Actualités sur les sectes en février 2005.

RaëlPhilippe Bouvard relaxé d'une poursuite intentée par Raël pour diffamation
Scientologie39 Scientologues ont finalement pu consulter leur dossier RGs
SectesAssemblée Nationale - Question/réponse (Philippe Vuilque)
Sectes

Assemblée Nationale - Question/réponse (Philippe Vuilque)

SectesAssemblée Nationale - Question/réponse (Mme Robin-Rodrigo Chantal)
Témoins de Jéhovah (*) 3/2/2005Statistiques (URL)
EURDProfanation de la chapelle d’Ivato :L’EURD parmi les suspects…
RaëlLes gestes du prof de 41 ans ont mis l'enfant mal à l'aise
EURDConfirmation l'Eglise universelle du Royaume de Dieu interdite
RaëlIl trouvait la fillette de 11 ans "sexy et bien développée"
KabbaleMadonna tourne le dos à sa famille
RaëlL'accusé nie avoir agressé sexuellement une fillette de 10 ans
EURDL’Etat entamera des poursuites
FBUUne secte défendue par Me Jésus obtient la condamnation de M. Amen
SectesAssemblée Nationale - Question/réponse (Philippe Vuilque) Lutte et prévention
Solidarité et progrèsTract anti-Perben: confirmation de la condamnation de Cheminade en appel
Témoins de JéhovahUn refus mortel
MANDAROM (*) 11/02/2005Communiqué de presse
ReligionsLes protestants choqués par les contrôles du maire
Actualités diversesLa police déjoue une tentative de suicide collectif pour la Saint-Valentin
La Famille (ex Enfants de Dieu)Meurtre/suicide de Davidito
ReligionsLes protestants protestent contre un élu du peuple en l'accusant de violer la loi de 1905
ReligionsLa laïcité à la française doit faire face à de nouveaux enjeux
Raël (*) 16/02/2005La blague des Elohims
Raël (*) 17/02/2005Darwinisme sanitaire
Raël (*) 17/02/2005Alors Raël, y a-t-il des gays chez les Elohims? Interview première partie Article supprimé à la demande de la rédaction du magazine
Raël (*) 17/02/2005Clonaid ...interview seconde partie Article supprimé à la demande de la rédaction du magazine
SatanismeInquiétude autour de la montée du satanisme, souvent lié au néonazisme
RaëlLe Tribunal fédéral déboute un membre du mouvement raëlien
SatanismeGothisme ou satanisme: des parents souvent déconcertés
ReligionsL'Assemblée institue l'enseignement du fait religieux à l'école
SatanismeLe Vatican apprend à distinguer possession et folie
Témoins de JéhovahLes Témoins de Jehovah à la conquête de l’Albanie
Témoins de JéhovahLe suicide, nouveau fléau de la société albanaise
Témoins de JéhovahLesbienne: elle est rejetée par sa famille et les Témoins de Jéhovah
ReligionsZizanie chez les intégristes
SatanismeDes peines de 20 et 16 ans de prison requises pour les "bêtes de Satan"
ReligionsL’Eglise protestante licencie le pasteur de Versoix
SatanismeDeux membres des "bêtes de Satan" condamnés à 30 et 16 ans de prison
KabbaleMadonna prend du galon
ScientologieLa scientologie devant le Parlement jurassien
ScientologieTom Cruise fait du prosélytisme
SectesAssemblée Nationale - Question-réponse (Emile Blessig) Handicapés
SectesAssemblée Nationale - Question-réponse (Philippe Vuilque) Lutte et prévention
SectesAssemblée Nationale - Question-réponse (Philippe Vuilque) Proselytisme à l'égard des jeunes
SectesAssemblée Nationale - Question-réponse (Damien Meslot) Audiovisuel et communication
SectesAssemblée Nationale - Question-réponse (Jean-Pierre Abelin) MIVILUDES - Bilan et perspectives
SectesAssemblée Nationale - Question-réponse (Philippe Vuilque) loi n° 2001-504 du 12 juin 2001. application
Coup de gueuleRéponse du Ministre de l'intérieur
EURDL'Eglise Universelle de du Royaume de Dieu interjette appel
Témoins de JéhovahUn "human bomb"chez les Témoins de Jéhovah

(*) Articles ou documents qui, compte tenu de leur taille, ne sont pas ci-dessous, mais sur une page particulière ou sur le Web



France : Raël

Philippe Bouvard relaxé d'une poursuite intentée par Raël pour diffamation

AFP, 1er février 2005

PARIS - Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé mardi l'animateur Philippe Bouvard qui était poursuivi par le gourou de la secte des raëliens, Claude Vorhilon alias Raël, pour des propos diffusés dans Le Parisien du 15 janvier 2003 qu'il considérait comme diffamatoires.

L'article litigieux était consacré à la présentation d'une émission de télévision de M6 au cours de laquelle devait être rediffusée une interview de Raël réalisée par M. Bouvard et diffusée en 1975.

Dans l'article, l'animateur est interrogé sur cette interview et affirme qu'à l'époque Raël "avait déjà en tête de soutirer de l'argent à d'éventuels adeptes". Concernant ce premier passage, le tribunal a considéré que M. Bouvard "se contentait de spéculer sur une intention qu'il prêtait à l'intéressé et ne pouvait donc imputer à celui-ci un quelconque fait précis" constitutif d'une diffamation. M. Bouvard évoque également des "escroqueries" commises par Raël. Pour justifier ces propos, l'animateur a cité le rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale du 22 décembre 1995 qui évoquait, à propos de sectes comme le mouvement raëlien, "de nombreux cas de détournement des circuits économiques", voire "diverses formes de fraude ou d'escroquerie". L'animateur n'a fait preuve "d'aucune animosité personnelle (...) à l'encontre de la partie civile et pouvait, compte-tenu des éléments sur le mouvement raëlien (...) sur lesquels il s'appuyait, évoquer sans manquer à la prudence le parcours de M. Vorilhon comme étant marqué, notamment, par +les escroqueries+", selon le jugement rendu par la 17e chambre du tribunal.



France : Scientologie

39 Scientologues ont finalement pu consulter leur dossier RGs

CA.PRWEB, 1er février 2005

[Texte intégral]

Après 13 Ans de Procédures Contre les RG's, 39 Scientologues ont finalement pu consulter leur dossier RGs

Le 19 janvier, faisant suite à 38 autres scientologues, François P. a pu consulter, dans les locaux de la CNIL, son dossier constitué par les RGs. C’est suite à 25 décisions du Conseil d’Etat en leur faveur, en 2003 et 2004, suivi par 14 décisions du Tribunal Administratif, que les 39 scientologues ont pu obtenir l’accès à leurs fiches, après 13 ans de procédures payées par le contribuable.

Les Renseignements Généraux, en accord avec la CNIL, avaient initialement refusé l’accès, se retranchant derrière l’argument de « sécurité publique ». QUE CONTENAIENT DONC CES FICHES RELEVANT DE LA « SECURITE PUBLIQUE » ?

Marc Walter, Président de l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie d’Ile de France, a consulté son dossier des RGs dans les locaux de la CNIL. Après avoir fait un enregistrement complet de toutes les pièces de son dossier, il a pu constater ce qu’il savait de longue date, c’est-à-dire qu’aucun des documents rassemblés ne justifiait une surveillance particulière par les RGs. Plus grave, il a trouvé des documents concernant un homonyme classés par erreur dans son dossier, cette personne étant liée à une association terroriste internationale ! ! !

Pour les autres scientologues et comme on pouvait s’y attendre, l’ensemble des dossiers contenaient des informations administratives générales sans importance, pour l’essentiel des statuts d’associations déposés à la préfecture.

Certains ont découvert avec une certaine stupéfaction pourquoi les RGs et la CNIL, avaient refusé de leur communiquer leur dossier pendant 13 ans :
Hubert C. a trouvé dans son dossier une simple feuille où, en 3 lignes, les RGs rapportaient qu’il est « ouvrier boulanger » et qu’il « vend des documents de Scientologie » !
Philippe D. a pu lire dans son dossier qu’il « reçoit régulièrement du courrier provenant de l’étranger » !

« Les RGs se sont livrés à une vaste supercherie visant à tromper les français à propos des religions minoritaires en France. Ils ont contribué à l’établissement d’une ‘Liste Noire’ des groupes religieux en s’appuyant sur des dossiers vides. Sans compter que la constitution de ces dossiers vides, puis le refus de les transmettre aux scientologues, ont coûté des dizaines de milliers d’euros aux contribuables » a déclaré Marc Walter.

Ce sont ces fiches des RGs qui avaient pour l’essentiel justifié le rapport de l’Assemblée Nationale de 1995 sur les minorités religieuses. Ce rapport avait abouti à la rédaction d’une « Liste Noire » de 172 mouvements spirituels ou religieux. Les mouvements listés étaient qualifiés du terme, sans fondement juridique ni sociologique mais infamant, de « sectes ».

« A la lumière de ces éléments nous demandons l’abrogation de la Liste Noire du rapport parlementaire de 1995 » ajoute Marc Walter. La religion de Scientologie a été fondée par l’écrivain et humaniste Ron Hubbard. La première Eglise fut établie en 1954 à Los Angeles. L’Eglise compte aujourd’hui 9 millions de membres répartis dans 150 pays. La religion de Scientologie considère que l’homme est un être spirituel, qu’il est fondamentalement bon et qu’il est capable de s’améliorer spirituellement.



France : Sectes

Assemblée Nationale - Question/réponse (Philippe Vuilque)

Transmis par la MIVILUDES, Réponse du 1er février 2005

[Texte intégral]

12ème législature
Question N° : 48692 de M. Vuilque Philippe ( Socialiste - Ardennes ) QE
Ministère interrogé : intérieur
Ministère attributaire : intérieur
Question publiée au JO le : 19/10/2004 page : 8067
Réponse publiée au JO le : 01/02/2005 page : 1109

Rubrique : ésotérisme
Tête d'analyse : sectes
Analyse : organismes de formation professionnelle. infiltration. lutte et prévention
Texte de la QUESTION : M. Philippe Vuilque souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur les organismes de formation professionnelle liés à des mouvements sectaires. Tout récemment, la presse a rappelé que la société Aventis avait été pénétrée par la secte Elan Vital, au travers d'un cabinet de conseil. La personne utilisait une méthode contestable destinée à cerner la personnalité des salariés. Ce cas est révélateur des agissements de certains mouvements sectaires qui s'engouffrent dans un marché estimé à plusieurs dizaines de millions d'euros. Il lui demande en conséquence si des instructions ont été données aux services des renseignements généraux pour informer les sociétés et le Conseil national de la formation professionnelle sur les mouvements sectaires qui pratiquaient ainsi l'infiltration d'entreprises à des fins prosélytes et lucratives.
Texte de la REPONSE : L'honorable parlementaire appelle l'attention du ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur de possibles liens entre organismes de formation professionnelle et mouvements sectaires. Pour ces derniers, la formation professionnelle peut en effet offrir des possibilités de prosélytisme car elle s'adresse à un public de stagiaires captifs, donc réceptifs. Si ce risque est connu, l'identification de cas avérés est complexe. Il ne peut donc être dressé de liste d'organismes qui pourrait être communiquée au Conseil national de la formation professionnelle. Cependant, il convient de préciser que la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), les préfets et les services de la police nationale se montrent particulièrement vigilants en ce domaine.
SOC 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O



France : Sectes

Assemblée Nationale - Question/réponse (Philippe Vuilque)loi n° 2001-504 du 12 juin 2001. application. bilan

Transmis par la MIVILUDES, Réponse du 1er février 2005

[Texte intégral]

12ème législature
Question N° : 36953 de M. Vuilque Philippe ( Socialiste - Ardennes ) QE
Ministère interrogé : justice
Ministère attributaire : justice
Question publiée au JO le : 06/04/2004 page : 2827
Réponse publiée au JO le : 01/02/2005 page : 1127

Rubrique : ésotérisme
Tête d'analyse : sectes
Analyse : loi n° 2001-504 du 12 juin 2001. application. bilan
Texte de la QUESTION : M. Philippe Vuilque appelle à nouveau l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur l'application de la loi du 12 juin 2001 tendant à renforcer la prévention et la répression des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales. Dans sa question n° 30759, il lui demandait si l'article 2-17 du code de procédure pénale avait déjà été mis en oeuvre. Dans sa réponse, il lui faisait connaître que la possibilité reconnue à certaines associations d'exercer l'action civile pour des infractions commises par suite de dérives sectaires a été mise en oeuvre à plusieurs reprises et que des décisions, à ce jour non définitives, ont été prononcées. Cette réponse restant trop imprécise, il lui demande de bien vouloir fournir un bilan chiffré de la mise en application de cette procédure.
Texte de la REPONSE : Le garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable parlementaire que les dispositions de l'article 2-17 du code de procédure pénale issues de la loi du 15 juin 2000 renforçant la présomption d'innocence, modifiées par la loi du 12 juin 2001 tendant à renforcer la prévention et la répression des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales, ont été appliquées dans le cadre d'au moins huit procédures pénales. Ce bilan ne saurait être exhaustif en l'absence d'éléments de renseignements pouvant être portés à la connaissance de la chancellerie. Sur ces huit procédures pénales, quatre sont en cours, deux ont fait l'objet d'une décision définitive accueillant la constitution de partie civile de l'UNADFI, association reconnue d'utilité publique oeuvrant dans le domaine de la lutte contre les mouvements à caractère sectaire. Enfin, deux décisions dont une non définitive à ce jour, pour cause d'appel, ont rejeté la constitution de partie civile de l'association susvisée au motif que l'objet statutaire de ladite association, n'entrant pas dans le champ d'application de l'article 2-17 du code de procédure pénale, ne justifiait d'aucun préjudice personnel causé par les infractions commises.
SOC 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O



France : Sectes

Assemblée Nationale - Question/réponse (Mme Robin-Rodrigo Chantal)

