vestimentaire est une liberté fondamentale, comme la musique. La mouvance gothique, par exemple, a des signes extérieurs qui peuvent paraître bizarres, provocants ou choquants. Mais n'oublions pas qu'il y a quarante ans, la tenue des jeunes choquait tout aussi fortement.
Comment décririez-vous une attitude ou une pensée satanique ?
La mouvance satanique apparaît à travers des croyances dans certaines idéologies. On la retrouve dans des pratiques rituelles de destruction ou de comportements liés à la sexualité, dans l'invocation de certains démons. A partir de cela, chaque groupe va trouver son idéologie et sa pratique. Ce mouvement n'est pas du tout un bloc homogène.
En janvier 2006, deux jeunes Finistériens avaient profané deux cimetières et incendié une chapelle à Saint-Tugdual, près de Pontivy. La Bretagne est-elle une terre propice à la pratique du satanisme ?
La Bretagne n'est pas une terre à risque, mais c'est un terroir où s'est exercé un fort paganisme lié à des croyances ethniques et druidiques qui semblent renaître aujourd'hui. Mais d'autres territoires connaissent ce phénomène, comme la Franche-Comté.
Quels conseils donnez-vous aux parents pour déceler une conduite à risque chez un adolescent ?
D'abord le dialogue. Beaucoup de choses pourraient être évitées si le dialogue était réel à la maison. Quand un jeune ne tourne pas rond, ça se voit, ça s'entend, à moins d'être totalement aveugle ou sourd. Et puis, sans paraître un vieux réac, je crois que les parents doivent aussi rester dans leur rôle d'éducateur, et savoir dire non. C'est très bien de faire confiance à ses enfants, de leur laisser une part de liberté, mais la confiance n'exclut jamais le contrôle.
Le contrôle sur l'utilisation d'Internet, notamment ?
Internet est sûrement aujourd'hui, et de très loin, la plus grande porte d'entrée vers les mouvances sataniques.
Un jeune, seul dans son coin, derrière un ordinateur, peut tout à fait entrer dans une dérive sectaire, se retrouver en totale incapacité de réagir et ne plus se rendre compte de la spirale dans laquelle il est entraîné.
Recueilli parJérôme GAZEAU.

france Sectes Alagrange Source Le Républicain Lorrain 15/01/2010

La victime oubliée de la secte d’Algrange

Après l’arrestation du gourou Alain Schmitt, elle s’est décidée à témoigner : une jeune femme de 24 ans, originaire de Moyeuvre-Grande, a passé vingt-deux jours dans la secte Minh Vacma.
Vingt kilogrammes perdus en trois semaines. A force de privation, de marches interminables et de travaux d’intérêt général qui virent aux travaux forcés. Jennifer Ballot avait à peine 19 ans quand elle a croisé la route de la secte Minh Vacma et celle du gourou d’Algrange, Alain Schmitt, qui vient d’être arrêté la semaine passée à Malte (lire RL de mardi). «Je me demande encore aujourd’hui comment j’ai atterri là-bas. Ce que je sais, c’est qu’Alain me fait quelque part encore peur. Bon, c’est vrai qu’il a été interpellé. Mais, c’est psychologique, vous savez, la peur ! »
Blonde, peau claire, la jeune femme cherche constamment à se donner une contenance mais n’y parvient pas. Et remuer ses souvenirs de recluse malgré elle fait remonter à la surface tout ce qu’elle a tenté de refouler au fil des ans. Jusqu’à ne pas s’afficher comme victime, ni faire valoir ses droits en justice. Pire, elle n’a même jamais porté plainte. «Trop peur », répète-t-elle en boucle. Sa fragilité émotionnelle contraste avec son apparente solidité physique. « Il a profité de mes failles. Ensuite, ça a été l’enfer. Comme tous ceux qui y sont passés ! ». En décembre 2004, lorsqu’elle croise une des adeptes à la gare de Luxembourg, la Moyeuvrienne n’est pas très vaillante. Malade au long cours ­ la secte lui soustrait son traitement immédiatement ­, en rupture de ban familial, paumée. Une proie facile. «Alors que je m’étais engueulée avec ma mère, à deux jours de Noël, j’ai appelé et ils sont venus me chercher à quatre. Quatre femmes. Elles m’ont fait miroiter un soutien. Tous se sont mis à me donner des cours parce que j’ai arrêté l’école assez tôt. Alain (Schmitt) me donnait plein de conseils au début. »
Suivie par six voitures
Le revers de la médaille est cruel et la jeune femme glisse vers l’incompréhension, puis la détresse. «On ne mangeait que des légumes donc personne n’avait plus de force. Je pense que c’était une technique pour nous contrôler. Ensuite, on marchait tout le temps. De nuit surtout. On nous déposait à des kilomètres et on se débrouillait pour revenir. En plus, on ne dormait que très peu. Avec le Vacma, l’activité physique, la musculation, on était épuisé ». Alain Schmitt ? «Crâne rasé, sur son fauteuil, à demi-aveugle. Il m’a toujours dit qu’il me voyait comme une vague forme blanche. On l’appelait par son prénom ou Sensei (le maître, l’enseignant, en japonais, NDLR) ».
La maison d’Algrange est un lieu de vie aux règles strictes. «On passait la journée à faire du ménage. J’étais dans une chambre, avec chiens et chats. Un jour, je suis restée quatre heures enfermée ! Ils m’ont dit qu’ils avaient juste oublié de remettre la poignée de la porte ». Une étape du conditionnement. «Je ne savais plus très bien qui j’étais. Tellement fatiguée. Tout le monde était si maigre ».
Jennifer est désormais sous influence. De l’organisation «en cercle » qui tient lieu de «voie vers la sérénité» et se termine immanquablement par du sexe, elle ne veut rien dire de précis. Juste cette phrase du gourou : «On va te préparer pour avoir des rapports avec des hommes », lui aurait-il dit. Un jour, vient la punition de trop : «J’avais des ampoules aux mains, aux pieds et on m’a ordonné de laver les six voitures. Là, j’ai décidé de m’enfuir. J’ai fait du stop et je suis arrivée dans un café. Là, j’ai vu passer les six voitures avec tout le monde à bord. Ils me cherchaient. »
Alain MORVAN.

