Contre réforme catholique

(source : BULLES, 1er trimestre 1999)


En cette fin de millénaire, l'après  G. de Nantes ne s'improvise pas.

Sortir de leur tragique impasse, les pseudo-moines et moniales de Georges de Nantes, prêtre schismatique (quoique s'en défendant) est plus que jamais le souci, en cette fin de millénaire, de parents et amis des " Petits Frères et Petites Sours du Sacré-Cour ", groupe répertorié dans le rapport parlementaire de 1996.

Ce sont les victimes apparemment consentantes d'une imposture où dominent tendances fondamentalistes et surtout millénaro-apocalyptiques au sein d'un mouvement d'extrême-droite anti-conciliaire : la Contre-Réforme catholique, association loi 1901 dite nantiste, dont le siège est à Saint-Parres-les-Vaudes, près de Troyes.

Pressé par des familles de répondre à une légitime inquiétude, l'Évêque de Troyes s'était fait un devoir, en 1996, de tenter de régulariser canoniquement l'inquiétante situation. Trop jaloux de son autonomie financière, Georges de Nantes, à son retour, opposa à la bienveillante démarche épiscopale un " niet " catégorique, poussant l'audace d'accompagner ce refus d'une demande de révision de sa suspense " a divinis " (cf. BULLES n° 58 p. 31).

Depuis, l'abbé, exploitant outrancièrement la propension naturelle au merveilleux, " embraye ", c'est son expression, " sur les faits surnaturels ", donne à plein dans la dévotion mariale et la foi démonstratives, multipliant chapelets et pèlerinages et affirmant que " en fin de course, de toute manière, avant que ce siècle ait éteint son dernier lampion, ou bien nous serons martyrs, ou bien nous serons confesseurs de la foi chantant l'hymne de notre délivrance sur la terre comme au Ciel ".

Que donc sera " l'Après-G. de Nantes " ? Que deviendront surtout Frères et Sours, plus que d'autres odieusement trompés ? Ils risquent d'être livrés à eux-mêmes et désemparés.

C'est de leur isolement, générateur de déséquilibre, qu'il faut dès maintenant tenter de les sortir, car " l'Après-G. de Nantes " ne peut s'improviser. À défaut de pouvoir dialoguer avec le " Père " et ses adeptes réduits au silence sous la menace permanente d'une " malédiction divine ", il existe une solution : Forcer le système !



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