Transmis par la MIVILUDES, Réponse du 1er février 2005

[Texte intégral]

12ème législature
Question N° : 56683 de Mme Robin-Rodrigo Chantal ( Socialiste - Hautes-Pyrénées ) QE
Ministère interrogé : justice
Ministère attributaire : justice
Question publiée au JO le : 01/02/2005 page : 943

Rubrique : ésotérisme
Tête d'analyse : sectes
Analyse : lutte et prévention
Texte de la QUESTION : Depuis près de deux ans, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) alertait le Gouvernement au sujet des difficultés auxquelles de nombreux médecins se heurtent afin de signaler aux autorités la situation de victimes d'abus de faiblesse et de sujétion psychologique ou physique. En effet, les personnes dépositaires, par état ou par profession, d'informations à caractère secret ne peuvent les révéler sans s'exposer à être poursuivies pour violation du secret professionnel. Dans certains cas, la loi autorise ces personnes à témoigner, notamment en cas de privations ou de sévices infligés à un mineur ou à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychologique ; ces dispositions ne semblent pas permettre de signaler les abus frauduleux de la faiblesse de personnes en situation de sujétion psychologique ou physique. Compte tenu de cette situation complexe et problématique, Mme Chantal Robin-Rodrigo demande à M. le garde des sceaux, ministre de la justice, de lui indiquer ses intentions au sujet de ce dossier.
Texte de la REPONSE :
SOC 12 Midi-Pyrénées



Madagascar : EURD

Profanation de la chapelle d’Ivato :L’EURD parmi les suspects…

La Gazette, 3 février 2005

[Texte intégral]

Après l’entrée par effraction et les actes de profanation commis à la chapelle militaire de la Base Aéronavale d’Ivato, les soupçons sont orientés vers l’Eurd (Eglise Universelle du Royaume de Dieu), « secte » récemment interdite d’activités et dont les responsables étrangers ont été expulsés. La petite église catholique d’Ivato, dénommée Notre Dame des Ailes, a vu sa porte forcée avant-hier jeudi, et semble avoir fait l’objet d’actes qui relèvent surtout de la profanation : hosties répandues par terre et foulées, eau bénite renversée, nappes de l’autel jetées au sol jusqu’à l’extérieur, et surtout des inscriptions en mauvais français sur les murs.

Interrogé hier sur la radio catholique Don Bosco, le père Michel Ralibera, aumônier des Armées, s’est exprimé ainsi : « On a l’impression d’avoir affaire à des confessions qui ne s’entendent pas et qui se nuisent. Lors du culte marquant dimanche dernier l’ouverture de la célébration des 25 ans du FFKM, à l’église catholique d’Ambatonilita, on avait dénoncé au pupitre “ceux qui brûlaient le livre des autres”. Certains n’ont peut-être pas digéré ces propos et ont procédé aux actes d’Ivato… ».

L’allusion à l’endroit de l’Eurd est claire, même si cette « secte » n’est pas nommément désignée. A Fianarantsoa en effet, des pasteurs de l’Eurd ont incendié des Bibles, provoquant une vive émotion dans la ville ainsi qu’une riposte des Eglises du FFKM qui ont porté l’affaire devant la Justice.

Condamnée par le tribunal, l’Eurd a ensuite fait l’objet d’une mesure administrative interdisant ses activités dans l’île. Pour étayer sa thèse, selon laquelle les actes d’Ivato avaient un caractère de discorde religieuse, le père Michel Ralibera avait évoqué l’inscription suivante relevée sur les murs de la chapelle :
« Secourir devant vous ». Selon le prêtre, les auteurs de l’écriture pourraient vouloir dire ceci : les adeptes de leur culte seront sauvés avant ceux de l’Eglise catholique. Le fait qu’aucun vol n’a été commis dans la chapelle d’Ivato semble confirmer la thèse des représailles émanant d’une confession rivale.

L’enquête dira si des fidèles de l’Eurd, par dépit suite à l’interdiction de leur culte, se sont vengés sur une église catholique.



Canada : Raël

Les gestes du prof de 41 ans ont mis l'enfant mal à l'aise

Cyberpresse, 3 février 2005 par Richard Hénault

[Texte intégral]

Québec - Gênée par les propos de plus en plus osés de R......, la plaignante de 14 ans dans le dossier du porte-parole raélien dit s'être sentie très mal
à l'aise lorsqu'elle a été agressée sexuellement par l'homme de 41 ans.

Le procès de l'éducateur dans un service de garde d'une école primaire de Val-Bélair a débuté hier par le témoignage de la plaignante. Au moment des
infractions alléguées, entre 1999 et 2002, elle avait entre 9 et 12 ans.

Témoignant à huis clos, l'adolescente a relaté que les attouchements de R...... ont débuté par des « tapes sur les fesses » dans la cour de l'école.
Une fois, il lui a touché un sein de son avant-bras. Il lui a ensuite demandé si elle avait « aimé ça ».
http://www.cyberpresse.ca/actualites/article/article_complet.php?path=/actualites/article/03/2,721,0,022005,907094.php
Plus de détails dans la version papier du journal Le Soleil.



Madagascar : EURD

Confirmation l'Eglise universelle du Royaume de Dieu interdite

Apic 3 février 2005

[Texte intégral]

Madagascar: Confirmation: l'"Eglise universelle du Royaume de Dieu" interdit . Accusée de troubler l'ordre public

Antananarivo, L'"Eglise universelle du Royaume de Dieu" est désormais interdite de toute activité à Madagascar, a confirmé jeudi le ministère malgache de l'Intérieur. Cette association "pratiquait le culte" dans le pays sans que son statut l'y autorise,

Le ministre de l'Intérieur, le général Soja, a publié deux arrêtés, les 11 et 28 janvier derniers. Le premier abrogeant l'arrêté de création de l'association "Eglise universelle du Royaume de Dieu", le second pour ordonner la cessation de toutes ses activités et la fermeture de tous ses locaux sur le territoire de Madagascar. Cette "Eglise" est en outre accusée de troubler l'ordre public.

Le 8 août 2004, une Bible et des objets religieux catholiques, dont un manuel de cantiques et des images saintes, avaient été brûlés en public à Fianarantsoa (centre) devant le lieu de culte de l'"Eglise universelle du Royaume de Dieu", par des membres de ce mouvement évangélique.

Quatre membres de l'association furent condamnés à six mois de prison ferme pour "atteinte à l'ordre public" par le tribunal de Fianarantsoa. Et 13 autres avaient été condamnés à six mois de prison avec sursis pour "complicité d'atteinte à l'ordre public".

Fondée en 1977 au Brésil par Emir Macedo, un ancien employé de la loterie, l'"Eglise universelle du Royaume de Dieu" revendique plus de six millions de fidèles dans le monde. Un chiffre largement gonflé par rapport à la réalité. Le ministère malgache de l'Intérieur n'a pas été en mesure de préciser le nombre de fidèles et de lieux de culte de cette secte à Madagascar.

L'"Eglise Universelle du Règne de Dieu", de "l'évêque"autoproclamé Edir Macedo, s'est surtout développé au Brésil. La secte prêche la réussite sociale et la prospérité matérielle aux habitants marginalisés des favelas, tout en pratiquant exorcismes contre les démons et cultes de guérison. Macedo a fait l'objet de plusieurs plaintes au Brésil.



Canada : Raël

Il trouvait la fillette de 11 ans "sexy et bien développée"

Cyberpresse, 4 février 2005 par Richard Hénault

[Texte intégral]

Québec - Quelques jours après le bal de finissants lors duquel R.... aurait embrassé la plaignante alors âgée de 11 ans, il a pris l'initiative de téléphoner à la mère de celle-ci et il lui a mentionné que la fillette était « belle, spéciale, sexy pour son âge et bien développée ». Toutefois, prévient-il, « beaucoup d'enfants disent des choses pour faire punir des professeurs ». Lui n'a jamais eu de problème de la sorte et il dit ne pas en vouloir.

C'est ce qu'a déclaré hier la mère de 42 ans au cours de son témoignage au procès de l'ancien éducateur en service de garde qui s'est surtout fait connaître comme porte-parole du mouvement raélien. Des accusations de contacts sexuels et d'agression sexuelle contre la fillette de 11 ans ont été portées contre Samson.

Suivant le témoignage de la mère, l'homme de 41 ans lui a fixé un rendez-vous pour lui donner des conseils en vue du passage de sa fillette du niveau primaire au niveau secondaire. Il ne s'y est toutefois jamais présenté et il n'a jamais fourni d'explication.



Etats-Unis : Kabbale

Madonna tourne le dos à sa famille

Agence News , 4 février 2005 par Véronique Juneau

[Texte intégral]

Madonna n'a pas hésité à couper les liens avec Debi Mazar, autrefois sa meilleure amie, lorsque celle-ci a exprimé ses doutes face à la Kabbale. Et la ferveur de la star pour la mystique juive est telle, qu'elle n'adresse maintenant plus la parole ni à son frère Christopher Ciccone, longtemps partenaire en affaires, ni à Martin, Anthony, Paula, Melanie, Mario et Jennifer Ciccone, ses autres frères et sœurs.

Madonna, qui a récemment changé son nom pour Esther, ne laisse désormais entrer dans son cercle d’amis, que des adeptes de la Kabbale. Initiée au mouvement depuis quelques années, l’artiste consacre désormais tout son temps à sa quête spirituelle, et n’accepte aucune critique vis-à-vis de cette philosophie juive, considérée comme une secte en France, et dont l’engouement a contribué à enrichir les coffres du Kabbalah Center de New York de plusieurs millions de dollars.



Canada : Raël

L'accusé nie avoir agressé sexuellement une fillette de 10 ans

Teva - Canoë, 5 février 2005

[Texte intégral]

C'était au tour de l'accusé R...... de présenter sa version des faits, vendredi, lors de la troisième journée du procès où il est accusé d'agression sexuelle sur une fillette. L'accusé se dit innocent et nie donc avoir agressé la plaignante, ajourd'hui âgée de 14 ans.

Rappelons que les événements seraient survenus de 1999 à 2002, alors que l'homme de 41 ans était éducateur en service de garde dans une école primaire de Val-Bélair. C'est dans la cour de cette école qu'il aurait abordé et touché la victime. La jeune fille avait alors entre 9 et 12 ans.

Lors des deux premières journées de comparution, la jeune femme a avoué être tombée en amour avec l'ex-éducateur, mais selon ses dires, elle ne se serait jamais rendue à son domicile.

Cette semaine, dans le cadre du contre-interrogatoire, le jury a aussi appris que la jeune femme avait été à l'origine du congédiement d'un autre enseignant, pour des raisons similaires.



Madagascar : EURD

L’Etat entamera des poursuites

Gazette de la grande île, 5 février 2005 par Tiana Rajaona

[Texte intégral]

L’Eglise Universelle du Royaume de Dieu (EURD), du moins celle d’Antanimena, continue de fonctionner malgré la décision de fermeture émanant du ministère de l’Intérieur. Interrogé à ce sujet, le directeur de l’Administration territoriale explique que «le fait d’avoir fait appel n’est pas du tout une mesure suspensive ».

En effet, la semaine dernière, les dirigeants de cette secte ont émis un communiqué selon lequel cette décision ministérielle serait suspensive car ils ont fait une requête auprès de la Chambre administrative. Du côté du ministère, les textes sont clairs : l’arrêté ministériel du 11 janvier 2005 a abrogé l’autorisation de création de l’association, ainsi, elle doit cesser toutes ses activités.

Dans tous les cas, la fermeture est irrévocable et il appartient désormais à la police de faire son travail, notamment l’expulsion du territoire des pasteurs étrangers et la fermeture de toutes ces églises relevant de l’EURD. Partant, tous les biens de cette secte seront mis à la vente aux enchères dont les fonds récoltés seront versés à des associations caritatives.



France : FBU

Une secte défendue par Me Jésus obtient la condamnation de M. Amen

AFP, 8 février 2005

[Texte intégral]

Une secte, la "Fraternité blanche universelle", défendue par Me Jean-François Jésus, a obtenu mardi la condamnation de Patrice Amen, directeur de la publication du mensuel Lolie, pour non-insertion d'un droit de réponse devant le tribunal correctionnel de Paris.

M. Amen a été condamné à 750 euros d'amende et à payer 500 euros de dommages-intérêts à la "Fraternité blanche universelle", répertoriée comme secte par le rapport parlementaire de 1995, selon un jugement rendu mardi par la 17e chambre du tribunal correctionnel.

La rédaction du mensuel Lolie, périodique destiné aux adolescentes, avait refusé de publier un droit de réponse de la secte, à la suite d'un article qui avait déjà fait l'objet d'un premier droit de réponse, en expliquant avoir eu le souci d'éviter le développement d'une polémique.

Selon le rapport parlementaire de 1995, la "Fraternité blanche universelle" fait partie des mouvement syncrétiques, c'est-à-dire présentant une synthèse entre différentes religions.



