Longo Maï

Description de ce groupe


(Source : Les Sectes Etat d'urgence. Centre Roger Ikor)


" Coopérative européenne Longo Mai " (appelée aussi SCOP Européenne) : communauté alternative laïque, néo-rurale et autogestionnaire, ayant pris naissance en 1973 à Limans (Alpes de Haute-Provence). Fondateur : Roland Perrot, né en 1930, français.

Exemple typique de marginalité gauchiste (post-68) par l'alternative rurale : "lieu de vie" collectif, mise en commun de l'amour et des biens, autarcie, écologie, etc.

Dérapage "bourgeois" du mouvement dès 1976 : les pionniers révolutionnaires hostiles jusque là à l'économie de profit se muent en prospecteurs de biens fonciers et immobiliers. Vives réactions locales. Création de nombreuses coopératives gérées depuis la "Centrale de Bâle" (Suisse) où sont étudiées toutes les possibilités de financement (dons privés, subventions publiques, emprunts).

La phalanstère gauchiste est devenue une firme multinationale bénéficiant de soutiens financiers et politiques. Critiques, plaintes et procès vont pleuvoir sur le groupe, dues au fonctionnement communautaire, aux méthodes de ramassage et d'utilisation de l'argent. Sectarisme avéré : autoritarisme du chef-fondateur, attitudes fascisantes (méthodes "musclées" de surveillance, menace de mort, agressions, etc.) ; exploitation éhontée des adeptes ; organisation discriminatoire, travail dur mais gratuit, nourriture et sommeil insuffisants. Les enfants sont propriété de la collectivité (refus de l'autorité parentale) et placés en école privée interne à Longo Maï.

Légers assouplissements au régime de vie apportés en 1982.

En résumé, une entreprise communautaire sans réelle fraternité et solidarité qui devait fatalement sombrer dans le sectarisme et l'inhumanité. Le 4 mars 1985, Longo-Maï, l'association suisse coopérative Longo-Maï, et 57 de ses adhérents portent plainte pour diffamation contre le président-fondateur du CCMM, Roger Ikor, à la suite du passage les concernant dans la brochure "Sectes-Impasse".

Le 25 septembre 1985, le Tribunal de Grande Instance de Paris déclare cette plainte irrecevable et condamne Longo-Maï aux dépens. Deux jours après, elle fait appel. La Cour d'Appel de Paris, dans son arrêt du 21 mars 1989, condamne les plaignants à verser 10.000 F au CCMM, et note dans l'un des attendus : "Considérant que l'exposé qui est fait dans le texte critiqué des modes de vie établis dans la communauté de Longo Maï apparaît loyal et mesuré"



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