israel Sectes Source AFP (texte intégral) 14/01/2010& Jerusalem Post
Un gourou israélien arrêté pour esclavagisme et abus sexuels 

JERUSALEM, 14 jan 2010 (AFP) - La police israélienne a annoncé jeudi avoir arrêté le dirigeant d'une secte soupçonné d'esclavagisme et d'abus sexuels à l'encontre de dizaines de femmes et enfants.
Goel Ratzon, 59 ans, est accusé d'avoir séquestré 17 femmes et 40 enfants dans plusieurs appartements de la région de Tel Aviv, selon un porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld.
La police a découvert entre autres 10 femmes et 17 enfants enfermés dans un appartement de trois pièces dans "des conditions horribles", a précisé le porte-parole.
M. Ratzon est connu depuis des années comme le gourou d'une secte dont les adhérents, toutes des femmes, affirmaient l'aduler, avaient des relations sexuelles avec lui et accouchaient de ses enfants. Il aurait au total des dizaines de femmes et d'enfants, selon les médias israéliens.
La police soupçonne Goel Ratzon d'avoir violé et rendu ses propres filles enceintes.
L'avocat du gourou a nié toutes les accusations et assuré que les femmes n'étaient pas séquestrées contre leur gré.
La presse israélienne rapporte qu'il contrôlait tous les mouvements de ses disciples et avait publié une brochure avec des règles draconiennes et les punitions à leur intention.
Selon la police, le gourou, à la longue chevelure et à la barbe grise,
aurait demandé aux membres de sa secte de "se suicider" s'il lui "arrivait quelque chose".

italie Scientologie Source catholique.org

La Scientologie attaque en justice une maison d'édition catholique.

L a Scientologie engage des poursuites contre une maison d'édition catholique italienne  détenue par une congrégation religieuse "Les Enfants de Saint Paul" qui a publié le 2nd livre de Maria Pia GARDINI - également poursuivie - dans lequel elle donne la parole à 14 ex-membres de l'organisation (ex-adepte  - ex Sea Org - entrée en scientologie  pour "accompagner" sa fille qui tentait de se sortir de l'emprise da la drogue, laquelle est décédée depuis). Voir la dépêche en anglais sur le site de www.catholic.org

franceSectes Source Ouest France (texte intégral) 11/01/2010

Des sectes nichent dans la santé et le bien-être

Recueilli par Thierry BALLU.

Gourous et charlatans surfent sur la vague du retour à la nature, assure l'Association de défense des familles et des individus. D'autant plus dans une période de difficultés sociales. Entretien. Dominique Hubert est présidente de l'Association de défense des familles et des individus victimes de sectes de Nantes (1).