France : Sectes

Assemblée Nationale - Question/réponse (Philippe Vuilque)

Transmis par la MIVILUDES, Réponse du 1er février 2005

[Texte intégral]

12ème législature
Question N° : 38206 de M. Vuilque Philippe ( Socialiste - Ardennes ) QE
Ministère interrogé : santé
Ministère attributaire : solidarités, santé et famille
Question publiée au JO le : 27/04/2004 page : 3137
Réponse publiée au JO le : 08/02/2005 page : 1464
Date de changement d'attribution : 29/11/2004
Rubrique : ésotérisme
Tête d'analyse : sectes
Analyse : lutte et prévention
Texte de la QUESTION : M. Philippe Vuilque appelle l'attention de M. le ministre de la santé et de la protection sociale sur le cas de la communauté Tabitha's Place. Ce mouvement, déjà décrit comme sectaire dans le rapport parlementaire de 1995, a fait l'objet de contrôles récents de la part des services de l'éducation nationale. Toutefois, selon le rapport de la MIVILUDES pour 2003, il s'avère qu'aucun contrôle sanitaire n'a jamais été effectué. Il lui demande pourquoi et s'il compte pallier cette lacune.
Texte de la REPONSE : L'honorable parlementaire a appelé l'attention du ministre des solidarités, de la santé et de la famille sur l'absence de contrôle sanitaire de la communauté Tabitha's Place. La communauté Tabitha's Place est rassemblée dans un lieu privé où résident des familles. Les services du ministère des solidarités, de la santé et de la famille n'ont de ce fait aucune compétence pour y intervenir, sauf à la demande expresse du procureur de la République. Sur réquisition du procureur de la République, la direction départementale des affaires sanitaires et sociales des Pyrénées-Atlantiques a participé le 9 avril 1997 à une visite de cette communauté, conjointement organisée avec les services du conseil général et ceux du ministère de l'éducation nationale. Des psychologues en charge des questions de protection de l'enfance les accompagnaient. Préalablement à celle-ci, les médecins de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales des Pyrénées-Atlantiques, en liaison avec ceux des administrations précitées, avaient examiné l'ensemble des mineurs de cette communauté. Il n'avait pas été constaté de maltraitance physique. Les enfants étaient apparus en bonne santé, mais n'ayant pas été vaccinés. Enfin, les enfants disposaient de peu d'espace de liberté, compte tenu d'un contrôle permanent des adultes à leur égard. Cette réquisition remontant à 1997, la direction générale de l'action sociale vient d'interroger la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Celle-ci a indiqué qu'aucune opération de contrôle des services sanitaires et sociaux, en particulier à l'égard des enfants de cette communauté, n'a été opérée depuis 1997. La direction générale de l'action sociale a par ailleurs interrogé la direction des affaires criminelles et des grâces. Début décembre 2004, cette direction a indiqué que de nouveaux éléments relatifs à cette communauté lui étaient parvenus, éléments propres à entraîner une nouvelle enquête du procureur de la République. Lorsque celle-ci sera ouverte, la direction départementale des affaires sanitaires et sociales des Pyrénées-Atlantiques pourra y collaborer si le procureur de la République le juge opportun.
SOC 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O




France : Solidarité et Progrès

Tract anti-Perben: confirmation de la condamnation de Cheminade en appel

AFP, 9 février 2005

[Texte intégral]

LYON - La cour d'appel de Lyon a confirmé mercredi la condamnation à 15.000 euros d'amende de Jacques Cheminade, président du Mouvement Solidarité et Progrès, poursuivi pour diffamation après un tract contre le ministre de la Justice Dominique Perben.

La cour a suivi les réquisitions de l'avocat général prononcées lors de l'audience, le 19 janvier.

En première instance, M. Cheminade, responsable ce petit parti politique, avait été condamné à 15.000 euros d'amende pour diffamation. Eric Sauzé, responsable du parti à Lyon, organisateur de la distribution du tract dans la ville, et à ce titre poursuivi pour complicité, avait été condamné à 10.000 euros d'amende. Cette peine a également été confirmée en appel.

Intitulé "Vous avez dit +collaboration+?", le tract mis en cause présente en parallèle les photos d'une poignée de main entre le ministre de la Justice et son homologue américain d'alors, John Ashcroft, et celle échangée entre Adolf Hitler et Philippe Pétain à Montoire, et dénonce la loi Perben II comme une réponse aux exigences du FBI.

Dans ses attendus, la cour a notamment considéré que "l'assimilation de la politique" menée par Pétain à celle conduite par Dominique Perben, "tendait à présenter" le garde des Sceaux comme "un traître à sa patrie", un "partisan d'un système fasciste", et portait de ce fait "atteinte à son honneur".

La cour a rejeté les arguments des prévenus qui plaidaient la liberté d'expression dans le cadre d'un débat politique. Les magistrats ont considéré que le tract, distribué peu avant les cantonales de mars 2004, tendait "à déconsidérer gravement" Dominique Perben, alors candidat dans le VIe canton de Lyon, "sur ses qualités personnelles et ses capacités à exercer des fonctions électives, surtout à Lyon, +capitale de la résistance+".

Jacques Cheminade a exprimé son intention de se pourvoir en cassation.



Belgique : Témoins de Jéhovah

Un refus mortel

Dhnet, 10 février 2005

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Guy, 35 ans et Témoin de Jéhovah, est mort à l'hôpital. Ses parents veulent comprendre ce qui s'est vraiment passé

BRUXELLES Guillaume et Thérèse sont séparés depuis plus de 20 ans. Cela ne les empêche pas aujourd'hui de se battre ensemble pour obtenir la vérité sur la mort de leur fils. Guy avait 35 ans quand son coeur a cessé de battre à l'hôpital le 22 janvier 2001.

«J'ai reçu un coup de fil pour m'annoncer la mort de mon fils. C'était un Témoin de Jéhovah», explique Guillaume qui tombait des nues. «On ne nous a jamais avertis que notre fils avait été hospitalisé», renchérit Thérèse qui indique que son fils était handicapé à 80%. «Physiquement, ça allait encore mais, mentalement, il avait l'âge mental d'un adolescent de 14-15 ans», expliquent les parents.

Guy avait été hospitalisé pour des ulcères à l'estomac. Des ulcères qui ont tourné à l'hémorragie digestive. Dès son entrée à l'hôpital, il a manifesté son désir de ne pas recevoir de transfusion sanguine. Témoin de Jéhovah depuis une dizaine d'années, il appliquait ses convictions à la lettre. Les médecins ont acté son désir et Guy aurait même signé une décharge. «Mais ça, on ne l'a jamais vue», raconte Thérèse. Vu la gravité de son état, les médecins ont dû opérer pour découvrir l'origine des hémorragies et tenter de les stopper mais sans succès. Guy est tombé dans le coma et n'en est jamais sorti.

Très rapidement, Guillaume porte plainte pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. Il estime que les médecins ont commis une erreur on ne prévenant pas la famille de Guy. «Si on avait été prévenus, on aurait pu expliquer qu'il n'était pas apte à prendre une telle décision», indique Thérèse. Auquel cas, Guy aurait pu recevoir la transfusion qui lui aurait sauvé la vie.

Car le médecin légiste Bonbled est formel dans son rapport d'expertise: «Le choix thérapeutique adéquat aurait compris une mesure de transfusion de sang, d'une part, et le tarissement de la source de saignement, d'autre part. Seul le deuxième volet du traitement a pu être mis en oeuvre. Il ne fait aucun doute que la position du patient préjudiciait sérieusement les chances d'une issue favorable à l'évolution de son état de santé». En clair, le médecin est formel: refuser la transfusion était suicidaire.

«Pour moi, c'est clairement un suicide. Si j'ai déposé plainte, c'est parce que les médecins n'ont pas fait leur boulot et que des étrangers ont pu assister à la mort de notre fils», indique Guillaume dont l'indignation et la colère sont aisément compréhensibles.

Le dossier judiciaire a suivi son cours. Deux médecins ont même été inculpés ainsi que deux membres du personnel infirmier. Mais fin du mois de janvier, la chambre du conseil a décidé qu'il n'y avait pas lieu de poursuivre. Guillaume et Thérèse ont fait appel et ont déposé une autre plainte mais contre les Témoins de Jéhovah cette fois.

«Il faut que les gens sachent. On ne veut pas un franc. Ce qu'on veut, c'est que d'autres parents ne vivent pas la même chose que nous», concluent Thérèse et Guillaume.



France : Religions

Les protestants choqués par les contrôles du maire

Le Parisien, 9 février 2005 par Carole Sterlé

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Montreuil - La liberté de culte serait-elle menacée, notamment à Montreuil, où Jean-Pierre Brard s'invite durant l'office pour veiller au respect des normes de sécurité ? C'est en tout cas ce que Jean-Arnold de Clermont, pasteur président de la Fédération protestante de France, a répété au préfet de Seine-Saint-Denis, qui l'a reçu hier. Il était accompagné du pasteur Mas, de Montreuil. C'est là, dimanche dernier, que le député-maire de Montreuil s'est présenté, en plein culte, pour vérifier la conformité des règles de sécurité.

« C'est une violation grave et exceptionnelle de la loi de 1905, article 32*, qui interdit à quiconque d'interrompre le culte ou d'intervenir pendant le service religieux », martèle le pasteur de Clermont, responsable de la communication de la Fédération protestante de France. Il a même présidé une conférence de presse jeudi à Paris pour dénoncer ces visites. Avec le pragmatisme qui le caractérise, Brard le laïc se défend de toutes ces accusations. « Je suis allé visiter six lieux de culte, dont deux devaient être fermés sur décision de la commission de sécurité », rapporte le maire.

« Un procès en sorcellerie » Ceux du 34, rue Molière et du 22, rue de Romainville avaient apparemment suivi les préconisations de fermeture, puisque personne n'était là. Sur les quatre autres lieux, trois ont fermé après la visite de l'élu, premier magistrat de la commune (41, boulevard Paul-Vaillant-Courturier, rue de l'Ermitage et 17, avenue Faidherbe), faute d'autorisation de la commission de sécurité. Quant au quatrième, avenue Allende, le Rocher, les documents relatifs aux normes de sécurité devraient être transmis à la mairie prochainement. La commission de sécurité, dont le diagnostic est obligatoire pour tout établissement recevant plus de vingt personnes, était déjà passée. « Je ne m'occupe pas des cultes ni des âmes, se défend Jean-Pierre Brard. Ce qui m'importe, c'est la sécurité des personnes, ma responsabilité personnelle est engagée au plan pénal. » Passer en dehors du culte n'aurait pour lui pas de sens. « Lorsque je contrôle des débits de boissons, je le fais au moment où ils peuvent être en infraction, pas lorsqu'ils sont fermés », illustre Brard.

Il accuse le pasteur Clermont d'instruire un « procès en sorcellerie » pour réviser la loi de 1905. Le pasteur a demandé au préfet de jouer les intermédiaires pour que le maire de Montreuil rencontre la communauté protestante et la « considère davantage ».

* L'article 32 stipule que « seront punis de (peines d'amende, contravention de 5 e catégorie et/ou d'un emprisonnement de six jours à deux mois) ceux qui auront empêché, retardé ou interrompu les exercices d'un culte ».



Etats-Unis : Actualités diverses

La police déjoue une tentative de suicide collectif pour la Saint-Valentin

AFP, 12 février 2005

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LOS ANGELES- La police a annoncé vendredi l'arrestation d'un jeune homme de 26 ans soupçonné d'être l'instigateur d'un suicide collectif de 32 personnes prévu pour le jour de la Saint-Valentin, la fête des amoureux, le 14 février.

Gerald Krien, sans emploi, a été arrêté mercredi dans l'Oregon (nord-ouest) et inculpé de sollicitation à commettre un meurtre, a indiqué un responsable de la police à l'AFP.
Une Canadienne, candidate elle-même au suicide, avait donné l'alerte après avoir découvert sur un forum sur internet qu'une autre femme annonçait qu'elle allait se suicider et tuer ses deux enfants. C'est grâce à ce forum sur internet que Krien avait rassemblé des gens désireux de mettre fin à leurs jours. Il leur proposait de se retrouver le jour de la Saint-Valentin dans la petite ville de Klamath Falls où il vivait avec son père et de se suicider, a indiqué la police.

Krien a été placé en détention et la police recherchait toujours vendredi des personnes susceptibles d'être impliquées dans ce projet de suicide collectif. Pour l'instant la police a retrouvé 32 candidats résidant aux Etats-Unis et au Canada.

Selon le capitaine Chris Montenaro, du bureau du shérif de Klamath Falls, il n'existe pas de preuve que le projet macabre soit lié à un culte religieux.

En mars 1997, 39 membres d'une secte apocalyptique s'étaient suicidé près de San Diego (Californie) avant le passage de la comète de Haley.



Etats-Unis : La Famille (ex Enfants de Dieu

Meurtre/suicide de Davidito

Courriel 12 février 2005 par Jacques Richard

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Meurtre/suicide de Davidito, 8 et 9 janvier 2005 - Synthèse à travers la presse US et UK

Le 7 janvier 2005, avant-veille de son suicide, Richard P. Rodriguez, alias Ricky, alias Davidito(29), qui avait été déclaré par David Berg son héritier et son successeur, a enregistré dans sa cuisine à Tuckson (Californie) une vidéo-cassette de plus d'une heure destinée à deux amis, selon la police, ,dont Daniel Roselle, actuel leader de la " révolte générationnelle "des enfants issus de la première génération d'ENFANTS DE DIEU, >www.movingon.org<, dont le père est encore parmi les leaders de La Famille.

Vidéo envoyée aussi à son épouse, Mrs Munumel (Washington) dont il vivait séparé ; et à la presse.( Los Angeles Times du 17 1/05 , par Larry B.Strammer)

Là, face à la caméra il déclare ses intentions. Il ignore où trouver sa mère, mais il a une chance de le savoir à travers son ancienne nanny Angela M. Smith, (51) qui fut la secrétaire de Mama, Karen Zerby, et qui demeure "ses yeux et ses oreilles ". Zerby demeure cachée , à l'écart, et en changeant souvent de résidence. Smith, alias SUE dans la secte, était membre du Bureau de La Famille (LF), et un des directeurs de The Family Care Foundation, principal organisme de ramassage d'argent de LF, dont le siège est à Escondito, Broosida Farm,Dulzura, East County. ( autre nom de l'organisme : " Activated Ministeries ".

Smith , qui selon la secte aurait pris ses distances avec la secte depuis deux mois, était aussi dans le Bureau de Elder Heaven ( une " nursing home ")
Davidito est qualifié comme suit dans le San Francisco Chronicle du 11/1/05 par Don Lattin <dlattin@sfchronicle.com< " Un des plus infâmes parmi ceux élevés dans la secte, qui pendant ses jeunes années encourageait les relations sexuelles entre mineurs et entre mineurs et adultes ".. " Il a été violé dès ses premiers pas par sa nourrice Sara. ". Hanté par son passé, il avait quitté la secte courant 2000.

