Sukyo Mahikari

Témoignages d'ex-adeptes.

(source : BULLES, 1er trimestre 1997)


Une ancienne adepte parle

Entrée à Mahikari en 1986, à la suite d'ennuis de santé, j'y ai entraîné mon mari. Celui-ci, atteint deux ans plus tard de problèmes cardiaques reçoit l'avis très clair d'un médecin généraliste d'entrer à l'hôpital pour des examens plus approfondis : il risquait l'infarctus.

Avant de décider l'hospitalisation, je vais prendre au Dojo les directives de la " conseillère " de l'association. Elles sont simples : examens, remèdes, opérations sont autant de poisons qui font obstacle à la volonté de Dieu (du dieu SU évidement). Je la crois, j'obéis et redouble d'activités au Centre. La santé de mon mari se maintient vaille que vaille, et entre lui, mon fils (également initié) et moi nous nous transmettons mutuellement la lumière. Rien de fâcheux ne pouvait nous arriver... jusqu'au jour de mon anniversaire, en 1989. Rentrant du bureau, mon mari s'affaisse dans le salon. En attendant l'ambulance, nous sommes trois, confiants, à lui transmettre la lumière. Dès son entrée à l'hôpital, mon mari décédait " faute de soins appropriés " me dit le médecin. " Grâce de Dieu ", me dit-on au Dojo, " Il paie ainsi, par cette mort inattendue, les fautes commises dans ses vies antérieures. Cela vaudra à votre famille un nouveau bonheur ". Et je l'ai cru !

Toujours active, mais vaguement culpabilisée, je poursuivis mon engagement au Centre. Mon inquiétude grandissante devenait sans doute manifeste. En 1993, je tombe et me casse un bras; c'est la preuve d'un mauvais " sonen " (pensées les plus profondes) me dit-on. En 1994, on me suppose un cancer des os ; je n'ose le faire vérifier par un médecin. Mais je deviens de plus en plus impotente : Comment encore m'occuper des fleurs de l'autel ? Comment diriger la prière ?

Alors, sans me prévenir, on me remplace dans ma charge et on me laisse tomber comme un vieux chiffon. Je suis atterrée ! Mais pourquoi ? N'attendait-on pas les cataclysmes prémonitoires de la fin du monde ?

Faut-il ajouter les aspects financiers de ce constat douloureux ? Quand, en 1995, aidée par ma famille, j'ai quitté définitivement la secte, j'étais vidée, démolie et financièrement sans un sou. D'offrandes (pour mon mari) en dons (pour la restauration du château d'Ausembourg) en frais quotidiens de déplacements, de voyages, de cours, j'avais épuisé toute ma fortune, y compris ma retraite qu'en 1991 j'avais abandonnée à l'association, alors sans un regret !

C.J.

Autre témoignage

Dépouillé de 10.000 dollars australiens, un autre ex-adepte confesse : " Bien sûr, l'argent fait mal, mais ce qui fait beaucoup plus mal c'est le fait d'avoir été vendu par et pour quelque chose que vous croyiez être bon pour le monde ".

 

 
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