Des gens parfaitement insérés

« En 2008, 178 cas d'emprise sectaire nous ont été signalés. Ces personnes sont venues chercher des conseils, une aide psychologique, un suivi social ou juridique. Des gens, parfaitement insérés avant d'être aspirés dans un cercle sectaire, peuvent ressortir sans rien. Il faut parer au plus pressé. Nous recevons ces ex-adeptes, parfois longtemps après les faits. Il faut pouvoir dépasser la honte de ce qui est ressenti comme un viol psychologique. Des proches, parents, amis, viennent aussi.
Nous avons suivi une quarantaine de familles en 2009. Les périodes de difficultés sociales sont toujours du pain béni pour les gourous et les charlatans qui promettent gains miraculeux, réussite ou guérison. »

Sectaire ou non...

« Existe-t-il ou non une emprise sectaire ? Aujourd'hui, avec Internet, les personnes ont largement débroussaillé la question lorsqu'elles viennent soumettre leur cas. Nous sommes extrêmement vigilants. Pas question de partir dans une chasse aux sorcières. Nous avons une quinzaine de critères de dangerosité, l'un des premiers c'est la rupture avec l'environnement social ou familial. »

Éparpillement

« Le phénomène sectaire a évolué. Des multinationales sectaires américaines ou asiatiques ont toujours pignon sur rue dans les Pays de la Loire, à Nantes, Angers ou Saint-Nazaire. Des groupes se sont dissout ou ont changé de nom. De nouvelles structures, souvent plus modestes, sont apparues. Certaines sont très circonscrites, comme Neo phare avec un gourou se prenant pour le Christ. Le délire s'est achevé en drame avec la mort d'un adepte. »

Le new age s'incruste

« Les domaines de la santé, du bien-être et de la formation professionnelle sont les plus infiltrés actuellement. Des organisateurs de manifestations peuvent se faire berner d'autant plus facilement que les discours sur le retour à la nature, le soin par les plantes et le recours aux médecines dites traditionnelles sont tout à fait dans l'air du temps. Des sectes organisent des conférences dans des hôtels trois étoiles, des salles municipales. Elles sont présentes dans des foires et salons.
La philosophie du new âge s'incruste un peu partout. Il faut se méfier quand on commence à prôner l'usage des médecines parallèles de manière exclusive. Là, on risque de perdre des chances de guérison. »

Une loi contre la manipulation mentale

« Hammer, praticien allemand, l'un des gourous du new age, a été radié de l'ordre des médecins en Allemagne et condamné à trois ans de prison en France. Il a été jusqu'à affirmer qu'un cancer devait se traiter uniquement par psychothérapie. Il a fait de nombreux adeptes en France et la toile d'araignée a maintenant de nombreuses ramifications dans les Pays de la Loire. Un jeune de 19 ans ayant interrompu ses soins est mort d'un cancer qui se guérit dans 90 % des cas. Un autre est décédé dans des conditions analogues à 14 ans. Si de tels cas nous étaient maintenant signalés nous pourrions porter plainte grâce à un texte de 2002, la loi About Picard contre la manipulation mentale. »

franceSectes source (texte intégral) AFP

En cavale, le gourou d'Algrange (Moselle) interpellé et incarcéré à Malte 

METZ, 11 jan 2010 (AFP) - Le gourou en cavale d'une secte dissoute installée à Algrange (Moselle), qui avait été condamné en 2008 in absentia en France, a été arrêté la semaine dernière à Nascar (Malte) où il a été incarcéré, a-t-on appris lundi de source judiciaire à Thionville (Moselle).
Ancien leader en fuite de la secte Minh Vacma, Alain Schmitt, 49 ans, a été interpellé avec sa compagne, Laurence L., 42 ans, dans une maison où vivaient sept autres personnes, a précisé le substitut du tribunal de grande instance (TGI) de Thionville, Damien Mauchard.
La justice maltaise doit se prononcer le 21 janvier sur l'extradition de l'ancien gourou contre lequel la France avait lancé un mandat d'arrêt européen après sa condamnation à cinq ans de prison pour séquestration et violences en réunion, prononcée en octobre 2008 par le TGI de Thionville.
Sept autres adeptes de la secte avaient également été condamnés en première instance pour des violences commises entre août 2003 et juin 2005 sur des membres de Minh Vacma.
Lors du procès, deux d'entre elles avaient déclaré avoir été séquestrées pendant plusieurs jours dans des toilettes et dans le noir, où elles avaient été contraintes à boire l'eau des toilettes et à manger des croquettes de chien. En outre, quelque 21.000 euros leur avaient été extorqués.
Les plaignantes avaient également indiqué à la barre que la communauté était "organisée en cercles", chaque adepte avançant en fonction de son art du massage, dont le "niveau d'excellence supérieur" était un rapport sexuel.
La secte Minh Vacma comptait une vingtaine de membres avant sa dissolution en 2005 à la suite d'une enquête de l'antenne de Metz du Service régional de police judiciaire de Strasbourg.