Davidito déclare dans la vidéo: " Je voudrais prendre part à quelque chose qui ait vraiment un effet pour traduire La Famille devant la Justice ".
D'après Claire BOROWICK (Washington), actuelle porte-parole de LF, le groupe comprend actuellement 4.000 adultes et 4.000 enfants dans cent pays, et en 718 "demeures ".Certains de leurs "missionnaires" s'emploient, dit-elle, pour secourir suite au TSUNAMI . Elle confirme que Rodriguez a quitté le groupe courant 2000. " Je ne savais [alors] qu'une chose :que je devais filer loin de ma mère " (San Francisco Chronicle, SFC,15/1 05 p. 1).
Sur la vidéo, Rodriguez déclare : " Il y a un besoin de vengeance, un besoin de justice, parce que je ne peux pas continuer comme ça ".Il dit avoir " une dette vis-à-vis de ceux qui n'obtiennent jamais justice " ; " que le suicide ne serait pas assez ; qu'il voulait " prendre " d'autres membres du groupe avec lui ; qu'il espérait que Smith le conduirait vers sa mère ; et qu'il prenait ses dispositions pour ce qu'il pourrait faire; et il montre ses armes , dont un long couteau de chasse. Je le veux, dit-il, pensant à Smith ( ?), pour en finir avec la merde (scum) ".

Il voulait aussi savoir où était Peter Amsterdam, amant de Zerby.

Rodriguez , vidéo : " Nous sommes en guerre ici. J'aurai quelqu'un, c'est sûr ". Il promettait de continuer à faire la chasse à sa mère, même dans
l' " after-life ".(The Observer, UK, 23/1/05).
Vidéo : " Le jeune homme fixe la vidéo et récite un plan pour tuer sa mère, son mari (Peter) et n'importe qui d'autre affilié à The Familynternational "((A.P. in the State 25/1/05 par Ben Foy).
Vidéo : Rod voulait aussi torturer Smith.(Sunday Times, UK, 23/1/05. ; son intention en lui donnant rendez-vous pour un repas, était de la kidnaper pour la forcer à donner les adresses de Zerby et de Peter (ibid). .(ibid) " Rod.a tué Smith parce qu'il n'est pas arrivé à trouver sa mère " … " Beaucoup de ceux qu ont perpétré [ces crimes], (31 suicides de jeunes répertoriés par Daniel) sont encore en position de leaders, exemple Paul Pelloquin, qui commande le groupe en Afrique"

Autre leader toujours en poste : Grant Montgomery (alias Gary), ancien " Prime Minister of The Family et président de Dulzura Charity".
Rod avait, bien entendu connaissance des "Victor camps ", lieux concentrationnaires où étaient relégués les ados. en rébellion ,[notamment à Macao et en Amérique du Sud](dont a témoigné Merry, la petite file de Berg, ainsi que Richard (Ricky) DUPUY, qui s'est suicidé par overdose le2/6/96.
Pour Daniel Roselle " Ricky a été l'agneau sacrifié pour nous tous ". " Les anciens membres espèrent que maintenant une enquête complète aura lieu sur les activités de la secte au cours des années 70-80".

Mrs. Munumel, ex-membre , elle aussi, de LF, épouse séparée de Rod, actuellement devenue infirmière, qui a reçu l'ultime tel. de son mari juste quelques instants avant le tir fatal le 9/01/05 (à Blythe, frontière Arizona/CA), a reçu ce détail : " même quand Angela Smith était en train de mourir [poignardée à mort], elle ne comprenait pas ce qu'elle avait fait de mal ".

Réaction de la secte à travers Claire Borowik , et transmettant les dires de Zerby et Peter : Nous avons reçu un message de Jésus : ceux qui attaquent LF maintenant sont des " vitriolic apostates ". Borowik ajoute : " Le crime de Rodriguez n'est pas à attribuer au passé de Rodriguez, mais à ses " current peers ", ses équivalents habituels."

La Matterly, un ancien membre (jusqu'à 1970) dit des enfants : " Leur vie spirituelle a été volée "(San Francisco Chronicle 27/1 05, Don Lattin <dlattin@sfchronicle.com<

Autres références :
Sunday Times (UK) 23/1/05
Contra Costa Times , Sunday 23/1/05, Elisa Ackermann
Daniel Roselle <rosronin@aol.com
Los Angeles Times, Cara Mia Di Massa., 15/1/05
KVOA Tuckson, Eye Witness News, Lupita Murillo.
http://www.movingon.org/article.asp ou le même avec ? à la fin
Christina Egholm, Université d'Aarhus (DK).
Stephen A. Kent, professeur de Sociologie à Edmonton, Université de l'Alberta.

J.R. 12/02 2005



France : Religions

Les protestants protestent contre un élu du peuple en l'accusant de violer la loi de 1905

Courriel, 14 février 2005

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Les protestants protestent contre un élu du peuple en l'accusant de violer la loi de 1905au motif que le maire de Montreuil est venu vérifier durant une réunion religieuse si les normes de sécurité étaient respectées dans leur local.

Le Pasteur J.-A. de Clermont, se comporte comme si les lois de la République, protectrices en l'espèce de l'intégrité physique de chacun, n'avaient pas à s'appliquer dans le territoire particulier des croyants. Contrôler le fonctionnement d'issues de secours dans un lieu recevant du public, contrôler les mesures de sécurité et autres systèmes anti-incendie relève à l'évidence des attributions du maire et toute défaillance municipale sur ce terrain serait de nature à entraîner la mise en cause de la responsabilité du premier magistrat de la cité.

Cette récupération médiatique de la part du président de la Fédération protestante de France illustre parfaitement l'attitude que ce dernier a prise, depuis qu'il a été élu à cette fonction, qui consiste à remettre en question le principe de laïcité " à la française " en voulant faire croire qu'il porterait atteinte à la liberté religieuse.

Monsieur de Clermont, en s'attaquant à un élu, se comporte comme s'il voulait saper la légitimité de la représentation démocratique en donnant une ampleur symbolique, au moment de la célébration du centième anniversaire de la Loi de séparation des églises et de l'Etat, à ce qui semble bien être de sa part une mise en scène d'un non évènement, alors surtout qu'il semble bien que le maire ait attendu la fin de l'office religieux pour officier civilement.

Monsieur de Clermont dont les prises de positions sont bien connues ne cherche-t-il pas à cette occasion à porter un coup à Monsieur Brard dont l'action sur le terrain de la lutte contre les sectes n'a jamais faibli ?

C'est ce que le monde sectaire appelle une action de lobbying ! Ce type d'action tient lieu pour certains de raisonnement et devrait être appelé à remplacer la logique de la représentation élective. Les démocrates devraient s'en émouvoir.

A.Kircher



France : Religions

La laïcité à la française doit faire face à de nouveaux enjeux

Courriel, 14 février 2005 par Anne-Marie Ladoues

[Texte intégral]

PARIS - La laïcité à la française, qui cette année a cent ans, a permis un apaisement de la querelle entre l'Etat et les Eglises mais doit aujourd'hui faire face à de nouveaux enjeux, notamment avec l'installation de l'islam dans le paysage religieux. Le premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui a assisté lundi après-midi à l'Institut à la séance solennelle d'ouverture du "Centenaire de la loi du 9 décembre 1905", a réaffirmé lundi dans La Croix que "l'équilibre subtil instauré par la loi de 1905" sur la séparation des Eglises et de l'Etat "doit être préservé". "Si, un siècle après, la loi de 1905 demeure d'une telle actualité, c'est qu'elle correspond en profondeur aux attentes du peuple français", a-t-il ajouté.

La loi de 1905, considérée comme le texte fondateur de la laïcité à la française, proclame avant tout des principes : la liberté de conscience et le libre exercice des cultes. Elle précise que "la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte". Promulguée en plein conflit entre l'Eglise catholique et l'Etat, elle fixe par ailleurs les modalités de gestion des édifices cultuels. Elle prévoit aussi la constitution d'associations cultuelles auxquelles peuvent être accordées des exemptions fiscales.

La loi de 1905, qui succédait au régime concordataire en vigueur en France depuis le début du XIXème siècle, ne s'applique pas à l'Alsace-Moselle, alors territoire allemand. A l'exception de Nicolas Sarkozy, le président de l'UMP qui a récemment proposé de modifier la loi afin que l'Etat puisse financer la construction de mosquées, la classe politique -- de Laurent Fabius au président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré, en passant par Dominique de Villepin, pour qui la loi est "un pilier de notre identité collective" -- se déclare hostile à toute forme de révision.

Ironie de l'histoire, l'Eglise catholique elle-même, longtemps hostile à cette loi, en vante aujourd'hui les bienfaits et ne souhaite aucune révision du texte, contrairement à la Fédération protestante de France. Celle-ci a, en effet, lancé la première en janvier 2003, l'idée d'une révision afin de permettre le financement des lieux de culte par l'Etat. Les représentants du judaïsme comme la plupart des responsables de l'islam de France s'accordent sur la nécessité de ne pas "toucher à l'essentiel de la loi". Le grand rabbin Sitruk a rappelé en janvier que "la France est un exemple dans le monde dans ce domaine (la laïcité). Il ne faut surtout pas y toucher, ajoutait-il, ça marche". De même, Dalil Boubakeur, président du CFCM (Conseil français du culte musulman), reconnait que "pour les Musulmans, la loi laïque est une loi fondatrice, fondamentale".

Le principal argument des partisans d'une révision du texte de 1905 repose sur l'enracinement de l'islam dans le paysage religieux français que la loi n'avait bien sûr pas prévue et sur le besoin d'aider à l'insertion de ce culte afin d'éviter une marginalisation de ses fidèles. Mais les tenants d'une non-révision de la loi font valoir, à l'instar de Jean-Pierre Raffarin et de Dominique de Villepin, qu'il existe "des solutions techniques" pour financer la construction des mosquées comme la formation des imams, sans pour autant toucher à la loi de 1905.



France : Satanisme

Inquiétude autour de la montée du satanisme, souvent lié au néonazisme

LEXPRESS.fr avec AFP, 17 février 2005

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Le satanisme, souvent lié au néonazisme, qui séduirait plusieurs milliers de jeunes, surtout dans les classes moyennes ou aisées, selon un universitaire spécialiste des sectes, Jacky Cordonnier, inquiète la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Milivudes)

"Aujourd'hui érigé en phénomène de mode et filon commercial, le romantisme noir dont les adeptes du diable représentent la frange extrême et la plus subversive devient plus qu'une simple +tendance+, un emblème de génération", relève-t-on à la Miviludes dont le rapport annuel évoquera en mars le phénomène.

Si le mouvement gothique, libertaire et esthétisant, diffère du satanisme, il en reste "l'une des portes d'entrée privilégiées", souligne la mission. "Sur internet, le satanisme tisse sa toile": les jeunes sont attirés, via des entrées anodines, vers le commerce de la magie, des groupes sectaires, l'industrie pornographique ou surtout les organisations néonazies.

"C'est sans conteste la récupération politique via des groupuscules extrémistes inspirés par l'idéologie néonazie qui semble le cas de figure le plus fréquent quand on s'intéresse d'un peu plus près au vrai visage des satanistes", indique-t-elle.

L'inflation des profanations de cimetières et des faits divers troublants dont des suicides de jeunes ou le meurtre d'un curé alsacien en 1996 ont sonné l'alerte.

"Il y a une accélération depuis cinq ans", pense Jacky Cordonnier, universitaire spécialisé sur les sectes depuis 25 ans. Il a vu se développer un mouvement fort différent du satanisme d'autrefois et son folklore de croix renversées.

Jacky Cordonnier comme Paul Ariès, qui vient de publier "Satanisme et vampyrisme, le livre noir" (Editions Golias), repèrent des signes montrant des liens avec le néonazisme.

Le signe du bouc (auriculaire et majeur dressés) voisine avec le salut nazi (pouce, index, majeur dressés pour "IIIe Reich") dans certains concerts. Un groupe de rock s'intitule "Rahowa", acronyme anglais de "guerre sainte raciale".

Dans des cimetières profanés, l'inscription "14-18" évoque en fait "les 14 mots" de l'américain David Lane ("Nous devons sécuriser l'existence de notre peuple et le futur des enfants blancs") et "Adolf Hitler" (1 et 8 selon la place des initiales dans l'alphabet).

Des mouvements s'installent depuis les années 1970, appuyés sur des réseaux d'extrême-droite et l'ancien mouvement skinhead.

Tout vient des Etats-Unis, où l'Eglise de Satan est fondée en 1966 --le 30 avril, date de la mort d'Hitler-- par Anton LaVey (1930-1997), auteur de la "Bible satanique" et conseiller sur le film "Rosemary's Baby" de Roman Polanski. Michael Aquino, officier des Marines, scissionera en 1995, en fondant le Temple de Seth.

"Les jeunes sont chassés comme du gibier, c'est extrêmement organisé depuis les Etats-Unis, par l'internet, la musique, la presse", assure M. Cordonnier. "L'idéologie derrière, c'est d'arriver à une société où l'homme a pu se libérer de tous ses tabous et peurs et où les faibles seront éliminés".

Selon lui, la France, la plus touchée en Europe après l'Italie où vient de commencer le procès pour meurtres de huit satanistes.

"LaVey a eu l'idée d'utiliser l'occultisme pour passer en contrebande des valeurs inacceptables", observe de son côté M. Ariès. "Un jeune ne peut se dire néo-nazi mais peut se dire sataniste ou vampiriste, mieux: vampyriste avec un +y+".

En France, il a recensé une cinquantaine de groupes, dont l'Ordre des Neuf Angles et son rituel de messe noire autour d'un original de "Mein Kampf".



