Enfants de Dieu, Famille d'amour, La Famille, Independant
Missionaries Communities, World Services, les Italiens
etc., autant d'appellations opportunistes.
Depuis qu'ils ont été échaudés en France en
1993, il a été décidé par leurs dirigeants
(où sont-ils ?) que la France serait plutôt délaissée.
De temps en temps, on recueille un indice fugace. Une petite communauté
est signalée dans la banlieue campagnarde d'une grande ville, où
l'on descend faire du " litnessing " (racolage par la littérature).
Les tracts, offerts moyennant finances, font état d'actions lointaines
de bienfaisance, comme à Neftegorsk dans l'île de Sakhaline
après un séisme, ou en Russie centrale dans les orphelinats
de Kizel ou de Goughara, y distribuant quelque 200 tonnes de nourriture,
vêtements, médicaments fournis selon le tract par la Croix
Rouge Internationale. Si c'est vrai, celle-ci est bernée depuis
vingt ans.
Ils ne font nullement pitié vu du dehors
Bons véhicules, et même motos, mais de quoi vivent-ils au
juste ? Nul ne le sait. Un de leurs attraits, si l'on peut dire, demeure
la grande liberté sexuelle. Ils la revendiquent hautement dans la
charte par laquelle ils s'efforcent d'asseoir leur honorabilité.
Les problèmes de filiation seront inextricables, sauf tests génétiques
probants ; mais les enfants sont toujours plutôt ceux de La Famille
que ceux des parents. Une des choses qui avaient frappé les personnels
sociaux, à qui les enfants avaient été confiés
quelques jours lors des descentes de 1993, avait été que
les bambins pleuraient après La Famille et non leur maman
comme tout enfant dans la même situation, ceci d'après un
témoin direct.
Dissémination
En Angleterre, ils seraient un millier groupés en foyers dans des
lieux dont certains sont connus. Ce pays semble être devenu leur
principale arrière-cour après la Belgique et la Suisse. D'où
des incursions ou de rapides transits en France. Assurément la Slovénie
a aussi leurs assiduités. D'une manière générale
les renseignements fragmentaires que l'on a témoignent d'une poussée
vers l'Est, et ceci jusqu'en Mandchourie. Ce n'est pouffant pas leur soi-disant
" glasnost " à laquelle ils ont essayé de nous faire
croire. On a modifié le " look " pour mieux pratiquer de
vieilles recettes, telles que l'infiltration des milieux et des églises
chrétiennes reconnues (voir la revue danoise Den
Nye Dialog, n° 63 d'avril 96).
On aime bien aussi l'Asie du Sud-Est (Thaïlande, Taiwan, Indes,
Philippines) où ils sont vus mendiant et chantant. Quand on leur
demande qui ils sont, d'où ils viennent, leur réponse est
évasive, tout au plus « Nous sommes un groupe Chrétien
de jeunes missionnaires » (ibidem).
L'entraînement au pieux mensonge
La revue de Chicago Cornerstone a publié en 1995 (n°
104) la conclusion suivante : « Que signifie le changement de
nom d'Enfants de Dieu en La Famille ? Rien, sinon qu'elle est toujours
comme avant. Selon leur point de vue cela a toujours été
la faute du Système (la société) que le "Flirty-Fishing"
et que la doctrine de l'amour libre aient dû être réformés,
et aussi qu'ils aient dû vivre dissimulés. Tout apparaît
comme si plus les choses étaient changées dans La Famille,
plus elles restent les mêmes ». Selon un ex-adepte, il
existe un " sex schedule ", un planning sexuel secret, qui règle
la vie sexuelle des adeptes pour le cercle des membres et vis-à-vis
de l'extérieur (ibidem).
Quant au mensonge vis-à-vis de l'extérieur, il est strictement
de rigueur. Au cours de la quarantaine initiale (6 mois) on teste cette
capacité. Cela fait partie de l'essence et de la condition de la
foi. Les chrétiens naïfs, qui croient à leurs boniments
sont leur risée (ibidem).
Parmi les familles des adeptes, certaines réussissent à
garder le contact pourvu qu'elles ne réagissent pas. Et puis, on
attend les héritages ! Qu'on se le dise.
Et la justice française ? Le juge d'instruction a mis fin à
son remarquable et très onéreux travail depuis plus de 2
ans. Au Procureur de programmer le procès. Mais : rien, rien, rien.
Enfants
de Dieu... suite
Mais que deviennent-ils ?