france Sectes Source La Croix (texte intégral) 10/01/2010

« Améliorer le dispositif d'assistance »


Pour, Georges Fenech, président de la Miviludes, les gens qui quittent une secte ne sont pas assez aidés et il faut se demander comment prendre en compte les spécificités de ces individus, qui ont un fort passé psychologique
ENTRETIEN
Georges Fenech
Président de la Miviludes

Recueilli par Marilyne CHAUMONThttp://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gif

La Croix : Comment protéger davantage des sectes les personnes, et accentuer la prévention dans le contexte actuel?

http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gifGeorges Fenech : L’action de la Miviludes porte essentiellement sur la prévention, qui est d’abord l’observation du phénomène sectaire. Car il est essentiel déjà d’en observer les évolutions, de voir en quoi ce phénomène pose des difficultés au regard des droits fondamentaux. Comme nous sommes dans une société de liberté et de droits, nous ne pouvons qu’informer pour protéger. Après, les personnes majeures sont libres d’adhérer à des mouvements. Nous disons simplement : « Attention ! Il y a un danger. »

Nous informons sur les risques pour la santé notamment. On ne peut pas aller au-delà, dans la mesure où il n’y a pas d’interdiction d’appartenir à ces mouvements, de s’orienter vers des charlatans. Le procès de l’Église de scientologie a montré d’ailleurs qu’on ne pouvait pas interdire.
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Quels publics sont plus vulnérables, et comment agir pour les protéger en particulier

http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gifTous les publics sont des cibles potentielles, il n’y a pas de catégories socioprofessionnelles qui puissent échapper à cette tendance… Une tendance à trouver des explications, un refuge, face à des crises existentielles que traverse notre société. Ces mouvements prospèrent sur des crises, crise des grandes religions, crise économique, crise pandémique, crise climatique, et ces menaces d’apocalypse qu’on brandit sur des fonds de vérité.

Par exemple, la crise climatique existe, H1N1 existe, mais c’est là où s’engouffrent ces mouvements, en proposant des réponses sur mesure. Il y a aussi des populations plus vulnérables, et on pense tout de suite aux mineurs, exposés par l’appartenance de leurs parents à certains mouvements. Mais depuis la commission d’enquête sur les sectes et les mineurs, il y a eu une plus grande sensibilisation ; les nouveaux textes permettent d’agir plus directement.
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Les dévoiements des pratiques psychothérapeutiques à des fins sectaires prennent aujourd’hui de l’ampleur. Comment en protéger les victimes potentielles ?

http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gifC’est là notre principale préoccupation aujourd’hui. Mais il y a eu sur ce sujet une avancée notable : c’est la création du groupe d’appui technique en février 2009, qui commence à travailler concrètement. Ce groupe a pour rôle de recenser sur l’ensemble du territoire national toutes les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique. Toutes ces méthodes de soins dites alternatives, voire de substitution, font tomber sous une emprise mentale. Le gourou guérisseur, en exerçant les soins, va exercer une emprise sur tout un groupe. Mais il y a toute une population mal informée. Nous avons donc un rôle crucial, notamment via Internet, pour dire attention.http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gif

La sortie de secte est-elle suffisamment accompagnée ?

http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gifIl s’agit pour nous d’un chantier prioritaire cette année. Aujourd’hui, les gens qui quittent une secte ne sont pas assez aidés. Ils ne savent pas vraiment vers qui s’orienter. Il y a matière à améliorer le dispositif d’assistance.

J’envisage donc de demander aux préfets, qui sont aidés dans chaque préfecture par un correspondant des dérives sectaires, comment mieux répondre à des demandes de sortants de sectes qui se retrouvent totalement désocialisés, sans couverture médicale, sans travail. L’accompagnement passe à travers les aides sociales, l’hébergement d’urgence…

Mais il faut aussi se demander comment prendre en compte les spécificités de ces individus, qui ont un fort passé psychologique. Cette sortie ne peut être laissée à la seule responsabilité des associations.

france Sectes Source La Croix (texte intégral)10/01/2010

En Allemagne, un centre d’accueil pour aider à sortir des sectes.