Suisse : Raël

Le Tribunal fédéral déboute un membre du mouvement raëlien

La Tribune de Genève, 17 février 2005

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LAUSANNE - La plainte d'un membre du mouvement raëlien, qui s'était vu refuser une bière dans un bistrot genevois, restera définitivement classée. Le Tribunal fédéral lui a opposé une fin de non-recevoir tout en lui facturant 4000 francs de frais.

Attablé avec une quinzaine d'autres coreligionnaires dans un établissement genevois, un soir d'avril 2004, le plaignant n'avait pas reçu sa consommation. Un serveur lui avait expliqué que c'était parce qu'il était raëlien et qu'il agissait sur l'ordre du directeur de l'établissement.

Sa plainte pour discrimination s'était heurtée à une décision de classement, confirmée par la Chambre d'accusation. Le procureur général Daniel Zappelli lui avait répondu qu'il ne pouvait prétendre avoir été victime d'une discrimination en raison de sa religion puisque le mouvement raëlien n'en était pas une.

En dernière instance, le Tribunal Fédéral (TF) rejette l'ultime recours du plaignant et lui dénie la possibilité de recourir. Celle-ci supposerait qu'il puisse se prévaloir d'une atteinte psychique grave, lui donnant la qualité de victime au sens de la loi sur fédérale sur l'aide aux victimes d'infraction (LAVI).

Une conséquence que le TF refuse d'envisager, même si le plaignant s'est dit "durement touché" par le refus qu'il a essuyé. (arrêts 6P.137/2004 et 6S.374/2004 du 20 janvier 2005)



France : Satanisme

Gothisme ou satanisme: des parents souvent déconcertés

AFP, 17 février 2005

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PARIS - Si votre enfant décore sa chambre de crânes, nul besoin de s'alarmer outre mesure mais il faut surveiller d'autres signes pour déceler un lien éventuel avec un groupe sataniste, explique-t-on à la Miviludes. Scarifications, sorties nocturnes de plus en plus tardives, rupture brutale avec les amis habituels, repli sur soi, forte consommation de rock metal et de films d'épouvante, fascination pour le morbide constituent des signes inquiétants.

Le gothisme, romantisme morbide revenu en force depuis les années 1980, ne conduit pas systématiquement au satanisme. Mais il peut servir de passerelle.

Le populaire rocker Marylin Manson a été membre de l'Eglise de Satan. Des feuilletons télé comme "Charmed" ou "Buffy contre les vampires" et nombre de films et jeux vidéos utilisant démons, vampires et sorcières ont renforcé la mode du gothisme, qui alimente un commerce florissant: vêtements, tatouages, piercings, objets magiques.

Pourtant, les "vrais" gothiques, férus d'art, se réclament d'idéaux plus nobles que la société de consommation. Gothiques et satanistes recherchent les mêmes ambiances (lieux sombres, cimetières, grottes, forêts...). Mais ils n'ont pas les mêmes objectifs. A côté du paganisme ou de la sorcellerie apparemment inoffensifs prônée par Wicca, des groupes prônent l'euthanasie ("sauvez la planète, supprimez-vous", enjoint Church of Euthanasia).

Certains ont un programme politique, parfois inspiré du néonazisme. La Constitution 35 de la Fédération sataniste prône la loi du talion et une société de castes.

Pour un sataniste, "la force est en soi". Appel à la rébellion, individualisme exacerbé, assouvissement des pulsions sexuelles, désir de toute puissance: les thèmes satanistes sont souvent attrayants pour des adolescents.



France : Religions

L'Assemblée institue l'enseignement du fait religieux à l'école

AFP, 18 février 2005

[Texte intégral]

PARIS - L'Assemblée nationale a adopté vendredi avec l'accord du gouvernement un amendement du député communiste Jean-Pierre Brard qui inscrit, au titre des orientations générales de l'école, l'enseignement du fait religieux.

Cet amendement, voté dans le cadre du rapport annexé au projet de loi sur l'avenir de l'école, qui en fixe les grandes orientations à venir, n'a cependant pas de valeur normative. L'UMP, l'UDF, le PS, et le PCF ont voté pour. Seul parmi la trentaine de députés présents, Jean-Pierre Blazy (PS) a voté contre. "L'enseignement du fait religieux est présent de manière diffuse dans les programmes de nombreuses disciplines sans être toutefois clairement défini ni réellement structuré", est-il écrit dans le texte. L'amendement dispose donc que "dans le respect de la liberté de conscience et des principes de laïcité et de neutralité du service public, il convient d'organiser, dans l'enseignement public, la transmission de connaissances et de références sur le fait religieux et son histoire".

Son adoption a donné lieu à un débat passionné et relativement consensuel. Le ministre de l'éducation nationale François Fillon a estimé qu'il fallait "enclencher la dynamique de l'enseignement du fait religieux à l'école". Selon lui l'amendement proposé "correspond à une démarche équilibrée et respectueuse". "C'est un ajout à la culture scolaire qui permettra de lutter contre toutes les formes d'ostracisme et de racisme qui se nourrissent de l'incompréhension et de la méconnaissance de l'Histoire de notre société", a-t-il fait valoir. "Ce n'est pas parce que c'est difficile qui ne faut pas le faire" a renchéri Pierre-André Périssol (UMP) tandis que Pierre-Cristpohe Baguet (UDF) estimait que "cela valait la peine, étant donné les enjeux".

Auteur de l'amendement, Jean-Pierre Brard a jugé nécessaire l'enseignement du fait religieux à l'école car "les intégristes spéculent sur l'ignorance". "En 2005 des gens vont combattre la loi sur la laïcité de 1905 au nom de sa modernisation", a-t-il déclaré en faisant clairement allusion au président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, dont il a lu, sans le nommer, une déclaration.

Seule note discordante, Jean-Pierre Blazy (PS) a jugé que "l'on ne peut pas aborder dans un amendement à la sauvette, l'enseignement du fait religieux, déjà enseigné de manière transdisciplinaire".



Vatican : Satanisme

Le Vatican apprend à distinguer possession et folie

Cyberpresse, 18 février 2005 par Angela Doland

[Texte intégral]

ROME (AP) - Le Diable est à la mode... Soucieuse de contrer l'inquiétante popularité de Lucifer, l'université pontificale Regina Apostolorum de Rome propose depuis cette semaine des cours sur le satanisme, la magie noire et l'exorcisme destiné aux prêtres et aux séminaristes.

Lors du premier cours, jeudi, un exorciste romain a expliqué comment distinguer une personne possédée par le démon, de celle qui souffre de problèmes psychologiques. "Sinon, je serais inondé de demandes de personnes qui n'ont pas besoin de moi", a expliqué le père Francesco Bamonte, qui pratique une vingtaine d'exorcismes chaque année, et travaille avec une équipe de prêtres et psychologues.

Parmi les signes de possession généralement admis, figurent la capacité de s'exprimer dans des langues inconnues ou la manifestation d'une force physique exceptionnelle.

En 1999, le Vatican a révisé pour la première fois depuis 1614 le rite de l'exorcisme. Les recommandations d'abord publiées en latin dans un livre relié de cuir rouge exhortaient notamment les prêtres à tenir compte des problèmes psychiatriques. Elles reflétaient les efforts de Jean Paul II visant à persuader les sceptiques que le Malin était toujours à l'oeuvre dans le monde. Le pape avait prononcé à l'époque une série de sermons dénonçant le diable "menteur cosmique et assassin".

Le Vatican s'inquiète de la montée des pratiques sataniques chez les jeunes, particulièrement en Italie. En janvier, huit personnes soupçonnées d'appartenir à une secte satanique ont été inculpées pour leur rôle présumé dans trois meurtres rituels, dont celui d'une jeune fille de 19 ans, tuée en 1998, apparemment parce qu'elle était considérée comme une incarnation de la Vierge Marie. Les suspects appartenaient à un groupe de rock heavy metal baptisé "les Bêtes de Satan".

Le Saint-Siège est également préoccupé par le nombre croissant de jeunes qui développent des formes personnelles de satanisme en dehors des sectes étroitement surveillées par la police, souvent grâce à Internet. "C'est un phénomène plus spontané et caché, un problème de solitude et d'isolement", explique l'un des enseignants Carlo Climati, spécialiste de la culture jeune et du satanisme. Ce sont des parents inquiets, dit-il, qui ont réclamé un cours spécial pour les prêtres.



Albanie : Témoins de Jéhovah

Les Témoins de Jehovah à la conquête de l’Albanie

Panorama, 17 février 2005 par Aulona Kadillarit raduit par Mandi Gueguen

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Le suicide d’une jeune fille de 11 ans, qui aurait été convertie par la secte des Témoins de Jehovah, a ému l’opinion publique. On compterait 3200 Témoins de Jehovah en Albanie, où ce groupe est légalement enregistré comme confession reconnue.

Joana Rajdho, 11 ans, a été trouvée pendue dans la salle de bain de la maison familiale. La raison de ce suicide serait une discussion houleuse entre la fillette et ses parents au sujet de ses croyances dans la doctrine des Témoins de Jehovah. Une autre fillette de 10 ans s’était suicidée quelques jours avant et, l’année dernière, une jeune fille de 22 ans, adepte des Témoins de Jehovah et très malade, a refusé, jusqu’à sa mort, toute transfusion de sang, qui aurait pu lui sauver la vie, parce que sa foi le lui interdisait.

Après ces dernières nouvelles tragiques qui ont fait la une des journaux albanais, les Témoins de Jehovah se sont trouvés dans la ligne de mire des journalistes. Ce n’est pas la première fois que cette secte est rendue responsable du suicide de jeunes, ce que l’organisation dément énergiquement. Artan Duka, représentant albanais de la secte, réagit aux accusations dont font l’objet les Témoins de Jéhovah, en insistant sur leur caractère infondé. Il n’oublie pas de rappeler la doctrine de cette secte.

Lors d’une interview accordée à Panorama, Artan Duka affirme que les Témoins de Jehovah n’ont appris l’histoire des suicides qu’à travers la presse. Ils se sont tout de suite rendus dans la famille concernée par le drame. Les parents auraient affirmé qu’aucun lien ne rattachait leur fillette de près ou de loin à la secte. Artan Duka n’exclut cependant pas que des missionnaires des Témoins de Jehovah, lors de leurs expéditions habituelles chez les particuliers, aient pu rencontrer la jeune fille. Les enquêteurs ont bien trouvé à son domicile des feuilles et des brochures exposant la doctrine de la secte. Selon Artan Duka, elles appartenaient à sa sœur, préparant un dossier sur le sujet à l’école.

La répétition des accusations de ce genre n’est, selon Artan Duka, qu’une machination de la presse. Par ailleurs, les Témoins ont toujours tiré la situation au clair avec les familles concernées, et ils n’ont jamais été inquiétés par les enquêteurs.

Il existe à Tirana 30 groupes de Témoins de Jehovah. Ils ont une salle où ils se réunissent et l’entrée est ouverte à tous, à ceux qui sont baptisés comme Témoins de Jehovah et à toutes les autres personnes intéressées. Il peut arriver que des personnes viennent pour découvrir l’organisation, il n’est pas indispensable d’être Témoin pour participer aux réunions. Pour le devenir, en revanche, il faut suivre une procédure spécifique. Ces réunions sont l’occasion de prêcher les préceptes des Témoins de Jehovah, fondées sur une interprétation particulière de la Bible, qui souligne entre autres le caractère précieux de la vie, cadeau de Dieu, à laquelle personne ne peut porter atteinte. Les Témoins évoquent aussi la résurrection après la mort.

La secte compte aussi des enfants parmi ses adeptes, mais Artan Duka souligne qu’ils sont toujours accompagnés de leurs parents qui en ont la responsabilité et qui ne sont pas tenus de venir avec leurs enfants s’ils ne le souhaitent pas. Enfin, ces affaires tragiques ne peuvent recevoir aucune explication religieuse, selon le représentant albanais des Témoins de Jehovah, puisque toute personne connaissant même sommairement les préceptes de l’organisation, connaît aussi leur position à l’égard du suicide.

3200 Témoins de Jehovah en Albanie
Cette secte est présente depuis fort longtemps en Albanie. Son représentant albanais rejette d’ailleurs le qualificatif de secte. Il s’agit d’une religion selon lui, non d’une secte. Les Témoins de Jehovah existent en Albanie depuis 1920, explique-t-il, ils ont été actifs depuis l’époque du roi Zog Ier et même pendant l’occupation fasciste. Ils ont même continué leur activité en 1967, lorsque le gouvernement communiste interdisit officiellement toute pratique religieuse. Les Témoins de Jehovah ont travaillé dans des conditions très difficiles, même pendant la période communiste, à laquelle certains anciens témoins ont survécu. En 1992, ils ont été reconnus par la loi, et inscrit dans le registre des religions en 1993. Artan Duke ne manque pas d’insister sur ce fait, pour souligner la reconnaissance dont bénéficie sa confession.

Nous ne pouvons cependant pas passer sous silence les adeptes, les Témoins de Jehovah, et qui sont plus de 3200, selon les chiffres avancés par la secte. Artan Duke insiste, lui, sur la méthode de travail, le « porte à porte », ce qui les distingue des autres religions. Les « Témoins de Jehovah », sont organisés en congrégations ou groupes, qui rassemblent aussi bien des convaincus, les vrais Témoins, mais aussi tous ceux qui viennent découvrir ou occasionnellement. Les réunions de cette « religion » ont lieu trois fois par semaine. Il s’agit selon Artan Duke d’une religion et surtout d’une organisation religieuse à but non lucratif. La secte religieuse bien connue désormais dans notre pays impose à ses adeptes des règles strictes et intransigeantes, telles que l’interdiction des transfusions sanguines, et l’Albanie dénombre quelques cas où des malades sont mort suite à leur refus de recevoir du sang d’une autre personne.



Albanie : Témoins de Jéhovah (...et autres)

Le suicide, nouveau fléau de la société albanaise

AFP, 20 février 2005

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TIRANA - Les cas de suicide sont en nette progression en Albanie et concernent souvent des jeunes, désespérés par l'absence de perspectives dans un pays qui connaît une transition difficile après de longues années de dictature communiste.

