Le Front de Libération de Gaia

Description du groupe

(Source : Bulles n°76 - 4ème trimestre 2002)

 


"Nous ferons un bon accueil à l’invasion de nouveaux virus anti-humains"
(Geophilus, FLG)

Le Front de libération de Gaïa (Gaïa Liberation Front - FLG) impulsée depuis Toronto (Canada) et Pittsburgh, PA (Etats-Unis) est une nébuleuse d'activistes qui entendent libérer notre Mère unique (la Terre). L'essentiel des contacts s'effectue par voie postale ou E-mail mais les dirigeants sont connus. Le FLG partage le même objectif que le VHEMT mais n'exclut, lui, aucune méthode d'action, puisque l'Humanité constituerait en tant qu'espèce étrangère une menace pour l'écosystème. Ses activistes auraient donc en charge la mission de libérer la Terre (Gaïa) du genre humain.

Le FLG est, cependant, fortement divisé idéologiquement. Certains "ultras" n'excluent pas, comme l'explique leur porte-parole Géophilus, des opérations de nature terroriste visant à réduire de façon autoritaire ou violente la population humaine. Les mesures habituelles comme le renoncement volontaire à la procréation seraient non seulement insuffisantes mais dangereuses car elles véhiculeraient une conception anthropocentrique puisque L'Homme se préserverait ainsi le droit de procréer et de fixer le nombre d’humains. Ces "ultras" prônent donc une politique de stérilisation autoritaire sans exclure, cependant, l'utilisation éventuelle de certains virus anti-humains : ils citent des expériences réalisées sur des souris permettant une contamination massive et rapide des humains par le virus du Sida. Les guerres représenteraient un gain beaucoup trop limité pour être une solution efficace, car le nombre de victimes serait finalement insignifiant au regard du niveau de surpopulation, mais aussi en raison de l'importance des dommages collatéraux commis sur les non humains. La mort de 250 000 humains équivaudrait seulement à un seul jour de croissance (sic). Le FLG prône l'élimination prioritaire des occidentaux responsables de l'essentiel des dommages causés à La Terre. Il considère, pourtant, que des génocides frappant des populations du Sud ne le rendraient personnellement pas malheu-reux mais seulement moins heureux, car en ce qui concerne Gaïa, les génocides seraient déjà un bon début et donc une excellente chose. Ces "ultras" se défendent de trahir leurs idéaux en ne se suicidant pas, car le "bien" qu'ils feraient en prônant l'extinction humaine serait supérieur au "mal" qu'ils commettraient en restant vivants.

Ces groupes anti-humains sont surtout implantés aux Etats-Unis et dans le nord de l’Europe. Certains activistes tentent de créer des réseaux en France à partir de la Bel-gique Flamande et notamment par la biais de certains réseaux antispécistes mais également satano-vampyristes. Les textes qu’ils diffusent montrent qu’ils recrutent parmi des gens cultivés dotés notamment de bonnes connaissances en matière de démographie, de maladies infectieuses et parasitaires et de leur mode de propagation (pays par pays), de communication et d’informatique (Web). Ces groupes ont la capacité ex-traordinaire de pervertir des combats légitimes comme ceux en faveur de l’euthanasie (droit à mourir dans la dignité), de la contraception ou de l’avortement. Ils utilisent leurs contacts pour prôner une religion de l’anti-famille, le refus de l’immigration, une critique radicale de l’Etat-providence et un parti-pris en faveur de la pornographie.


 
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