Michel VERRIER (à Berlin)

À Essen, les personnes qui quittent des sectes bénéficient d’une aide spécifique, à la fois psychologique et matérielle

Le centre d’accueil Sekten-Info NRW d’Essen (Rhénanie du Nord-Westphalie), a ouvert ses portes il y a 25 ans. Il reçoit tous ceux qui s’interrogent ou qui veulent quitter la secte à laquelle ils appartiennent. C’est sans aucun doute la plus ancienne des trente associations actives en Allemagne aujourd’hui dans ce domaine. Ce centre compte trois conseillères, pédagogues et psychologues, une juriste, un théologien. « Nous bénéficions de l’aide publique de la région, souligne Sabine Riede, directrice de Sekten-info NRW. Même si nous avons toujours besoin de dons pour boucler notre budget. »

En 2008, l’association recensait 1327 prises de contact et 850 entretiens dans l’année. Des membres de l’Église de scientologie ou leurs proches, et ceux de groupes religieux fondamentalistes, sont les plus « demandeurs ». L’association a conseillé ainsi 50 « sortants » de l’Église de scientologie en 2008.

« Il faut d’abord les aider à ne pas avoir peur. Car l’organisation menace de les poursuivre. Nous leur expliquons que si les scientologues viennent frapper à leur porte, ils peuvent nous appeler ou faire venir la police, indique Sabine Riede. Notre aide juridique leur permet par ailleurs de se protéger contre tout chantage, tel que l’utilisation des dossiers personnels par l’Église. Nous poursuivons également celle-ci juridiquement. Nous l’avons contrainte, par exemple, à rembourser 15 000€ à une sortante. Après ils laissent les gens tranquilles. »
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 Une politique d'ensemble appuyée par le Parlement

http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gifSekten-Info NRW conduit un travail de prévention dans les écoles et peut même intervenir sur le lieu de travail, en accord avec les associations patronales, lorsque de jeunes embauchés ou stagiaires en formation sont victimes des pressions d’un supérieur engagé dans une secte. En complément de l’aide psychologique, les « sortants » ont accès au revenu d’aide sociale attribué à toute personne momentanément sans ressources. Cela peut les aider pour retrouver un emploi, un nouveau domicile.

Les associations d’accueil « indépendantes » travaillent aussi de concert avec les centres d’information des Églises catholiques et protestantes ouverts dans la plupart des diocèses.

Le réseau est complété par les centres de documentation publique des Länder spécialistes de l’observation des sectes et de la documentation des citoyens ou des écoles. Cette politique d’ensemble reçoit l’appui du Parlement, depuis le premier rapport de la commission d’enquête du Bundestag sur les sectes, en juin 1998.

france Sectes Source La Croix 10/01/2010

Quitter une secte reste une étape éprouvante.


Marie BOËTON

Libérés de l’emprise de leur gourou il y a un mois, les ex-reclus de Monflanquin tardent à reprendre une vie normale

Jean Marchand tient à garder son portable ouvert jour et nuit. Au cas où. Depuis un mois, il vit dans l’attente d’un appel de son épouse et de ses deux enfants (30 et 32 ans), tous trois exfiltrés, le 11 décembre 2009, du petit groupe qui vivait depuis 2001 sous la coupe de Thierry Tilly à Monflanquin (Lot-et-Garonne).

« Les psychologues m’ont bien fait comprendre que la reprise des relations serait difficile au début, explique-t-il. C’est normal, le choc est tellement brutal qu’il leur faut du temps à tous les trois pour reprendre le fil de leur vie. » Ces tout derniers jours, les membres de la famille ont, timidement, repris contact. Jean Marchand, par peur de briser ce lien fragile, ne veut pas en dire plus. « De toute façon, je me suis préparé à retrouver des êtres extrêmement vulnérables », soupire-t-il.