"Il n'y a pas de statistiques officielles sur le suicide mais le plus inquiétant c'est que le phénomène soit constamment en hausse", indique Ledia Lazri représentante en Albanie de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

En sept mois les médias ont rapporté 120 cas dont 47 tentatives et divers sociologues albanais redoutent que le suicide ne devienne un véritable fléau.

La semaine dernière deux adolescentes de 11 et 12 ans se sont suicidées à Tirana et à Fieri (sud), pendues dans leur salle de bain.

Les deux fillettes, selon la police, fréquentaient assidûment la secte des Témoins de Jéhovah, fascinées vraisemblablement par les promesses de "paradis céleste" après un "enfer terrestre", vécu quotidiennement.

Dans les années 90, différentes sectes échappant au contrôle des autorités, ont afflué en Albanie où la dictature communiste avait interdit pendant des années toute pratique religieuse.

"Les sectes et communautés religieuses ont attiré de nombreuses personnes, adolescents et enfants en particulier, très réceptives aux discours sur un monde divin, infiniment plus attrayant que leur vie quotidienne", explique la psychologue, Lira Gjika.

En mai dernier une jeune femme de 23 ans, vivant à Lushnja (centre), et un jeune homme de 17 ans, résidant à Tirana, se sont "sacrifiés", comme ils l'ont eux-mêmes écrit avant de se donner la mort, "au nom de Dieu et dans l'espoir de trouver la solution à tous leurs problèmes".

"La société albanaise est traumatisée par une longue et douloureuse transition, jalonnée de crises économiques, politiques et sociales", note Ledia Lazri.

Après la chute du communisme, les réformes économiques ont abouti à la fermeture de nombreuses usines obsolètes et au licenciement de milliers de salariés tandis que la population rurale affluait vers les villes venant grossir les rangs des chômeurs.

"L'éclatement de la famille, l'angoisse face aux transformations sociales, l'impossibilité d'émigrer dans l'espoir d'une vie meilleure, sont aussi des facteurs qui poussent les Albanais au désespoir", souligne Muhamet Kondi, un des responsables de l'hôpital militaire de Tirana.

L'ingestion d'un produit très toxique, semblable à la mort-aux-rats, en vente libre en Albanie, est une des méthodes les plus couramment utilisées.

"Parfois les tentatives de suicide sous cette forme arrivent en tête des urgences", indique M. Kondi tandis que l'hôpital de Tirana a enregistré en 2004 au moins 200 cas.

"La majorité des tentatives sont le fait de jeunes de 14 à 25 ans ou de quinquagénaires sans soutien financier", précise-t-il.

Les jeunes filles et jeunes femmes sont également fréquemment touchées par le suicide, selon diverses estimations.

"Les jeunes albanaises sont victimes de l'agressivité masculine tandis que leurs parents, influencés par un flot d'informations sur les réseaux de prostitution, les tiennent cloîtrées. Elles vivent un véritable enfer. Leur ultime espoir est parfois le suicide", explique Mihal Petoshati, médecin d'urgence à Lushnjana.



Canada : Témoins de Jéhovah

Lesbienne: elle est rejetée par sa famille et les Témoins de Jéhovah

Le Citoyen, 20 février 2005 par Patrick Rodrigue

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Elle a songé au suicide
Lesbienne: elle est rejetée par sa famille et les Témoins de Jéhovah

«Quand j'ai décidé de révéler mon homosexualité, je me suis retrouvée complètement isolée de ma communauté. C'est comme si on venait de démolir ma maison et que je devais à présent m'en construire une nouvelle, toute seule, sans espérer l'aide ou le soutien de quiconque.»

L'homophobie, l'exclusion, le rejet, les préjugés, Sophie (nom fictif) les a tous vécus lorsque, il y a un peu plus d'un an, elle a décidé de s'accepter comme lesbienne.

«Je m'interrogeais sur mon orientation depuis l'adolescence. Je me demandais si c'était normal que je sois amoureuse de ma meilleure amie. Mais ce n'est pas le genre de discussion que tu as avec tes parents! Surtout pas quand dans ta religion (elle était Témoin de Jéhovah), l'homosexualité est considérée comme un péché capital», mentionne-t-elle.

Difficile de sortir du placard

Ce n'est qu'une fois mariée, à l'âge de 18 ans, qu'elle s'est rendue compte qu'elle n'éprouvait aucune attirance pour les hommes. Au cours des quatre ans qu'a duré son mariage, Sophie a commencé à fréquenter d'autres femmes en cachette. Mais un jour, elle en a eu assez de vivre une double vie et l'a révélé à son époux.

«Au départ, il l'a pris un peu mal, même s'il m'a avoué qu'il s'en doutait un peu. Il aurait préféré que je lui dise plus tôt. Mais au bout du compte, ç'a été une délivrance pour les deux», raconte-t-elle.

Déchirée entre son orientation sexuelle et les préceptes de sa communauté, Sophie a tenté de chercher de l'aide auprès de ses proches. «Mais au lieu de m'apporter du soutien, on m'a fait comparaître devant un comité qui m'a jugée inapte à continuer d'être Témoin de Jéhovah. Du jour au lendemain, je me suis retrouvée isolée de tous, au moment où j'avais justement le plus besoin d'aide», déplore-t-elle.

Encore trop de préjugés

Même si Sophie a songé à quelques reprises au suicide, ses parents n'ont jamais accepté son homosexualité. «Encore aujourd'hui, ils ne me contactent qu'en cas d'absolue nécessité, car ils peuvent être eux aussi rejetés de la communauté s'ils me parlent. Même chose pour mes anciens amis. À leurs yeux, je suis impure», précise-t-elle.

Aujourd'hui, Sophie a réussi à traverser cette épreuve et vit en paix avec elle-même, s'acceptant pleinement comme lesbienne. Elle déplore cependant les préjugés encore tenaces auxquels elle doit faire face. «Les gens pensent que l'homosexualité, ce n'est que d'ordre sexuel. Oui, il y a une attirance physique, mais il y a aussi de l'amour. Au fond, on vit exactement comme un couple hétérosexuel, mais avec quelqu'un du même sexe», fait-elle valoir.

Un site Internet pour briser l'isolement et vaincre les préjugés

Pour briser l'isolement des personnes homosexuelles de la région, leur faciliter l'accès aux différentes ressources mises à leur disposition et combattre les préjugés à leur égard, la Coalition d'aide aux lesbiennes, gais et bisexuels de l'Abitibi-Témiscamingue a mis sur pied un site Internet.

Le lancement officiel a eu lieu le 15 février à Rouyn-Noranda. Accessible au www.coalitionat.qc.ca, on y retrouve diverses sections traitant autant de santé, d'homophobie et d'activités offertes aux homosexuels de la région et d'autres présentant des témoignages ou encore les ressources disponibles.

«Les comportements homophobes, qu'on parle d'exclusion ou de préjugés, peuvent avoir des effets dévastateurs chez les lesbiennes, gais et bisexuels et leur entourage. C'est pourquoi nous nous sommes donnés comme principale mission de créer en Abitibi-Témiscamingue un environnement favorable à leur épanouissement, respectant la diversité des orientations sexuelles», a indiqué Judith Laurendeau, chargée de projet à la Coalition.

Elle en a profité pour convier toute personne qui se sent interpellée par le sujet à participer au 2e colloque régional de la Coalition. Destiné à mieux faire connaître la réalité des personnes homosexuelles, il aura lieu le 4 juin à l'école secondaire La Source.



France : Religions

Zizanie chez les intégristes

L'Express, 21 février 2005 par Claire Chartier

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La Fraternité saint Pie X, communauté emblématique des catholiques intégristes, n'a jamais si mal porté son nom. Après le clergé - deux prêtres ont été exclus cet été - c'est au tour des paroissiens de reprocher à la direction de la fraternité schismatique, fondée par feu Mgr Lefebvre en 1970, son refus du débat interne. L'heure est grave: ce groupe de laïcs «insurgés» n'a pas hésité à constituer une association, baptisée Sensus fidei - le sens de la foi. Un nom ad hoc pour ces thuriféraires de la messe en latin. Depuis l'hiver dernier, plus d'un millier de fidèles - sur environ 5 000 disciples - ont rejoint dans son équipée séditieuse le retraité parisien Yves Amiot, un lefebvriste de la première heure, que la hiérarchie de la Fraternité voue désormais aux gémonies.

Car chez les traditionalistes en dissidence avec Rome - pourtant bien placés pour savoir ce qu' «insoumission» veut dire, les critiques passent mal. Depuis l'hiver dernier, l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, fief historique de la congrégation, est redevenue le chaudron subversif des années 1980: des affichettes placardées sous verre dans le tambour d'entrée de l'église fustigent les sympathisants de Sensus fidei, taxés de «trotskistes», voire - ultime abomination - de «révolutionnaires» dans des tracts anonymes.

Bref, au royaume lefebvriste, les soldats de Dieu ne marchent plus très droit. La faute à l'abbé Laguérie, curé de l'église bordelaise Saint-Eloi, exclu de la Fraternité en août dernier après avoir dénoncé la rigidité des méthodes de formation des futurs prêtres de la communauté. Le problème de fond? L'essoufflement de l'ardeur prosélyte et le repli sur soi, pestent les insoumis. «La Fraternité ressemble aujourd'hui à un donjon dans lequel ne sont admis que les parfaits, les dociles», accuse Yves Amiot. Les catholiques hostiles à Vatican II fêteront cette année le centenaire de la naissance de Mgr Lefebvre. En attendant l'élection, à la rentrée 2006, d'un nouveau supérieur. Les soutanes n'ont pas fini de voler.



Italie : Satanisme

Des peines de 20 et 16 ans de prison requises pour les "bêtes de Satan"

AFP, 21 février 2005

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ROME - Des peines de 20 et 16 ans de prison ont été requises lundi contre deux Italiens membres d'un groupe satanique jugés près de Milan (nord) pour trois meurtres et incitation au suicide, a-t-on appris de source judiciaire.

L'affaire défraye la chronique depuis un an et a mis en lumière la vogue du satanisme dans la péninsule. Andrea Volpe et Pietro Guerrieri sont considérés comme les chefs des "bêtes de Satan", une bande de jeunes Italiens âgés de 23 à 30 ans, fascinés par les rites sataniques véhiculés par certains groupes de rock.

Ils sont accusés avec six de leurs compagnons des meurtres de trois membres de leurs groupe --un homme et deux femmes-- et d'avoir poussé au suicide une quatrième personne.

Andrea Volpe et Pietro Guerrieri ont comparu lundi après avoir reconnu les faits. Leurs avocats ont demandé une procédure accélérée qui leur permet de bénéficier d'une réduction d'un tiers de la peine encourue. Un troisième prévenu, Mario Maccione, poursuivi seulement pour association de malfaiteurs, était également dans le box des accusés.

20 ans de prison ont été requis contre Andrea Volpe, 16 ans et 6 mois pour Pietro Guerrieri et 2 ans pour Mario Maccione. Les cinq autres prévenus seront jugés le 21 juin, a décidé le tribunal.

La magistrate chargé des audiences préliminaires, Maria Greca Zoncu, a rejeté la demande du défenseur d'un des prévenus de faire intervenir un exorciste. "La possession par le démon n'est pas prévue par notre code de droit pénal", a-t-elle affirmé. "Ce sont des assassins. Ils ne doivent plus sortir", a lancé la mère de Chiara Marino, une de leurs victimes, avant le début de l'audience. "Tout ce que je veux c'est que la justice applique ce qui est prévu par le code pénal. Rien de plus", a pour sa part déclaré le père de Fabio Tollis, une autre des victimes.



Suisse : Religions

L’Eglise protestante licencie le pasteur de Versoix

Tribune de Genève, 21 février 2005 par Catherine Focas

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Sadomasochisme - Les agissements de l’inculpé auraient nui à l’image de l’institution.

La nouvelle n'a pas fait la une de «La Vie Protestante». On la trouve enfouie en page 16 de sa dernière édition: après avoir été suspendu avec effet immédiat, le pasteur de Versoix a été licencié le 1er février dernier.

Dans un communiqué, le Conseil de l'Eglise protestante explique que «les relations de confiance entre le ministre et l'institution ont été rompues».

Coup de tonnerre

Il ajoute que les informations concernant les agissements de cet homme ont retenti comme un «coup de tonnerre». «L'image de l'Eglise et celle de la profession pastorale ont été réellement ternies, et il ne faudrait pas que cela rejaillisse injustement sur l'ensemble du corps pastoral.» Pour Michel Deferne, vice-président du Conseil de l'Eglise, la conclusion de licenciement était inéluctable, mais la manière d'aborder le problème de la part de l'Eglise aurait sans doute été différente «si un dialogue franc entre l'institution et le pasteur avait pu être engagé dès le début».

Ce dernier a également été écarté du journal protestant dont il était rédacteur en chef. Le groupement genevois de «La Vie protestante» a désigné deux personnes pour assurer la responsabilité ad interim de la publication.

Aucun plaisir sexuel

Rappelons que ce pasteur a été inculpé le 2 décembre dernier d'«abus de détresse, pour avoir profité du lien de dépendance créé avec une jeune femme et déterminé celle-ci à subir des actes sadomasochistes. En lui causant, à ces occasions, des voies de fait.»

Durant plusieurs mois, l'ancien modérateur de la Compagnie des pasteurs demandait à sa jeune femme de ménage de s'agenouiller devant lui pour confesser ses fautes ménagères et ses dépenses exagérées. Les remontrances étaient suivies de fessées, puis de coups de martinet. Une perquisition chez cet homme a permis de retrouver le fouet, la tapette et divers autres instruments du répertoire sadomasochiste, sans compter divers DVD pornographiques.

L'homme d'Eglise affirmait pourtant que ces punitions ne lui procuraient aucun plaisir sexuel. Pour lui, il s'agissait simplement d'une question de discipline. Constitué quelques jours plus tard, son défenseur, Me Marc Bonnant, indiquait au contraire dans l'Illustré du 26.01.05 que les pratiques de son client étaient sans doute de nature érotique. Dans ses premières déclarations, le pasteur aurait tenté de les anoblir en leur conférant une visée éducative. «C'est humain», ajoutait Me Bonnant. Hier, nous n'avons pas pu le joindre pour l'interroger sur les derniers développements de cette affaire.

La victime demande 7000 francs

Me Thomas Barth, l'avocat de la victime, annonce par ailleurs qu'il a introduit une action devant le Tribunal des Prud'hommes. Il réclame, au nom de sa jeune cliente, une somme de 7000 francs: «Elle a travaillé durant seize mois pour 10 fr. 95 de l'heure alors que le tarif minimal pour ce genre de tâche dans l'économie domestique est de 17 fr. 80...»




Italie : Satanisme

Deux membres des "bêtes de Satan" condamnés à 30 et 16 ans de prison

AFP, 22 février 2005

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ROME - Le tribunal de Busto Arsizio, près de Milan (nord de l'Italie), a condamné mardi deux Italiens membres d'un groupe satanique, les "bêtes de Satan", à des peines de 30 et 16 ans de prison pour le meurtre de trois personnes.

Andrea Volpe, considéré comme le chef de ce groupe sataniste, a été condamné à 30 ans de réclusion à l'issue d'une procédure judiciaire accélérée, tandis que le second accusé, Pietro Guerrieri, a été condamné à 16 ans.

Le parquet avait requis une peine de 20 ans contre Andrea Volpe et de 16 ans et six mois contre Pietro Guerrieri. Le troisième prévenu, Mario Maccione, accusé d'association de malfaiteurs et pour lequel le parquet avait demandé une peine de deux ans, a été relaxé.

"C'est une sentence juste que nous respectons", a déclaré à l'issue du procès le procureur de la République, Antonio Pizzi. Cinq autres prévenus, appartenant au même groupe des "bêtes de Satan", seront jugés à partir du 21 juin, car ils n'ont pas souhaité recourir à la procédure accélérée de jugement.

Cette procédure permet une réduction automatique d'un tiers de la peine maximale prévue. En l'occurrence, elle a permis à Andrea Volpe de n'être condamné qu'à 30 ans de prison alors que la peine maximale est la réclusion à perpétuité.

Les sept membres de ce groupe sataniste sont accusés des meurtres de Fabio Tollis et Chiara Marino, âgés de respectivement 16 et 19 ans lors de leur disparition en 1998, et de Mariangela Pezzotta, 27 ans, l'ancienne fiancée d'Andrea Volpe. "Nous avons obtenu justice pour Chiara. Volpe doit maintenant passer 30 années en prison", a commenté Lina Marino, la mère d'une des victimes. "La justice a triomphé", a affirmé pour sa part le père de Mariangella Pezzotta.

"Le satanisme est un phénomène en pleine croissance, mais il est impossible à quantifier. Les satanistes accomplissent de plus en plus leurs rites dans des maisons privées,", avait récemment affirmé Marco Strano, officier de la police italienne expert en sectes satanistes.



Etat-Unis : Kabbale

Madonna prend du galon

Canalstar, 23 février 2005

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Selon le site contactmusic, Madonna aurait été promue au plus haut grade de la Kabbale qu'il est possible d'obtenir pour une adepte non ordonnée dans cette très controversée religion...

La chanteuse aurait été consacrée par onction au cours d'une cérémonie secrète menée il y a quelques jours par Rabbi Berg, le grand gourou de ce mouvement mystique : "Ses enseignants pensent qu'elle a atteint le summum de la compréhension spirituelle. Et pour Madonna, cela représente le plus important accomplissement de sa vie."

Moins spirituel et plus matériel, surtout pour ses fans, la chanteuse s'apprête par ailleurs à faire son grand retour aux affaires musicales en fin d'année. Très inspirée par les groupes britanniques Franz Ferdinand et The Darkness, la Madone devrait sortir dans quelques mois un nouvel album aux influences très rock.

(JG)



Suisse : Scientologie

La scientologie devant le Parlement jurassien

Radio fréquence Jura, 23 février 2005

[Texte intégral]

Le Parlement rejette une pétition visant à interdire la location de stands à la scientologie sur tous les marchés et foires du canton du Jura.

La commission de la justice et des pétitions avait estimé dans son préavis qu'il n'était pas de la compétence de l'Etat d'interdire la location de tels stands, elle relève de l'autorité communale. De nombreux députés se sont exprimés en revanche pour que le Parlement débatte une fois sérieusement de l'activité de l'Eglise de scientologie. A une majorité évidente, le parlement a suivi la commission.

On a appris ce matin par la voix du député-maire de Delémont que dans une décision prise le 8 février, le conseil communal de la capitale jurassienne a interdit l'Eglise de scientologie de toute activité sur le domaine public de la commune.

Les autorités considèrent que les agissements et le message des scientologues heurtent de plus en plus les sensibilités des citoyens. Le Conseil communal a donc décidé de mettre un terme aux activités de l'Eglise de scientologie, notamment lors du marché de la Vieille Ville.



France : Scientologie

Tom Cruise fait du prosélytisme

Canalstar ,23 février 2005

[Texte intégral]

Tom Cruise ne rate jamais une occasion de répandre la bonne parole scientologue... même en tournage. L'acteur n'a en effet pas hésité à installer une tente sur le plateau de War of the Worlds où un adepte de la secte, entre deux tentatives de conversion, proposait des "mini-massages glorifiés" à qui le voulait. Lee Anne De Vette, soeur et porte-parole de Tom Cruise, a expliqué le plus sérieusement du monde que c'était là "un cadeau" de son frère à l'équipe du film. (JG)



France : Sectes

Assemblée Nationale - Question-réponse (Emile Blessig)

Transmis par la MIVILUDES, 24 février 2005

[Texte intégral]

12ème législature
Question N° : 42389 de M. Blessig Émile ( Union pour un Mouvement Populaire - Bas-Rhin ) QE
Ministère interrogé : santé
Ministère attributaire : solidarités, santé et famille
Question publiée au JO le : 29/06/2004 page : 4888
Réponse publiée au JO le : 15/02/2005 page : 1769
Date de signalisat° : 08/02/2005 Date de changement d'attribution : 29/11/2004
Rubrique : handicapés
Tête d'analyse : politique à l'égard des handicapés
Analyse : handicapés mentaux
Texte de la QUESTION : M. Émile Blessig souhaiterait attirer l'attention de M. le ministre de la santé et de la protection sociale sur la prévention des maladies psychiques et sur le suivi des personnes internées dans des hôpitaux psychiatriques. Les personnes souffrant de troubles psychiques sont trop souvent isolées, elles se trouvent en situation de rupture avec la société et sont livrées à elles-mêmes. Quelle prévention peut-être mise en oeuvre pour améliorer la reconnaissance des personnes sujettes à ce type de troubles et pouvoir les prendre en charge avant que leur état ne s'aggrave ? Certains s'inquiètent dans notre pays du nombre croissant d'internements psychiatriques, est-il possible de connaître dans ce nombre la proportion de rechutes ? En effet, une fois le malade sorti de l'hôpital psychiatrique, quel suivi des soins est mis en oeuvre, quel accompagnement est proposé à ces personnes fragiles ? Il aimerait ainsi avoir des précisions sur les dispositifs et structures existants et sur les projets du Gouvernement dans ce domaine.
Texte de la REPONSE : La diminution souhaitable des mesures d'hospitalisation sous contrainte est liée au développement de la prévention des situations de crise et, plus généralement, à la mise en place de mesures de prévention dans le champ de la santé mentale. Une première campagne nationale d'information et de communication à destination du grand public sera lancée en 2005 par l'institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), avec pour objectif de faciliter la reconnaissance des troubles, le recours aux soins et d'informer sur les possibilités de traitement et leurs avantages. S'agissant du nombre croissant des hospitalisations sans consentement, la Commission des citoyens pour les droits de l'homme, émanation de l'Eglise de scientologie, dénonce systématiquement auprès des parlementaires l'augmentation importante de ce qu'elle appelle les " internements psychiatriques ". Pourtant, les commissions départementales des hospitalisations psychiatriques (CDHP), instituées par la loi du 27 juin 1990 codifiée en vue d'examiner la situation des personnes hospitalisées au regard du respect des libertés individuelles, n'ont pas constaté d'hospitalisations sans consentement abusives. L'augmentation des hospitalisations sans consentement (HSC) qui ne représentent actuellement que 13 % du total des hospitalisations psychiatriques s'explique par le recours plus fréquent aux soins psychiatriques. Une même personne pouvant être hospitalisée plusieurs fois au cours d'une année, ce phénomène contribue à l'accroissement des HSC, mais la proportion des réhospitalisations sans consentement n'est pas connue. Les CDHP constatent un élargissement du profil des personnes concernées : personnes dépendantes aux produits toxiques (surtout l'alcool), personnes présentant des troubles du comportement, malades désocialisés voire perturbateurs et/ou violents. En outre, la situation des nombreux malades en sortie d'essai à leur domicile n'est pas comparable à celle des patients réellement hospitalisés. Afin de mieux prendre en compte, à tous les stades de la maladie, la situation des personnes souffrant de troubles psychiques, un plan de santé mentale sera très prochainement soumis à la concertation des professionnels, des usagers et des familles. Le ministre présentera à cette occasion les grandes orientations envisagées comportant notamment une réflexion sur le dispositif d'hospitalisation sans consentement et l'accompagnement des personnes malades.
UMP 12 REP_PUB Alsace O



France : Sectes

Assemblée Nationale - Question-réponse (Philippe Vuilque)

Transmis par la MIVILUDES, 24 février 2005

[Texte intégral]

12ème législature
Question N° : 41985 de M. Vuilque Philippe ( Socialiste - Ardennes ) QE
Ministère interrogé : justice
Ministère attributaire : justice
Question publiée au JO le : 22/06/2004 page : 4621
Réponse publiée au JO le : 15/02/2005 page : 1733

Rubrique : ésotérisme
Tête d'analyse : église de scientologie
Analyse : prosélytisme à l'égard des jeunes. lutte et prévention
Texte de la QUESTION : M. Philippe Vuilque attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur le prosélytisme d'un musicien lors d'un concert public. Lors du dernier festival de jazz " Sous les pommiers " de Coutances, le pianiste Chick Corea, dont l'appartenance à l'église de scientologie n'était pas un secret, a fait distribuer, lors de l'entracte, des prospectus vantant l'église de scientologie. S'il n'est pas question de brider la liberté d'expression artistique d'un géant du jazz, il lui demande néanmoins s'il n'est pas possible d'envisager des poursuites pénales contre lui dès lors que les spectateurs ont subi un " prosélytisme de mauvais aloi " ou " prosélytisme abusif " pour reprendre les expressions de la Cour européenne des droits de l'homme, prosélytisme qui dépasse alors le cadre de la liberté d'expression de ses convictions religieuses.
Texte de la REPONSE : Le garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable parlementaire que la lutte contre les agissements des membres de mouvements à caractère sectaire ne peut être menée que dans le respect des principes fondateurs de la République. Ainsi, " Nul ne doit être inquiété pour ses opinions religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public " conformément aux dispositions de l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. À ce titre, s'il peut être déploré le prosélytisme du pianiste Chick Corea en faveur d'un mouvement à caractère sectaire à l'occasion d'un festival de musique, il n'y a pas eu de trouble à l'ordre public.
SOC 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O



France : Sectes

Assemblée Nationale - Question-réponse (Philippe Vuilque)

Transmis par la MIVILUDES, 24 février 2005

[Texte intégral]

12ème législature
Question N° : 31921 de M. Vuilque Philippe ( Socialiste - Ardennes ) QE
Ministère interrogé : justice
Ministère attributaire : justice
Question publiée au JO le : 20/01/2004 page : 446
Réponse publiée au JO le : 22/02/2005 page : 1961
Date de changement d'attribution : 31/03/2004
Rubrique : ésotérisme
Tête d'analyse : église de scientologie
Analyse : prosélytisme à l'égard des jeunes. lutte et prévention
Texte de la QUESTION : M. Philippe Vuilque s'inquiète de l'organisation par l'Église de scientologie d'une collecte de jouets dans plusieurs arrondissements du Nord et de l'Est parisien. Il craint que cette opération soit surtout destinée à identifier de nouvelles cibles de recrutement au travers du listing des donateurs et des receveurs contactés. Ce groupement, dont le caractère sectaire est avéré notamment depuis le procès de l'Église de scientologie de Lyon, déploie en effet une intense activité de prosélytisme, notamment à l'égard des enfants. C'est pourquoi il interroge M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur le résultat des éventuels contrôles de la CNIL sur les fichiers informatisés de ce mouvement sectaire, ainsi que sur les poursuites qui pourraient être diligentées sur le fondement de la loi du 12 juin 2001 réprimant la publicité pour les mouvements sectaires à destination de la jeunesse.
Texte de la REPONSE : Le garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable parlementaire que, s'agissant des contrôles de la CNIL sur les fichiers informatisés détenus par des mouvements sectaires, des poursuites pénales ont été engagées à l'encontre d'une personne morale et de son président pour traitement d'informations nominatives malgré l'opposition légitime de la personne concernée et entrave à l'action de la CNIL, suite à la plainte déposée par un particulier. Par arrêt du 13 octobre 2003, la cour d'appel de Paris a condamné cette personne morale à une peine d'amende de 5 000 euros avec sursis pour traitement d'informations nominatives malgré l'opposition légitime de la personne concernée et son président à une peine d'amende de 5 000 euros avec sursis de ce chef ainsi que d'entrave à l'action de la CNIL. Cette décision est aujourd'hui définitive, suite au rejet du pourvoi des prévenus, par un arrêt de la Cour de cassation du 28 septembre 2004. Enfin, s'il n'y a pas eu, à ce jour, de poursuite pénale sur le fondement de l'article 19 de la loi du 12 juin 2001 tendant à renforcer la prévention et la répression des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales dans la mesure où cette nouvelle incrimination réprimant toute forme de publicité à destination de la jeunesse nécessite des condamnations pénales définitives préalables de la personne morale ou de son dirigeant de droit ou de fait pour des infractions limitativement énumérées par l'article susvisé ; des poursuites pourraient être susceptibles d'être engagées à l'encontre de ce mouvement-si celui-ci se livrait à des actes de prosélytisme à l'égard de la jeunesse.
SOC 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O