Dans le dossier des « reclus de Monflanquin », onze membres de la famille Védrines se sont coupés du monde pendant huit ans et demi. D’abord, dans leur propriété de Monflanquin. Ensuite, à Oxford (Angleterre), où Thierry Tilly les a conduits à se poser. Suspecté d’avoir manipulé et totalement ruiné cette famille bordelaise, le supposé « gourou » a été interpellé et incarcéré en octobre dernier pour, entre autres, « abus de faiblesse et extorsion de fonds ».
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S’empêcher toute critique frontale du gourou

http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gifL’exfiltration – qui consiste à intervenir directement auprès des adeptes pour les soustraire à la mainmise de leur maître à penser – est toutefois aujourd’hui rarissime. En cela aussi, l’affaire de Monflanquin est une exception. « Cette méthode nous semble inappropriée car elle risque, en usant de la violence, de renforcer l’adhésion à l’organisation », précise d’ailleurs Sonia Jougla, psychologue clinicienne spécialisée dans l’aide aux victimes de secte depuis trente-cinq ans. Ce n’est pas parce qu’on sort un adepte d’une secte, que la secte sort de lui ! ».

Il arrive toutefois à cette spécialiste de participer aux cellules mobiles dépêchées auprès des adeptes tout juste exfiltrés. « Dans ce cas, j’écoute au maximum les victimes, je joue le rôle de réceptacle, indique-t-elle. Lorsqu’elles tentent de me démontrer le génie de leur gourou, je me contente simplement de leur demander en quoi il est extraordinaire. Je recoupe leurs propos et pointe progressivement du doigt leurs contradictions. Bref, je les amène à se poser elles-mêmes des questions. »

S’empêcher toute critique frontale du gourou, c’est aussi la règle que s’impose Philippe Parquet, psychiatre et membre de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). « En général, les patients qui viennent à moi commencent à prendre leur distance vis-à-vis de leur gourou, souligne-t-il. Afin de ne pas les braquer, je me contente d’identifier avec eux les besoins qui les ont fait entrer dans l’organisation et de voir en quoi elles n’y ont pas trouvé ce qu’elles cherchaient.»
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Le soutien des proches se révèle d’une importance capitale

http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gifPour Marie-Laure, une ancienne adepte ayant quitté, en 2004 une petite organisation sectaire après y avoir passé plus de dix ans, un discours plus dur vis-à-vis de la secte serait contre-productif. « Lorsque ma famille s’en prenait aux pratiques de mon gourou, j’étais la première à le défendre, raconte-t-elle. J’avais d’ailleurs réponse à tout. On me disait que je me faisais arnaquer financièrement – il est vrai qu’on m’a quand même soustrait un million et demi de francs – et je répondais que “la vie n’avait pas de prix”… »

Philippe Parquet ne dit rien d’autre : « Le corpus doctrinal des gourous est souvent parfaitement construit et intégré par ses victimes. S’aventurer sur ce terrain-là est risqué. »

Le soutien des proches se révèle d’une importance capitale, au point que les thérapeutes les prennent souvent, eux aussi, en charge. « Nous enjoignons à la famille de surtout ne pas critiquer le gourou, cela déboucherait sur une sorte de compétition malsaine avec lui, assure Sonia Jougla. Les proches doivent se contenter de témoigner le plus d’amour possible à l’ancien adepte et lui répéter : “Sache que nous t’aimons quoi que tu fasses”. Loin d’être anodine, cette phrase se révèle souvent décisive dans la reconstruction des victimes. Car, au sein des sectes, les adeptes sont privés de tout amour inconditionnel. Par définition, les gourous conditionnent leur affection au fait qu’on se plie à leurs injonctions ! »
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«Que la manipulation subie soit reconnue comme telle»

http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gifReste que les efforts des proches ne paient pas toujours : certains anciens adeptes échouent à retrouver une vie normale. Les plus vulnérables rallient d’autres mouvements sectaires, voire développent des pathologies psychiatriques graves. La majorité, néanmoins, remonte la pente. « Qu’on ne s’y trompe pas, certains restent très fragiles, prévient toutefois Philippe Parquet. Récemment, une ancienne adepte des Témoins de Jéhovah qui venait de tomber amoureuse m’avouait qu’elle hésitait à s’engager affectivement sans avoir eu l’assentiment du groupe. Et ce, alors même qu’elle n’avait plus de contact avec ses membres depuis un bon moment… »

Quelques-uns, particulièrement déterminés, décident de porter plainte devant les tribunaux. « C’est souvent une manière de se détacher définitivement du groupe sectaire », constate Me Rodolphe Bosselut, avocat spécialisé dans le contentieux des sectes. Marie-Laure a choisi cette voie afin « d’être officiellement reconnue en tant que victime ». Elle ajoute : « C’est symboliquement important pour moi que la manipulation mentale que j’ai subie soit reconnue comme telle. »