France : Sectes

Assemblée Nationale - Question-réponse (Damien Meslot)

(voir Coup de gueule de décembre 2004)

Transmis par la MIVILUDES, 24 février 2005

[Texte intégral]

12ème législature
Question N° : 53257 de M. Meslot Damien ( Union pour un Mouvement Populaire - Territoire-de-Belfort ) QE
Ministère interrogé : intérieur
Ministère attributaire : intérieur
Question publiée au JO le : 14/12/2004 page : 9857
Réponse publiée au JO le : 22/02/2005 page : 1954

Rubrique : audiovisuel et communication
Tête d'analyse : média
Analyse : présentateurs. appartenance à une secte. interdiction
Texte de la QUESTION : M. Damien Meslot appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur l'apparition à la télévision de présentateurs ou de sportifs qui appartiennent à des sectes. En effet, une commission d'enquête parlementaire sur les sectes a été mise en place dont le rapport a été remis à la présidence de l'Assemblée nationale le 22 décembre 1995. Ce rapport établit la liste des mouvements pouvant, à l'aune des critères définis, être qualifiés de sectaires. Or, des personnes appartenant à ces mouvements occupent des postes importants dans les médias publics ou dans le milieu sportif et qui, par leur image ou leur condition sociale, peuvent véhiculer un idéal qui peut être l'appartenance à leur mouvement sectaire. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui faire connaître son sentiment et s'il entend prendre des mesures tendant à écarter des médias publics les membres de mouvements qualifiés de sectaires par la commission d'enquête parlementaire.
Texte de la REPONSE : La surveillance et la lutte contre les dérives sectaires ne peuvent être menées que dans le respect des principes juridiques qui garantissent la liberté de pensée et de conscience. A cet égard, il convient tout d'abord de rappeler que la Cour européenne des droits de l'homme, dans sa décision du 6 novembre 2001 sur la recevabilité de la requête n° 53430/99 présentée par la fédération chrétienne des Témoins de Jéhovah, a considéré " qu'un rapport parlementaire n'a aucun effet juridique et ne peut servir de fondement à aucune action pénale ou administrative ". En outre, en droit interne, l'appartenance à un mouvement qualifié de sectaire n'est pas en elle-même répréhensible et il n'existe pas de définition de la secte, celle-ci étant une notion de fait. Par ailleurs, la protection de la liberté de pensée et de conscience des personnes exerçant leur profession dans les médias ou dans le sport est garantie par l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, qui dispose que " nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi ", et par le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, qui énonce que " nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, des ses opinions ou de ses croyances ". Dans ce cadre juridique, l'ensemble des services de l'État, en liaison avec la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, se montrent particulièrement vigilants à l'égard de tout propos ou acte qui causerait des risques de troubles à l'ordre public.
UMP 12 REP_PUB Franche-Comté O



France : Sectes

Assemblée Nationale - Question-réponse (Jean-Pierre Abelin)

Transmis par la MIVILUDES, 24 février 2005

[Texte intégral]

12ème législature
Question N° : 33017 de M. Abelin Jean-Pierre ( Union pour la Démocratie Française - Vienne ) QE
Ministère interrogé : justice
Ministère attributaire : justice
Question publiée au JO le : 03/02/2004 page : 802
Réponse publiée au JO le : 15/02/2005 page : 1732
Date de changement d'attribution : 31/03/2004
Rubrique : ésotérisme
Tête d'analyse : sectes
Analyse : mission interministérielle. bilan et perspectives
Texte de la QUESTION : M. Jean-Pierre Abelin appelle l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur les conclusions du premier rapport de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, remis le 26 janvier 2004. Ce rapport veut témoigner d'une approche plus tranquille du phénomène sectaire en ne s'attaquant pas aux doctrines professées par les mouvements mais aux actes délictueux et aux menaces de dérives. Face aux nouvelles dérives sectaires qui apparaissent, définies et recensées dans ce rapport, la justice est parfois démunie. La loi dite About-Picard votée en juin 2001 connaît une application limitée et ne permet pas de dégager de jurisprudence. Dans les conclusions du rapport, il est proposé d'allonger le délai de prescription des infractions commises par des sectes. Il faudrait faire démarrer le délai à partir du jour où les victimes sont psychologiquement en état de porter plainte. L'autre proposition vise à assouplir le secret professionnel, en permettant à un médecin de signaler aux procureurs les faits de sujétion psychologique dont il serait témoin. Par ailleurs, le rapport incite sur la nécessité de contrôler les offres de formation, secteur très investi par les sectes. La Miliviludes propose d'élaborer une convention de partenariat avec le Centre national de la fonction publique territoriale ainsi que de former les professions juridiques et les travailleurs sociaux aux phénomènes sectaires. Dans le domaine de l'information, elle suggère la diffusion d'un guide de bonnes pratiques des soins pour protéger les malades. Pour finir, la mission interministérielle a constaté que la moitié des départements n'étaient pas dotés de cellule de vigilance sur les sectes et demande donc la généralisation de ce dispositif pour cette année et souhaite désigner des correspondants Miliviludes par région. Il souhaiterait connaître son avis sur ces conclusions et les mesures qu'il compte prendre afin de prendre en compte toutes les analyses qui ont été faites et les propositions de ce premier rapport afin d'améliorer l'efficience de la lutte contre les dérives sectaires.
Texte de la REPONSE : Le garde des sceaux, ministre de la justice rappelle à l'honorable parlementaire que les propositions relevant du ministère de la justice, émises par la MIVILUDES, dans son rapport annuel pour l'année 2003, ont fait l'objet d'une réponse des services de la chancellerie à cette instance interministérielle. S'agissant de l'aménagement des règles de prescription de l'action publique en faveur des personnes victimes d'abus de faiblesse, il a été précisé, dans un courrier du 23 février 2004, que, sans méconnaître l'importance de cette problématique dans le cadre de procédures pénales mettant en cause des mouvements à caractère sectaire, il paraissait prématuré d'engager une étude restreinte à ce domaine particulier et qu'une réflexion d'ensemble avec, notamment, les hautes autorités judiciaires, devait être menée sur ce point. Par ailleurs, en l'état de la législation concernant l'application des dispositions de l'article 226-14 du code pénal, aux personnes victimes d'abus de faiblesse, il n'apparaît pas que les aliénations de patrimoines, la signature d'engagements ruineux ou la renonciation à des droits puissent être compris comme étant des sévices ou privations constatés par le professionnel de la santé lui permettant de dénoncer ces faits à l'autorité judiciaire. Une modification de cet article, modifié dans un sens extensif par la loi n° 2004-1 du 2 janvier 2004 relative à l'accueil et à la protection de l'enfance nécessite également une réflexion concertée avec les instances professionnelles confrontées à cette difficulté. Plus généralement, la chancellerie participe activement à l'élaboration de la politique gouvernementale en matière de lutte contre les agissements de mouvements à caractère sectaire, et ce afin d'améliorer l'efficacité de cette lutte dans un domaine particulièrement complexe.
UDF 12 REP_PUB Poitou-Charentes O



France : Sectes

Assemblée Nationale - Question-réponse (Philippe Vuilque)

Transmis par la MIVILUDES, 24 février 2005

[Texte intégral]

12ème législature
Question N° : 30757 de M. Vuilque Philippe ( Socialiste - Ardennes ) QE
Ministère interrogé : justice
Ministère attributaire : justice
Question publiée au JO le : 22/12/2003 page : 9763
Réponse publiée au JO le : 15/02/2005 page : 1732
Date de changement d'attribution : 31/03/2004
Rubrique : ésotérisme
Tête d'analyse : sectes
Analyse : prévention et répression des mouvements sectaires. loi n° 2001-504 du 12 juin 2001. application
Texte de la QUESTION : M. Philippe Vuilque attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur l'application de la loi du 12 juin 2001 tendant à renforcer la prévention et la répression des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales. De nombreux groupes sectaires, à Paris comme en province, s'adonnent à un prosélytisme forcené, visant indifféremment adultes et enfants. Il lui demande en conséquence si des infractions à la disposition de la loi du 12 juin 2001 visant à sanctionner la publicité sectaire à destination de la jeunesse ont pu être constatées et si des poursuites pénales ont été diligentées.
Texte de la REPONSE : Le garde des sceaux, ministre de la justice fait connaître à l'honorable parlementaire qu'aucune poursuite pénale n'a pu être actuellement engagée à l'encontre de mouvements sectaires faisant la promotion à destination de la jeunesse de leur mouvement, en application de l'article 19 de la loi du 12 juin 2001 tendant à renforcer la prévention et la répression des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales. En effet, cette nouvelle incrimination suppose que ladite personne morale ou ses dirigeants de droit ou de fait ait fait l'objet de condamnations pénales définitives pour l'une ou l'autre des infractions limitativement énumérées.
SOC 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O



France : Coup de Gueule

Réponse du Ministre de l'intérieur

Coup de gueule du 23 décembre 2004

La réponse du ministre de l'intérieur à la question de Monsieur Damien Meslot (JO du 22.02.2005)

Texte de la REPONSE : La surveillance et la lutte contre les dérives sectaires ne peuvent être menées que dans le respect des principes juridiques qui garantissent la liberté de pensée et de conscience. A cet égard, il convient tout d'abord de rappeler que la Cour européenne des droits de l'homme, dans sa décision du 6 novembre 2001 sur la recevabilité de la requête n° 53430/99 présentée par la fédération chrétienne des Témoins de Jéhovah, a considéré " qu'un rapport parlementaire n'a aucun effet juridique et ne peut servir de fondement à aucune action pénale ou administrative ". En outre, en droit interne, l'appartenance à un mouvement qualifié de sectaire n'est pas en elle-même répréhensible et il n'existe pas de définition de la secte, celle-ci étant une notion de fait. Par ailleurs, la protection de la liberté de pensée et de conscience des personnes exerçant leur profession dans les médias ou dans le sport est garantie par l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, qui dispose que " nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi ", et par le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, qui énonce que " nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, des ses opinions ou de ses croyances ". Dans ce cadre juridique, l'ensemble des services de l'État, en liaison avec la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, se montrent particulièrement vigilants à l'égard de tout propos ou acte qui causerait des risques de troubles à l'ordre public.
UMP 12 REP_PUB Franche-Comté



Madagascar : EURD

L'Eglise Universelle de du Royaume de Dieu interjette appel

KIPA APIC, 27 février 2005

[Texte intégral]

Madagascar: Secte interdite d'activités dans le pays depuis un mois

L'Eglise Universelle de du Royaume de Dieu interjette appel

Tananarive - La secte dite de "l'Eglise universelle du Royaume de Dieu" (Eurd) a interjeté appel devant la cour suprême contre l'interdiction gouvernementale de ses activités à Madagascar.

Le mois dernier, les autorités ont banni cette secte du pays.
Deux de ses pasteurs, un malgache et un étranger avaient brûlé en août dernier des bibles, des icônes et des imageries saintes à Fianarantsoa, provoquant la colère et l'indignation de la population malgache.

Emprisonnés depuis lors pour six mois, ils ont été libérés cette semaine après avoir purgé leur peine, rapporte le quotidien "Midi-Madagascar".

En attendant la décision de la cour suprême, l'Eurd a déposé un recours en annulation et une demande de sursis à exécution des décisions de fermeture et de rapatriement de ses 36 pasteurs. Ces requêtes, introduites auprès des tribunaux dans les délais légaux, ont un effet suspensif. La loi malgache prévoit qu'en cas de demande de sursis, la décision officielle visée est suspendue, à compter de la date du dépôt de la requête, jusqu'à la notification de l'arrêt de la cour suprême.

Dans ce cadre, "les décisions de fermeture et d'annulation du visa des 36 pasteurs de nationalité étrangère de l'église, sont suspendues jusqu'à ce qu'il y ait une décision" de la cour suprême.



Italie : Témoins de Jéhovah

Un "human bomb"chez les Témoins de Jéhovah

Nouvel Obs , 27 février 2005

[Texte intégral]

Un homme armé a menacé de se faire exploser au beau milieu d'une réunion de plus de 2000 Témoins de Jéhovah à Rome.

Un homme armé d'un pistolet et montrant des fils électriques qui sortaient de sa veste a menacé samedi 26 février de se faire exploser dans une salle à Rome où étaient réunis 2.000 membres de la secte des Témoins de Jéhovah, ont annoncé les médias italiens.

Selon la chaîne de télévision Sky TG24, l'homme "a relâché les otages" peu de temps après avoir proféré sa menace.

Le maire de Rome, Walter Veltroni, s'est rendu sur les lieux pour participer aux négociations avec l'inconnu, selon la même source.

L'agence de presse Ansa a indiqué que l'homme était monté sur l'estrade d'une salle du "Règne des Témoins de Jéhovah" où se trouvaient à ce moment environ 2.000 membres de cette secte.

Ancien membre de la secte

L'homme se trouve barricadé au premier étage du bâtiment et exige de parler, sans qu'il soit clair dans l'immédiat avec qui il souhaite une rencontre.
Les carabiniers se trouvent sur les lieux et affirment que l'homme est connu des forces de l'ordre.
Il a 35 ans, est originaire de la province de Catane, en Sicile, et il a été expulsé de la secte il y a un an environ.